Forum de FilmDeCulte

Si je puis me permettre, faut que vous arrêtiez avec votre photo "dégueu". Au contraire cette image beige/marron, très vaporeuse, je la trouve oppressante et très réussie.

Ca change tellement du classique éclairage de film d'horreur/film de genre français à base de lumières zénithales bidon et de contrastes très marqués.

La lumière c'est vraiment un des bons points du film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

y a des plans assez jolis mais même si je comprends les intentions du chef op' et des réals (une ambiance oppressante,cotonneuse,surréaliste...) dans l'ensemble j'ai trouvé le rendu assez laid et migraineux...

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très "card player" et "Halloween" aussi,avec Myers qui se fond dans l'obscurité...

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ah ouais? moi j'ai trouvé ça très laid, pardon hein, je peux pas arrêter comme ça, juste pour toi.

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Non certes, chacun ses goûts. Mais disons que pour moi photo "dégueu" ça équivaut à "photo laide baclée", alors que là j'imagine y a beaucoup de travail derrière.

Y a un vrai effort, je trouve. Ensuite certains n'aiment pas, ok, mais bon le choix du mot est pas le bon à mon humble avis.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

moi je peux comprendre: les couleurs marronasse peuvent apparaître moches (diplomatie), et comme le contexte est dégueu... bah voilà, l'adjectif vient sans y penser

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Eh ben moi j'ai vraiment aimé. Y a plein de défauts mais je m'en branle, au moins c'est plus sincère qu'HAUTE TENSION, comme exercice. C'est simpliste, mais putain d'efficace... car ça fait pas semblant de dépoter !
OK le récit est carrément léger. Mais l'atmosphère instaurée par la photo, la musique et quelques effets de mise en scène plutôt sages mais diablement efficaces, ça a suffi à bien me conditionner pour les séquences hardos et du coup je trouve que ça tient plutôt bien la route !

Moi je la trouve pas bâclée, je me demande juste pendant la première partie pourquoi il y a des fumigènes partout ou si Paradis a oublié un truc au four. Ca nuit au récit en fait plus que ça ne nourrit l'atmosphère (enfin surtout chez les cerveaux de clebs comme moi).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Naze c'est ce que je me suis dit en sortant du film : juste naze.
La direction d'acteur est nulle en même temps ce qu'on leur met en bouche vaut pas tripette. Mais quand même mention speciale à paradis et dalle...en fait a tous les autres aussi c'est fou comme les dialogues tombent tous à plat.
Pour le reste l'histoire est d'une pauvreté affolante. Le twist (si franchement on peut appeler ca un twist) est comprehensible des la 1ere scene
Apres je veux bien reconnaitre que les maquillages sont bien fait, que les réalisateurs ont les meilleures intentions du monde mais malheureusement il ne suffit pas a mes yeux d'enfiler les plans gores pour que ca fontionne.
Et puis franchement il y a certaines scenes ou c'est juste pas possible : le flic zombie de la fin (j'ai bien cru que tous les morts allaient se relever), les réactions du personnage principal (j'adore sa transformation subite en guerrière ramboiesque style je vais a la chasse aux orcs)

bon allez 1-1.5/6 (et me demandez pas pourquoi 0.5)

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remarque ça, ç'aurait été fun !

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Je dois avouer que j'y allais un peu à reculons. Enfin c'était pas la première fois que je partais voir un film avec de tels aprioris mais par exemple, pour un film du même type, l'an dernier, Ils m'a bien surpris alors que je pensais trouver ça nase comme beaucoup de films du même genre (notamment les tentatives hexagonales).
Mais je demeurais néanmoins curieux, en dépit des avis mitigés, je pensais la surprise possible.

WOOOOOH COMME J'AI VU LA VIERGE.

Généralement, même quand je n'aime pas, même quand je déteste (oui parce que là, on s'en approche) un film, j'essaie de m'empêcher de montrer un quelconque mépris pour le travail des créateurs...mais là, si jamais un tel sens s'échappe de mes propos, faudra pas m'en vouloir, le film ne mérite pas grand chose d'autre.

SPOILERS DE PARTOUT

On va commencer tout de suite par ce que je parviens tout juste à sauver du film, parce qu'il n'y a pas des masses de choses à ce niveau : j'aime bien l'utilisation, dans le scénar mais surtout formellement, même si c'est pas follement original non plus, de l'appareil photo et surtout du flash ; et la plupart des maquillages sont pas trop mal troussés.

Et voilà c'est tout.

Avec son postulat de départ de court métrage, les mecs brodent un film que j'ai trouvé en tout point inintéressant et qui affichent ses limites dès le premier plan. LE PREMIER PLAN PUTAIN.
sur le papier, montrer les "conséquences" que peuvent avoir les divers événements du film sur le béb dans son liquide amniotique, c'est pas une mauvaise idée, et à l'écran, l'effet est pas trop mal, mais on funambulise alors dès le début sur la frontière avec le grotesque.
Alors quand l'idée revient avec systématisme tout le long des INTERMINABLES et pourtant objectivement courtes 80 minutes du film, bah c'est non.

Mais bon, le film avait déjà un bon lot de défauts.

Je reproche pas à un film de mettre un certain temps à commencer. Mais quand ce "certain temps" s'avère aussi plat et chiant, avec ses apparitions tout simplement crétines (l'infirmière à l'hôpital ouaiiiiis, on vise direct la crédibilité nous dans notre film, t'as vu?), ça encourage pas des masses.

Et le reste de l'action, SU-PER restreinte (combien de temps dans cette foutue salle de bain), laisse franchement à désirer. Il faut avoir avec quelle facilité le scénario amène ses pantins, ouvertement juste bons à se faire dézinguer (la notion de "personnage", ils connaissent pas, ils ont deux protagonistes et c'est tout), dans l'histoire, en introduisant tour à tour des victimes dont on a RIEN à foutre et qui viennent vraiment que pour caner.
Ouais Jean-Pierre.
Ouais le "crameur de bagnoles".

A ce titre, tout le délire autour du "bordel dans les cités" (l'expression répétée AVEC LES MÊMES MOTS EXACTS trois fois dans le film, PAR LE MÊME PERSO BIDON, ça ils se sont pas foulés putain) n'apporte rien. On pourrait sentir comme une volonté d'évoquer le thème de l'insécurité, comme pour donner un fond à ce spectacle à la limite du grand guignol, mais c'est bien foiré (et en retard aussi un peu non? enfin bref).

Je crois que j'ai définitivement lâché l'affaire à partir du meurtre de la mère, qui témoigne de la gratuité absolue et éhontée du film.
La complaisance de Maury et Bustillo déborde à chaque plan comme ce sang qu'ils s'amusent tels deux gamins à déverser à tout bout de champ.

On sent l'envie de choquer, tantôt pour faire sursuater/peur, tantôt pour "marquer" le spectateur, comme dans ce montage minable de la brève séquence "Ghost" avec un plan de l'accident, ou la scène encore une fois bien gratuite du rêve avec vomi et bébé qui sort par la bouche.
C'est assez minable comme tentatives. Et ça témoigne de la pauvreté du scénario, obligé d'enchaîner ces deux scènes hors-récit pour donner un peu plus de "substance" à un film bien vide.

Un peu comme le meurtre du chat. Bon Dieu que c'est risible.
Et les réalisateurs le soulignent bien avec un bon gros usage d'effets de style à deux balles sur Dalle qui pyschote toute seule assise par terre contre la porte de la salle de bain, yeah.

Dans la mise en scène, c'est totalement dénué de tension pour ma part. Je regardais ça d'un oeil ennuyé tout en répondant à des textos de potes qui me demandaient si j'étais chaud pour qu'on s'achète à 3 une table de poker. Ca c'était cool.

Pendant ce temps, à l'écran, Paradis et Dalle (et tous les autres) jouent comme ma couille droite.

Et pendant un moment, je regardais ça d'un oeil indifférent et ça allait encore parce que je me savais vastement supérieur à tout ce qu'il m'était donné de voir sur la toile là.
Mais quand arrive alors le dénouement, avec une succession de trucs dont la vanité commença alors à se faire insultante, ou du moins révoltante, je dois avouer ma faiblesse parce que là, ça m'a foutu la haine. Ca faisait longtemps.
Le coup du lance-flammes improvisé pourrait passer encore (même si la manière dont Dalle reste bien immobile est encore une fois top crédible) mais par contre, le coup de l'aiguille à tricoter dans la gorge, mais en fait non un petit coup de Chatterton et c'est bon, suivi de la phase "Predator/j'me construis une lance", avant le twist de ouf qui tient du Deus Ex Machina (deux femmes enceintes dans un même accident, trop fort l'idée!) et surtout, SURTOUT, Duvauchelle en zombie qui se rebiffe et commence à foutre des coups de matraque dans le bide de Paradis, ça mais alors ça c'est même plus INTERDIT, c'est carrément ILLEGAL quoi.
Et Double-Face qui vient à la rescousse en récupérant la Lance du Destin pour empaler le mort-vivant, trop chanméééééé!!!
Alex et Juju, vous déchirez les mecs!!!!
Et hop un gros plan de découpage de caoutchouc (oui parce que c'est pas un faux ventre ça, c'est juste du latex bien visible) et toujours plus de sang qui coule parce que nous on faiut pas de concessions, on fait du vrai cinéma de genre qui tâche!

Mais c'est vous les tâches putain.


Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais que Cut, Beowulf et Vercingétorix dans ma liste des "pires films que j'ai jamais vus" et si celui-ci ne commet aucune véritable fautes dans la réalisation, de par son foutage de gueule, il mériterait d'y figurer.

Heureusement que je connais pas la gueule de Bustillo, parce que le gamin en moi serait vraiment tenté d'aller se foutre ouvertement de sa gueule si jamais je le croisais...

UN BON GROS O/6.

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Dans dix ans, Bustillo se prononcera Bustillo.

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Putain en fait on a écrit exactement la même chose.

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Ah oui j'avais oublié ça.
"Salut, j'ai 14 ans, j'écris un scénar".



Inexploité ce thème (comme le truc des banlieues).
D'ailleurs, j'adore comme ils poussent le vice avec leurs objets symboliques, au détriment de la crédibilité : à un moment y a genre 3-4 flingues dans la maison, mais pour se défendre on prend une aiguille à tricoter.
Bah ouais.

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C'est un twist dans la mesure où on revisite une scène qu'on a déjà vu en révélant un élément qui donne son sens à "l'intrigue" du film...on se doutait bien que Dalle voulait le bébé parce qu'elle en avait perdu un, mais on savait pas qu'elle l'avait perdu dans le même accident (et donc "à cause" de Paradis).

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