Film Freak a écrit:
Faut arrêter de traîner avec des blaireaux. Sincèrement, j'ai l'impression de voir des clichés de mauvaise comédie là.
Comme quoi, ça incite bien au dédain
Le we, c'était un peu particulier (je ne connaissais qu'un des trois couples, qui généralement est bien moins virulent).
Mais pas besoin de trainer avec des blaireaux pour constater ce que je décris, c'est juste la vie de parisien quadra / quinqua moyen, avec ce que cela suppose de fatigue et de quotidien relou, et qui n'en peut plus de ses gosses ado rebelles "au regard de bovin" qui lui coûtent une blinde - autant de gens que tu croises par exemple au boulot sans avoir le choix (après oui, je peux aussi faire le choix de ne parler à personne au boulot et de boire mon café seul
).
Mais, sans même parler des gosses : des couples qui se trompent mais n'osent se séparer, par exemple, vous en rencontrerez de plus en plus. Mon chef qui trompe sa femme depuis 4 ans, se fait larguer par sa maîtresse, est malheureux comme les pierres mais ne veut pas divorcer parce que "ça lui coûtera trop cher", c'est un schéma fréquent. Celui qui s'engueule avec sa femme tous les jours mais qui reste parce que la petite dernière n'a que 7 ans, c'est fréquent aussi. L'autre qui hésite à divorcer mais qui, quand même, a tout le confort, surtout avec l'argent des beaux-parents. L'autre encore qui trouve les 95kg de sa femme repoussants mais qui lui fait un deuxième gosse et achète une baraque avec elle. Sans compter ceux qui baisent une fois par semaine, deux quand c'est la fête, et encore, juste quinze minutes parce qu'ils expédient tellement ils connaissent par cœur le cul de leur femme.
Tu vois ça autour de toi, constamment. Elle est là, la réalité d'un paquet de couples. Alors tout ça incite au dédain, à la moquerie.
Bon à la base on parlait de vouloir des mômes ou pas, c'est pas la peine de nous faire une Houellebecq !