Forum de FilmDeCulte

Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an. Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales. Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance.
Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi". On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut. C'est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement.

Ca tourne un peu en rond. Jaoui-Bacri en film chorale sur les "humiliations ordinaires", avec une formule qui marche mieux à mon sens que sur Comme une image (mais parce que je les trouve plus à l'aise dans la comédie), maintenant tout ça fait déjà assez daté, tous les segments manquent un peu de profondeur, et quand on en est aux gags "où sont passés mes lunettes", ça sent quand même un chouille la crise d'inspiration. Après c'est pas désagréable, certains personnages (comme la soeur en éternelle victime) sont bien vus, et, alors que je l'ai toujours trouvé très mauvais, Jamel Debbouze est vraiment pas mal (alors que Bacri et Jaoui se sont vraiment mal servis). Ca aura son public comme on dit.

3/6

Sinon je sais pas ce qu'il en est et quelles étaient les conditions au sujet de la soi-disant hésitation cannoise entre ça et Entre les murs mais une fois les deux vus, comment dire

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Doll, it's a heartbreaking affair

L'affiche c'est une vraie?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En la chopant sur allocine, je me suis juste dit "hum on va dire que c'est en attendant la vraie de la sortie hein"

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est marrant car entre ça et les critiques désastreuses d'Inju et du Houellebecq, on commence à mieux comprendre les mics-macs de la sélection cannoise

* le Tavernier, il est ou ?*

Ah mais j'y arrivais!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le pitch c'est un vrai aussi?

Parce que putain...

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Je n'aime pas du tout comme une image, j'adore les autres du tandem (bon, surtout le gout des autres et un air de famille).

Je sens le mauvais plan. Bliss ton avis sur les autres JaBac?

De ses films à elle, j'avais beaucoup aimé Le Goût des autres (bon, revu à la baisse à la télé mais ça se tient bien), et pas du tout Comme une image que je trouve trop dans la formule. Ses trois films sont très voisins de palier en tout cas.

En tant que scénaristes, On connait la chanson très vite fait, mais j'aime beaucoup Un air de famille.

Pas vu Cuisine ni Smoking/No Smoking.

Sinon le pitch ici me choquait pas plus que ça...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Clair. On dirait le dos d'un bouquin de la rentrée littéraire écrit par une inconnue et apprécié par Elle.

lol
C'est clair que là...

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N'écoutez pas Film Freak

On dit que c'est le distributeur qui ne voulait pas aller à Cannes. On le dit. C'est peut-être une excuse.


Elle n'est pas non plus innommable, elle est banale, avec ses bleu-vert espositistes... L'affiche du Goût des autres avait quand même une autre gueule, elle était pas spécialement dans la séduction, comme celle-là.


Bliss, tu nous parles un peu des seconds rôles ? Il y a toujours de bonnes surprises (je me souviens de Laurent Grévil dans Comme une image par exemple, un acteur que je n'aimais pas beaucoup ailleurs).
Frédéric Pierrot ? Florence Loiret ?
Pascale Arbillot, je ne vois pas qui c'est...

le titre fait vachement envie lui aussi.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

C'est vrai. Et en même temps il faut se souvenir de la jurisprudence "Parlez-moi d'amour" (film que j'adore).

J'ai quand même très envie de voir ce film. J'aime tout ce qui vient des Jabac.

Ah moi j'aime bien ce titre. *Bon, je suis un vendu à Brassens*

J'irai de toute façon le voir, même si j'ai un peu peur.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"