Bilan séries récentes :
Russian Doll : après un début assez abrasif la série se regarde agréablement, et bien relancé à la moitié
et l'ensemble s'avère assez émouvant quand on voit les fissures se former. Mais pas du tout convaincu par la fin qui ne m'a ni surpris, ni touché. J'ai trouvé ça facile mais en même temps je vois pas trop comment ils auraient pu finir mieux. Anecdotique.
Kingdom : deux/trois épisodes centraux vraiment vénères et cool enrobés d'un récit de cour chiantissime. J'ai eu du mal à finir tant une fois la grosse attaque zombie passée on se fait chier.
Homecoming : l'arnaque de l'année. Je me méfiais de Sam Esmail après Mr Robot mais j'ai voulu tenter. Je suis allé au bout parce que ma femme aimait bien mais sans ça j'aurais arrêté très tôt. Cette série c'est le vide. 10 épisodes qui peuvent se résumer en deux lignes presque. Et visuellement c'est d'une prétention putain, Esmail a bien révisé son cinéma parano américain des années 70 et vas-y que je te tartine ça dans tous les sens. Sans oublier un jeu puéril sur les cadres du niveau de Mommy. Bref pas du tout aimé.
Love, death + robots : vu la moitié, soit 8 épisodes et bon on est soit dans la démo technique totalement vide et vaine (le magnifique épisode 3), soit, et c'est bien pire, dans du délire geek postado puéril pas drôle et pas inspiré. Alors ça se regarde, c'est pas désagréable mais on était en droit d'attendre des propositions clairement plus fortes. Surtout que le côté violent/cul semble la plupart du temps plaqué sur les films (notamment cet épisode dans l'espace avec sa scène de cul Hollywood Night ringarde). Il y a de belles images (le côté Event Horizon de l'épisode dont je parlais justement) mais ça fait pas tout. Clairement le talent dans l'animation est pas là, si vous pouvez mater des courts de festivals, là il y a des auteurs avec des choses à montrer.