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 Sujet du message: Mon Festival de Berlin 2021
MessagePosté: 03 Oct 2020, 21:46 
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Antichrist
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Et on mixe avec une sélection berlinoise pour tenir jusqu'à l'hiver en fonction des arrivages et des envies de visionnage... Quarante films à voir jusqu'à la mi-février avec Saint-Sébastien, ça devrait le faire easy.

Mon Festival de Berlin 2021

France (4)
L’adieu à la nuit d’André Téchiné
Son frère de Patrice Chéreau
Aujourd’hui d’Alain Gomis
Ne touchez pas à la tâche de Jacques Rivette

Amérique du Nord (3)
Magnolia de Paul Thomas Anderson, Etats-Unis
Winnipeg mon amour de Guy Maddin, Canada
The Future de Miranda Joly

Europe (9)
Dau d’Illia Khrianovski
La Communauté de Thomas Vinterberg
Poussière dans le temps d’Angelopolos
Touch Me Not d’Adina Pintilie
Orly d’Angela Schanelec
Ultra Nova de Bouli Lanners
Le Jour de l’éclipse d’Aleksander Sokourov
Contre ton coeur de Teresa Villaverde
Le Château de Michael Haneke

Asie (3)
Mahjong d’Edward Yang
L’ange blessé d’Emir Baigazin
La rivière de Tsai Ming Liang

Amérique latine (1)
Divine love de Gabriel Mascaro, Brésil


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MessagePosté: 03 Fév 2021, 09:41 
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Antichrist
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Et voici le grand soir du palmarès

Mon Festival de Berlin 2021

France (4)
Son frère de Patrice Chéreau
La semaine a été difficile et je me lance un petit Patrice Chéreau pour le week-end... Bon, c'est assez terrassant comme film, surtout les parties en Bretagne, magnifique, avec deux acteurs que j'adore. J'aurais préféré que tout le monde soit uniquement centré sur les deux frères, tant j'apprécie moins les seconds rôles - les parents, la copine, le compagnon - trop archétypaux. Mais c'est à quelque chose quand même, avec des scènes très belles - l'histoire des abeilles, j'en ai eu les larmes aux yeux.
4/6

Aujourd’hui d’Alain Gomis
J'avais adoré Félicité au Festival de Berlin et je voulais voir depuis longtemps ses précédents films - j'ai un peu tardé. Mais l'attente valait le coup. Déambulation d'un homme sur le point de mourir, Aujourd'hui fait le pont entre Béla Tarr (les scènes de marche, l'approche métaphysique) et Victor Erice (le jeu sur la lumière), avec un film entre hyperréalisme et fantastique. Pas très fan des scènes dialoguées par contre, (notamment celle avec Aissa Maïga), mais l'ouverture, la scène de transe et les dix dernières minutes sont magiques. Son futur Thelonious Monk est au top de mes attentes.
4/6

Ne touchez pas à la hache de Jacques Rivette
Une adaptation de Balzac par Rivette sur 2h20. Au début, on se dit que l'on va souffrir et faut reconnaitre qu'après une introduction intrigante, on souffre un peu, en tout cas jusqu'à la scène pivot du film, tant on comprend plus vite que lui les enjeux de la joute sentimentale - du coup, j'aurais bien tranché une demi-heure dans le gras du film. Par contre, tout le dernier tiers est très fort et cela m'a fait penser parfois à Isaac le Pirate. Guillaume Depardieu est parfait, avec son physique de brute et la profonde mélancolie qu'il apporte. Jeanne Balibar me parait plus en retrait ici, mais ses tics de jeu sont moins apparents que dans d'autres films - je n'aime pas du tout quand une actrice surjoue.
4/6

Petite fille de Sébastien Lifhistz
Documentaire bouleversant sur une "petite fille enfermée dans un corps de garçon", à la fois pudique - les humiliations sont toujours laissées hors champ -, politique - c'est l'institution scolaire qui tente d'emprisonner Sasha dans ce qu'elle n'est pas - et formidablement humain. On a tellement envie de serrer dans les bras la petite fille et sa maman, en leur disant que tout va bien se passer - en sachant pertinemment que ce sera bien sûr plus compliqué. 
5/6


Amérique du Nord (3)
Magnolia de Paul Thomas Anderson, Etats-Unis
Je ne l'avais jamais vu, alors que j'aime beaucoup le cinéma de Paul Thomas Anderson. Sa durée excessive et le fait que l'on m'avait beaucoup décrit le film - le malheur des forums cinéma - m'avait progressivement effacé toute envie de le découvrir. Et bien j'ai beaucoup aimé même si ce ne sera pas mon PTA préféré (peut-être Inherent Vice...), j'ai trouvé la mise en scène extraordinaire, de l'usage dément de la zik à la direction d'acteurs - tous incroyables. Du coup, alors que cela parle beaucoup, les 3 heures passent plutôt vite et si le film est très sous l'influence de Short Cuts de Robert Altman, on reconnait le goût du réalisateur pour les personnages manipulateurs/manipulés, solitaires et incapables d'exprimer leurs émotions - à part le flic, très beau personnage, sublime John C. Reilly. J'ai un peu plus de mal avec le scénario - je trouve parfois les coutures grossières et les films choraux me laissent froids -, par contre j'aime beaucoup la fin "biblique". Gros film quand même... pour un troisième long, c'est quelque chose.
5/6

Winnipeg mon amour de Guy Maddin, Canada
De Guy Maddin, je n'avais vu que The Forbidden Room, qui m'avait passablement engourdi. J'ai été beaucoup séduit par ce faux documentaire, chant d'amour à sa ville et son foyer, inégal dans sa folie (tout ce qui a trait au hockey est génial, moins fan des reconstitutions avec sa (fausse) mère), mais c'est impressionnant de folie créative. Mention spéciale pour la scène des chevaux glacés.
4/6

The Future de Miranda July
A la sortie du très réussi Kajillionaire, je m'étais demandé pourquoi Miranda July avait mis autant de temps pour mettre en scène son troisième long. La réponse est claire : The Future (son deuxième donc) était bien raté, énième fantaisie sur des banlieusards ricains arty qui s'ennuient, avec voix-off gadget (ici d'un chat), surréalisme low-fi et humour absurde volontairement navrant. Elle est plutôt bien, son perso est le plus intéressant aussi. Lui (un sosie de Benjamin Parent) joue extrêmement mal. Cela fonctionne sur deux trois séquences (et j'aime assez la fin amère) mais on s'ennuie aussi.
2/6

Europe (9)
Dau - Natasha d’Illia Khrianovski
Je ne suis pas dans la peau d'un spectateur lambda. Je connais bien le projet Dau, j'ai été l'un des premiers à visiter l'expo à Paris (j'ai même le dossier de presse collector) et je fantasmais depuis longtemps sur les films qui en seraient tirés. Mieux, j'ai vu le premier film du réalisateur Ilia Andreïevitch Khrjanovski, 4, qui tenait déjà de l'expérience formelle malaisante - après une longue discussion dans un bar, l'héroïne partait à la campagne pour une longue digression dans un village avec des marionettes (oui c'était très particulier). Je n'ai donc pas été surpris du côté extrême du film - longues scènes dialoguées semi-improvisées, surtension physique - mais plutôt déçu par le manque d'ampleur - sur 2h15 quand même... Je m'attendais à quelque chose de plus définitif sur le totalitarisme mais peut-être qu'il faut voir les 15 films (hum) du projet. Là, en l'état, je me demande à qui le film s'adresse. L'actrice qui joue Natasha est très bien mais j'ai plus de réserves sur le reste du casting (surtout le tortionnaire hum), le concept scientifique est à peine esquissée (mais j'aime beaucoup la scène pour le coup) et si le travail du chef op Jürgen Jürges (le chef op des films de Haneke) est remarquable, le film tient surtout de l'expérimentation théâtrale façon Dogme, jusqu'à l'épuisement des acteurs et du spectateur. Bref pas vraiment conquis mais tout de même curieux de voir les autres (oui je suis masochiste).
3/6

La Communauté de Thomas Vinterberg
Pas très convaincu par ce film de Thomas Vinterberg, qui, sur un point de départ hippie qui en vaut un autre - l’installation d’une communauté adulte - le délaisse pour un drame de l’adultère déjà vu et revu. Bien sûr, on reconnait la patte de Tobias Lindholm au scénario, avec cette manière scandinave de mêler le drame le plus absolu à la trivialité de la vie (et d’ailleurs j’ai trouvé limite méga-abusé), les acteurs sont évidemment tous très bons (surtout elles, d’ailleurs la jeune est mme Vinterberg à la ville), mais Vinterberg a bien sûr fait mieux (Festen, Submarino et La Chasse).
3/6

Leçons de ténèbres de Werner Herzog
Essai-documentaire totalement fascinant sur la guerre du pétrole en Irak, façon grand cinéma, avec Arvo Pärt/Mahler en bande-son, une voix-off qui rappelle Voyage of Time de Terrence Malick et des images à couper le souffle qui évoque une sorte d'apocalypse par le feu. Je suis moins fan des parties « humaines », mais cela donne envie de découvrir tout Herzog (j’ai des trous importants dans sa filmographie). Je lis que le film a été hué à Berlin lors de sa présentation pour sa déshumanisation du conflit. C'est pourtant la forme - poème universel de la destruction - qui m'a séduit. Cela se trouve sur Mubi pour les curieux.
4-5/6

Orly d’Angela Schanelec
Moins convaincu par ce film que par les autres longs métrages d'Angela Schanelec que j'ai vu - ses deux derniers - C'est peut-être en raison d'un manque de maîtrise de la langue - je trouve certains dialogues en Français pas assez naturels pour l'hyperréalisme recherché. D'ailleurs le film est meilleur quand il n'est que pure mise en scène - le passage sur Catpower, l'évacuation, les scènes "muettes". J'aime toujours la manière dont elle travaille les ellipses et les ruptures de ton mais Orly ne m'a pas toujours embarqué (jeu de mot, vous l'avez ?).
3/6

Le Jour de l’éclipse d’Aleksander Sokourov
J'entame ma semaine du cinéma russe (oui je suis comme ça, moi) par un des rares films de fiction d'Alexander Sokourov que je n'avais jamais vu. Et un sacré morceau de cinéma, à la fois complètement opaque sur le plan narratif et totalement hypnotique sur le plan formel - et musical avec la partition de Youri Khanon. Alors je serai bien en peine de vous expliquer le synopsis, disons que l'on suit un jeune médecin russe perdu au fin fond de l'empire soviétique (au Turkménistan) qui écrit une étude sur les enfants du coin et semble condamner à errer dans un demi-état, comme si la répression soviétique l'empêchait de partir/d'écrire/de vivre/d'aimer ? Mais ce qui compte avant tout c'est l'expérience formelle et Sokourov expérimente tout azimut (perso, j'aime beaucoup). Pas son film le plus accessible, mais c'est stimulant en diable.
4/6

Le procès de l’herboriste d’Agnieszka Holland
En français, cela donnera le Procès de l'herboriste. Bon, voilà un film extrêmement académique et wikipediesque sur un herboriste célèbre en Pologne, accusé d'empoisonnement par le pouvoir communiste. Sur l'affiche, c'est bien un flacon de pisse. Bon, pas grand chose à dire, la narration est sur des rails avec des flashbacks tous les quarts d'heure, le trouble érotique est filmé comme dans les années 90 et le film met bien 30 minutes à démarrer véritablement. Je l'ai vu pour mon auto-festival de Berlin, je suis presque surpris que cela sorte en France.
2/6

La poussière du temps de Theo Angelopoulos
J'avais adoré Paysage dans le brouillard découvert l'an passé et j'avais hâte de redonner une chance à Theo Angelopoulos. Bon, ce film (son dernier avant sa mort accidentelle) est plus conforme à l'image que je me faisais de sa filmographie - outre Paysage dans le brouillard, je n'ai vu que Le Regard d'Ulysse et L'Eternité et un jour - à savoir des films très maîtrisés formellement qui cherchent à chaque scène la métaphore qui tue, au risque de perdre le spectateur. Ce fut le cas ici: après une première partie très intrigante, j'ai perdu le fil et j'ai trouvé le temps long... Il y a de belles choses, comme le personnage de Jacob, le plan d'ouverture... mais je suis resté à distance...
3/6

Elisa & Marcela d’Isabel Coixet
Oh un film de la Berlinale 2019 présent sur Netflix (il avait même provoqué la polémique pour être en compétition sous la bannière du nouveau Mogul). Bon, il y a un mystère Isabel Coixet qui est sélectionné dans de grands festivals pour chaque long métrage ou presque alors que c'est franchement pas terrible. Le noir et blanc est joli, les deux actrices sont jolies, l'histoire - édifiante - est intéressante mais cela ne dépasse pas la page Wikipedia. La faute à une mise en scène qui manque de nerf, de surprise, d'audace... Les scènes "érotiques" manquent de chair, tout est expédié (et pourtant le film parait long). Après c'est jamais déshonorant, juste dispensable.
2/6

Asie (3)
Mahjong d’Edward Yang
L'un de mes Graal cinéphiles, surtout qu'à 20 ans, j'étais très épris de Virginie Ledoyen... Bon, ce n'est pas le meilleur film d'Edward Yang, ce qui peut expliquer le fait que le film soit resté inédit, mais il constitue un lien évident dans son oeuvre entre Une belle journée d'été et Confusion chez Confucius, avec, d'un côté une certaine rage adolescente et de l'autre les affres sentimentaux en milieu urbain. C'est aussi un film sur Taipei alors en pleine effervescence et le meilleur du film tient dans la description de cette faune entre expat's, petites frappes et call girls. Dommage que ce soit un peu long, que le (mauvais) jeu de certains acteurs - Markus !! - tranche avec le reste... Virginie Ledoyen semble un peu perdue - c'est aussi le cas du personnage - mais l'ultra-romantisme de la fin finit par toucher.
3-4/6

La femme qui s’est enfuie de Hong Sang-soo
Très beau film, bien sûr, surtout pour le fan transi de HSS que je suis, même si j'ai trouvé le temps un peu long dans le deuxième segment. J'aime beaucoup le personnage principal, dont on ne sait finalement que peu de chose à part que son mari semble l'étouffer d'amour (et qu'elle s'enfuit de ça, certainement). Tout le film est profondément féministe, avec ces hommes qui n'ont de cesse d' oppresser les femmes, quasiment tout le temps filmés de dos. La société sud-coréenne est très machiste et patriarcale et c'est tout le talent de HSS que de filmer cela sans sombrer dans le sujet de société. Je préfère néanmoins la vibe "comédie de moeurs" de HSS mais c'est remarquablement écrit et joué. La fin est d'ailleurs magnifique, le dernier plan si beau que j'ai été saisi d'une mélancolie profonde. Que le cinéma en salle me manque.
4-5/6

La rivière de Tsai Ming Liang
Curieusement, alors que j’aime beaucoup le cinéma du Taïwanais Tsai Ming Liang, je n’avais jamais vu son film le plus célèbre. Un vrai film de Noël où un jeune garçon a un torticolis de ouf, où les hommes se touchent la nouille dans les saunas et où les gestes d’affection sont rares et parfois incestueux. Mais c’est très fort, magnifiquement composé, parfois drôle, souvent tragique. Et je trouve que son style « asséchant » est moins jusqu’en boutiste que sur ses derniers films, ce qui rend le film plus « facile » à voir - mais la fin laisse bouche bée - il est très très fort pour finir ses films, l'ami Tsai.
5/6

Little Zombie de Makoto Naghisa
Film japonais complètement barré sur quatre enfants orphelins qui montent un groupe de rock. Le tout mis en scène comme un jeu vidéo Atari. Bon, c'est à la fois épuisant et jubilatoire, réjouissant et fatigant. Pour moi, le film est beaucoup trop long (le deuxième acte lourdingue sur le groupe de musique) et en même temps c'est son jusqu’en boutisme qui finit par créer une vraie empathie pour les gamins. Un peu comme si Michel Gondry et Sono Sion avaient eu un enfant difforme mais qu'il est impossible de ne pas aimer. 
3/6

Amérique latine (1)
Divine love de Gabriel Mascaro, Brésil
Film très spécial du prometteur réalisateur brésilien Gabriel Mascaro, fable futuriste sur un Brésil en mode hippie-évangeliste avec des couples qui se prêtent aux joies de l'échangisme (pour une scène qui réchauffe...). Le récit a un peu de mal à s'incarner au-delà de son formalisme - la photographie est signée par Diego Garcia, le chef op de Cemetery of Splendor et la musique fait penser du Nicolas Jaar sous bossanova. Imparfait donc, mais stimulant. C'est sur Mubi pour les curieux.
4/6

Le palmarès

Ours d’or - Magnolia de Paul Thomas Anderson
Immense film auquel je repense souvent depuis l'avoir découvert.

Grand prix du jury - La Rivière de Tsai Ming-liang
Totalement raccord avec l'actualité incestueuse. Une mise en scène incroyable aussi.

Prix du Jury - Petite fille de Sébastien Lifhistz
Ce documentaire m'a ému aux larmes et m'a beaucoup questionné sur le rapport au genre.

Mise en scène - Werner Herzog pour Leçons de ténèbres et Guy Maddin pour Winnipeg mon amour
J'ai associé volontairement les deux films, vrai-faux documentaires, expérimentaux qui m'ont beaucoup séduit. Les deux se trouvent sur Mubi pour les curieux.

Scénario - Hong Sang-soo pour La Femme qui s’est enfuie
Une leçon d'écriture, c'est aussi la limite de mes auto-festivals, HSS rafle toujours un prix.

Actrice - Jeanne Balibar pour Ne Touchez pas à la hache de Jacques Rivette
Je déteste habituellement cette actrice, qui est pour moi le summum du branchouille parisien faussement déglingue. Reste qu'elle est prodigieuse dans ce film - Guillaume Depardieu aussi - et que je voulais lui trouver une place au palmarès.

Acteurs - Bruno Todeschini et Éric Caravaca pour Son Frère de Patrice Chéreau
Deux acteurs époustouflants dans un film peu aimable - c'est peu dire - mais marquant.

Une belle sélection...


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MessagePosté: 03 Fév 2021, 11:14 
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Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
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C'est marrant parce qu'on ne place pas le curseur de la pose arty du tout au même endroit. J'avais beaucoup aimé Rodéo de Mascaro, Divine Love fut une belle douche froide, l'esthétique est léchée mais j'ai trouvé cela totalement désincarné et vain. A l'inverse Balibar, l'une des meilleurs actrice française actuelle, ne surjoue absolument pas. Elle a juste un jeu et une personnalité extrêmement particulière, je la trouve toujours sincère et vraie à l'écran, absolument pas dans la construction d'un personnage qui ne lui correspond pas, et ce depuis le début de sa carrière (j'ai découvert Dieu seul me voit en fin d'année dernière, elle n'a pas varié d'un iota depuis). Après Letourneur, à croire que tu préfères l'asiatique soumise à la française forte en gueule et en tempérament.


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MessagePosté: 03 Fév 2021, 12:36 
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Sir Flashball
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Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
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Lohmann a écrit:
à croire que tu préfères l'asiatique soumise à la française forte en gueule et en tempérament.


Il est temps de canceler Lohmann, là.

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MessagePosté: 03 Fév 2021, 15:20 
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Antichrist
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Donc Balibar joue toujours pareil on est d'accord, c'est une mauvaise actrice.

Sinon que viennent faire les Asiatiques dans cette galère ?


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MessagePosté: 03 Fév 2021, 15:39 
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Karloff a écrit:
Donc Balibar joue toujours pareil on est d'accord, c'est une mauvaise actrice.

Non pas qu'elle joue toujours pareil, mais elle a une personnalité et une présence si forte et unique que cela transcende toujours ses rôles. On pourrait dire la même chose de Huppert, pour autant je ne pense pas que tu la considères comme une mauvaise actrice.

Pour en revenir à Ne touchez pas la hache c'est justement un rôle à l'opposé de ceux qu'elle a eu chez Desplechin, et je vois mal comment on pourrait dire qu'elle joue les deux exactement pareil (j'ai rattrapé Dieu seul me voit et le Rivette en fin d'année dernière, ça n'est pas du tout l'impression que ses deux performances m'ont laissés).

Karloff a écrit:
Sinon que viennent faire les Asiatiques dans cette galère ?

Juste que tu préfères Faye Wong chez WKK ou Kim Min-Hee chez HSS plutôt que Balibar chez quiconque ou un film de Letourneur (je suis même prêt à mettre une pièce sur le fait que tu détesterai Notre Dame ou La Reine des pommes de Donzelli).


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MessagePosté: 03 Fév 2021, 17:26 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23990
Justement je la trouve excellente dans le Rivette, car elle est plutôt dans la sobriété, je la déteste dans Barbara, par exemple, on ne voit que sa performance. Et sinon je préfère mille fois Shu Qi dans The Assassin qui tranche des têtes que Marina Fois qui fait la gueule et est inerte dans Enorme, oui.

J'aime beaucoup La Guerre est déclarée de Donzelli, détesté Marguerite et Julien, pas vu les autres.


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