Forum de FilmDeCulte

T'es nul.

C'est parcequ'il y a des requins de partout... je suis pas habitué, j'ai pas encore l'instinct de survie.

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Je crois que mon grand-père en a un.

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N'écoutez pas Film Freak

Espèce de crapule !

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La bonne nouvelle de ce topic c'est que tba va réaliser un film ! C'est cool ça ! T'as déjà scenar ? Tu comptes tourner bientôt ? Courage en tout cas !

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CroqAnimement votre

Houla j'en suis aux balbutiements, au stade de la croyance, j'ai le scénar et le courage, pour le reste va falloir que je me bouge le cul.

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Je rebondi sur l'exemple de Zad parce que ça me paraît assez parlant. Passemerveille c'est quoi, son troisième court ? J'en connais pas mal qui enchaînent les fausses pubs et les courts "classiques" et qui sont toujours incapable de produire quelque chose d'intéressant, qui font des choses "propres" mais cinématographiquement nulles. A quoi bon ? J'ai l'impression que les films "expérimentaux" de Zad ont été tout aussi (voire plus) formateur pour lui (et quelle vitesse dans ses progrès !) que s'il avait fait sa grammaire en faisant des clips. Je ne vois pas en quoi ses précédents films auraient été moins formateurs et moins pertinents que s'il avait commencé par des films plus "classiques".

Ses premiers films étaient certes ratés (son dernier n'est pas vierge de défaut non plus d'ailleurs) mais au moins ils étaient ambitieux. Et il a pu travailler son style, son rythme et sa poétique (je me souviens d'ailleurs qu'on lui avait reproché des plans tremblants ou mal cadrés là où clairement il essayait de faire autre chose. Si ces films étaient en partie ratés, c'était pour d'autres raisons, des plans "léchés" n'avaient rien à faire dans son projet). Ça aurait été stupide de sa part de se forcer à faire une histoire d'amour classique ou une fausse pub. On n'apprend pas moins les raccords et les champs contre-champs, on ne se pose pas moins ces questions, dans un film expérimental que dans un film classique.
Finalement ce que certains appellent "les bases", ce sont des choses qui s'apprennent de toutes façons avec la pratique, quelque soit le film.

Maintenant, personnellement je suis plus enthousiasmé par quelqu'un qui essaye des choses, part en vrille, tente quand même, plutôt que quelqu'un qui dès le départ, sans pression financière ou commande extérieur, se cantonne à reproduire le tout venant esthétique de la pub et des courts métrages à base de chute rigolote, pour moi ça ressemble à une auto-censure, un rétrécissement intellectuel qu'on s'inflige sans raison. L'idée qu'il faille qu'un réalisateur soit un bon technicien pour devenir un bon artiste ensuite me déplait, l'idée qu'il faille d'abord rentrer dans le moule (alors que c'est justement le moment de s'en foutre du moule, il sera bien assez fort et plus difficile à contourner par la suite) pour ensuite pouvoir être libre dans son art me semble fausse, il n'y a pas de lien entre les deux à priori, et les exemples de ça sont légions.

En fait je pense que la technique est importante, mais seulement celle qu'on se choisi, celle qui nous convient. je ne crois pas qu'il existe une "base" en soit valable pour tout le monde. Si on est rigoureux et précis dans son art, si l'expérimentation n'est pas abordée comme un "faute de mieux", il n'y a aucune raison pour s'obliger à autre chose.

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Pré Carré

D'accord avec tout ça, évidemment.

Exemples en question? Pour le cinéma j'en sais rien, mais il semble que dans les autres arts ça soit au contraire très vrai.

Après je suis pas certain d'avoir compris de quoi vous parliez dans ce topic.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Bah sans trop réflechir je suis sûr que Godard est incapable de réaliser un truc "propre" et "classique", et dès ses court métrages c'est faux raccord et montage sonore décalé à tout va. Ou Lynch qui commence par Eraserhead avant de faire Elephant Man, ou l'exemple de Pialat donné par Tetsuo plus haut. C'est une écriture qu'il faut trouver plus qu'une technique à maîtriser.
Après les limites ne sont pas claires, une mauvaise connaissance des techniques de narration peut bousiller un film pourtant expérimental, mais disons que s'il faut avoir une position de principe, l'idée qu'il faille d'abord faire profil bas face au cinéma ne me plait pas. Je pense qu'on se plante de toute façon sur un premier film, autant le faire selon ses propres désirs et sa propre ambition. L'apprentissage se fera de toute façon, mais au moins il se fera sur des questions et des enjeux qui nous sont propres.

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Pré Carré

Putain, quand on part de des exemples comparés de Vertov et Griffith, c'est dingue de lire ça...!

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Y a aussi un truc qui s'appelle le second degré et qu'il faut être capable de déceler sans que j'aie à rajouter de smiley.

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Soit. Et tu ne le penses pas, en fait...

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

A vrai dire, ne pouvant savoir à quoi ressemblerait le paysage cinématographique d'aujourd'hui s'il s'était davantage inspiré du modèle sociétique des années 20, je ne prétends pas penser "Dieu bénisse l'Amérique" ou "Dieu bénisse l'U.R.S.S.".
Et étant donné que je suis athée, il me serais de toute manière difficile de le penser.

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