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MessagePosté: 01 Déc 2022, 14:13 
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Film Freak a écrit:
De quand date le mail t'annonçant l'expédition? Faut ptet s'inquiéter là. Ça chourre dans ton immeuble ?

Ah, Paris.


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MessagePosté: 01 Déc 2022, 14:21 
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Film Freak a écrit:
De quand date le mail t'annonçant l'expédition? Faut ptet s'inquiéter là. Ça chourre dans ton immeuble ?
17 novembre, donc je viens d'écrire à Aaaardvark.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 14:22 
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Tu fais bien.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 15:22 
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MessagePosté: 01 Déc 2022, 15:41 
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Film Freak a écrit:
Tu fais bien.
Du coup les éditions de l'Oryctérope vont me rembourser et je le me prendrai en "présentiel".

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 15:45 
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Film Freak a écrit:
Ta future dédicace va être salée.

Trop curieux de lire les remerciements d'ailleurs.

Qui-Gon Jinn a écrit:
Oryctérope

Merci pour l'explication.


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MessagePosté: 01 Déc 2022, 16:09 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Film Freak a écrit:
Tu fais bien.
Du coup les éditions de l'Oryctérope vont me rembourser et je le me prendrai en "présentiel".

Putain il est gentil. C'est pas Amazon, j'ai mal pour lui.

Mais cool, au moins j'en vendrai un jeudi pro. L'honneur est sauf.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 16:17 
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Film Freak a écrit:
Mais cool, au moins j'en vendrai un jeudi pro. L'honneur est sauf.
Ah merde non, je l'ai commandé via Déjà-Vu du coup...

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 16:20 
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Et tu, Brute?

Ne va jamais le chercher, comle ça La Procure aura un random exemplaire du livre sur lequel une âme errante pourra tomber par hasard. Even better.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 18:14 
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Ça sent la manipulation d'un mec habitué à gonfler les chiffres du 9h des Halles ça.

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 02 Déc 2022, 16:02 
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J’ai pris des notes.

Et il en fallait parce que (mauvais point) : il n’y a ni filmographie ni index et j’ai été fort marri quand il s’est agi de retrouver des références (« mais bordel à queue, où c’est qu’il parle de sa thèse sur les westerns à l’autre con, putain ? » a-t-on pu entendre dans la maisonnée).

C’est un livre en osmose avec son sujet parce que je m’y suis retrouvé comme devant un film de Bay : ça débute en fanfare, j’en prenais plein la tête, j’étais hypnotisé et lançais des « ah putain, trop bien » jusqu’au premier climax de la fin de première partie avec l’idée de l’influence de la comédie musicale et la manière dont progressivement il est revenu à quelque chose de plus concret en revenant sur Terre après les Transformers… Toutes les infos sur la technique, tout le décorticage du style, de la manière d’amener rapidement des infos jusqu’à la façon dont la vitesse et le mouvement prend d’assaut nos sens, c’est excellent, la description de l’intro de The Rock particulièrement.

Ensuite, il y a l’inévitable ventre mou de la thématique qui est un peu la tarte à la crème des blockbusters avec les histoires de paternité, de transmission, de symbolisme christique... Souvent, j’ai l’impression que tout ce fatras qu’on voit sur les écran (ou qu’on subit) s’explique bien plus simplement parce que tu notes d’ailleurs dans la dernière page du « chemin de croix » avec la standardisation des scripts par une bande de tâcherons qui ressassent le parcours du héros de Campbell à tel point que tout en est évidé de son sens premier. Et Bay se rend souvent coupable de s’associer avec les pires baltringues de l’industrie comme le tandem Kurtzman/Orci ou cette grosse tâche de Akiva Goldsman sur le dernier Transformers.

C’est un peu le point faible de son style et de ses parcours de héros pas si ardus. Même si sur le papier, tu as ces quêtes personnelles, dans sa mise en scène, tu ne te rends jamais vraiment compte de la difficulté des protagonistes à remplir leurs missions vu que tout est sacrifié sur l’autel de l’effet « wow ! » Pas de losers chez Bay. Donc même s’il y a des rappels au chemin de croix ou des pietàs, on sent bien que c’est juste des compositions tellement bateau qu’on peut pas en tirer grand-chose sur la foi.

Par exemple, la figure du traître dans ces films : on est loin d’un Judas, il n’y a pas le lien affectif et la notion de disciple préféré que tu peux avoir dans d’autres films. Quand tu vois Patrick Dempsey dans Transformers 3, il pourrait tout aussi bien porter un écriteau « je suis un enfoiré » et sa trahison est ce qu’on attend de lui depuis le début. À la rigueur, il y a le gentil gogol joué par Dwayne Johnson dans Pain and Gain qui se tourne vers Jésus, mais vu la truffe, on peut en déduire à la rigueur que la religion c’est bon pour les couillons.

Mais c’est un petit ventre mou et c’est pas bien grave parce qu’ensuite il y a un passage sur la figure du soldat et surtout – SURTOUT- celui sur le « corps désincarné » qui finit l’analyse du corpus de belle manière. Sur la première, on sent effectivement la trique de Bay pour l’armée et les uniformes qui contraste donc avec « les hommes d’inaction » ; tous ces bureaucrates qui font rien qu’à mettre des bâtons dans les roues des gens qui font, et qui sont carriéristes, pétochards, imbus d’eux-mêmes…

C’est « politiquement » ce qu’on peut retirer de Bay, une espèce de biais libertarien assez proche au final de Eastwood. Sauf que, et là ton livre l’éclaire bien via deux anecdotes, Bay se rattache à ce qu’il a entendu enfant, à savoir le récit de son grand-père qui trimait durant la Grande dépression, et la peur du Vietnam (qui s’est terminé quand il avait six-sept ans donc bon, une vraie peur de gosse). On comprend pourquoi son amour des uniformes et son rejet des costards-cravates se matérialisent plutôt par des caricatures que des personnages de chair et d’os et qu’il ne capte pas vraiment l’Amérique terrienne, à contrario de Clint, mais de l’Americana, comme tu le rappelles. Ainsi, la critique de la CIA c’est la figure imposée de ce type de rhétorique même chez des droitards assumés.

On sent d’ailleurs là que le fan reprend le dessus et se porte à la défense du réal, je trouve. Dans un effort de déboulonner l’image de gros réac facho qui colle à la peau de Bay, il n’y a pas de rappel que l’assaut sur l’ambassade de Benghazi c’est un peu le sparadrap qui a collé à la réputation déjà pas fameuse de Hilary Clinton lors de sa campagne présidentielle perdue de 2016, année où sort d’ailleurs 13 Hours.
Pas que je pense que Bay soit trumpiste : ça m’a plus l’air d’être quelqu’un qui a un peu la vision d’un candidate à l’élection de Miss France. Il aime les soleils couchants mais pas la guerre, les dictatures et le racisme même si on peut rigoler quand même, hein… Et qui est bien paumé depuis quelque temps à comprendre quoi que ce soit à ce qu'est devenue sa fameuse "Middle-Class" américaine.

Ensuite, on enchaîne sur « le corps désincarné » et l’évolution de la brutalité, du traitement des personnages et un rapprochement avec le futurisme qui est vraiment passionnant. Beaucoup à en dire et concentré en un seul chapitre : j’aime particulièrement la piste du ras le bol au moment de Bad Boys II et des Transformers 4 et 5, et celle sur l’évolution de la censure et de l’aseptisation progressive des blockbusters. Une désensibilisation à la violence par la déshumanisation du numérique.

On a vraiment envie d’en savoir plus mais le tour de montagnes russes est déjà finie et l’atterrissage passe par les critiques isolées de The Island, Pain and Gain et Six Underground. Je n’ai pas lu celle de The Island parce que j’attends de voir le film mais les deux autres sont de solides argumentations - un peu plus basées sur les scénarios ou les concepts à la base des films - qui notent plein de choses intéressantes. Par exemple, pour Six Underground le poids de la star Ryan Reynolds et de sa célébrité acquise avec Deadpool : on s’attend donc à ce qu’il casse le 4e mur et Bay en profite pour insérer ça dans son dispositif.

Les mini-chapitres sur différents sujets comme les pubs ou l’influence de Bay sont aussi intéressants mais c’est dommage d’avoir ces éléments en exergue et pas dans le texte où ils auraient pu alimenter certaines prises de positions. On retrouve du coup dans la charpente du livre celle des films de Bay avec l’atomisation en mini-séquences plutôt qu’en un grand tout. De même, en voyant le chapitre sur les suiveurs, je trouve ça dommage qu’on n'explique pas plus pourquoi Wright avec Hot Fuzz ou le film Lego se détachent du reste. Autant sur Hot Fuzz, j’ai ma petite idée, parce que plus qu’un hommage, on a également un pastiche qui rend la démesure Bayienne complètement hors de propos dans le contexte de la campagne anglaise, additionnée à une critique sur le plan des inclinaisons fascisantes de sa fascination pour les flics (Angel qui remplace la tyrannie du groupe par la sienne), autant sur Lego, je ne sais pas.

Et, a contrario, on a droit à une ligne sur les précurseurs de Bay au niveau du style : à savoir Fincher et Tony Scott mais on n’y explique pas ce qu’il leur doit. Il manque peut-être une remise en contexte historique du ciné de Bay dans le cinéma d’action. Parce que le Rosebud que tu cherches se trouve peut-être au centre de tout ce que tu pointes. Voilà quelqu’un qui a connu son heure de gloire dans les années 1990 en pleine « fin de l’histoire » alors que l’Amérique semblait invincible, et qui depuis a échoué malgré plusieurs efforts à se faire bien voir de la critique. Il a même droit à une chanson de Parker et Stone qui se foutent de sa gueule dans un film -Team America- qui parodie sa période Bruckheimer et qui anticipe bizarrement ses Transformers et Six Underground dans son rapport à la géopolitique.

Et c’est un réal qui finit finalement par alterner « un film pour eux, un film pour lui » avec une des séries les plus conspuées même dans les cercles « geeks », mais qui lui assure à chaque fois une indépendance financière. Pour quelqu’un comme Bay qui semble avoir une obsession réelle à l’idée d’être cool et dans le coup, ça doit quand même jouer de le voir dépassé en termes de thunes et de reconnaissance par des peintres comme Whedon. Ces deux derniers films tentent d’ailleurs de redonner au grand-public ce qu’ils avaient adoré il y a vingt ans.

C’est assez prégnant dans un film que je trouve éminemment désagréable comme Pain and Gain (revu donc après lecture du livre) mais qui est peut-être le plus proche de sa psyché. On voit un héros qui tente d’avoir une certaine respectabilité mais qui est constamment considéré comme un bouffon, comme on voit Bay qui, pour une fois, a un bon script entre les mains (par le bon duo Markus/McFeely des derniers Avengers mais aussi du biopic sur Peter Sellers où ils arrivaient déjà à dépeindre un mec horrible). Et la mayonnaise prend jamais, je trouve mais au moins maintenant, je sais pourquoi. Son atomisation en micro-séquences empêche de faire une montée progressive, arrivé à la moitié j’étais déjà épuisé. De plus, je ne sais plus qui disait que le final reprenait celui de Fargo en se plantant complètement par l’image mais il y a de ça avec son détective privé qui fait la leçon sur la recherche du succès depuis sa propriété privée assez classieuse. Plus encore que le « point de vue de privilégié » dont tu parles en première partie, je pense qu’il y a là « un point de vue de privilégié » qui s’est aperçu petit à petit que ce qu’il vendait c’était de la merde en barre et que même lui allait être mis à la casse.

Bref, pour finir, j’ai adoré le sérieux et les recherches qui n’essaient pas d’anoblir superficiellement le sujet : pas de citation de Baudrillard à la mords-moi-le-nœud qui vient traîner là pour des prunes. Et également le fait que tu tordes rapidement le cou à l’hégémonie de la « lisibilité » dans la critique du cinéma d’action.
Et j’aimerais creuser de nouveau sa filmo avec les clés d’entrée que tu offres, comme cette thèse sur « le déclin du héros du western » dont tu parles en deuxième partie, et qui m’a vraiment porté lors de ma découverte d’Ambulance.

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MessagePosté: 02 Déc 2022, 17:07 
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JulienLepers a écrit:
J’ai pris des notes.

Putain il a fait ça bien!

Citation:
Et il en fallait parce que (mauvais point) : il n’y a ni filmographie ni index

Je me suis posé la question pour la filmographie, en effet. Pour l'index, non, j'avoue. Ou alors j'ai dû me dire que ce serait fait par une autre personne puis rien.

Citation:
C’est un livre en osmose avec son sujet parce que je m’y suis retrouvé comme devant un film de Bay

Haha très bonne comparaison filée à travers la critique.

Citation:
Ensuite, il y a l’inévitable ventre mou de la thématique qui est un peu la tarte à la crème des blockbusters avec les histoires de paternité, de transmission, de symbolisme christique... Souvent, j’ai l’impression que tout ce fatras qu’on voit sur les écran (ou qu’on subit) s’explique bien plus simplement parce que tu notes d’ailleurs dans la dernière page du « chemin de croix » avec la standardisation des scripts par une bande de tâcherons qui ressassent le parcours du héros de Campbell à tel point que tout en est évidé de son sens premier.

Il est évident que Bay travaille des thématiques classiques et universelles mais c'est dans la récurrence de détails et motifs (les bras en croix) et la particularité de certains parcours (tout le principe du personnage dominé qui prend la place du dominant) et le rapport logique entre ses différentes thématiques (perte de l'innocence = sacrifice = Christ et soldat), que j'essaie qui plus est d'étayer d'éléments biographiques, que je trouve sa personnalité.

Citation:
Donc même s’il y a des rappels au chemin de croix ou des pietàs, on sent bien que c’est juste des compositions tellement bateau qu’on peut pas en tirer grand-chose sur la foi.

Ah mais il n'a clairement rien à dire sur la foi, ce qui l'intéresse c'est l'iconographie. Ce n'est qu'un raccourci visuel de plus pour raconter ce qui lui tient à coeur (héros, sacrifice, etc.).

Citation:
Par exemple, la figure du traître dans ces films : on est loin d’un Judas, il n’y a pas le lien affectif et la notion de disciple préféré que tu peux avoir dans d’autres films. Quand tu vois Patrick Dempsey dans Transformers 3, il pourrait tout aussi bien porter un écriteau « je suis un enfoiré » et sa trahison est ce qu’on attend de lui depuis le début. À la rigueur, il y a le gentil gogol joué par Dwayne Johnson dans Pain and Gain qui se tourne vers Jésus, mais vu la truffe, on peut en déduire à la rigueur que la religion c’est bon pour les couillons.

C'est pas aussi simple. Comme je le dis, c'est le seul qui trouve grâce à ses yeux donc ça dit quelque chose quand même...

Citation:
On sent d’ailleurs là que le fan reprend le dessus et se porte à la défense du réal, je trouve. Dans un effort de déboulonner l’image de gros réac facho qui colle à la peau de Bay, il n’y a pas de rappel que l’assaut sur l’ambassade de Benghazi c’est un peu le sparadrap qui a collé à la réputation déjà pas fameuse de Hilary Clinton lors de sa campagne présidentielle perdue de 2016, année où sort d’ailleurs 13 Hours.

Je le dis, non? Que lui prétend que le film est apolitique mais que ce dernier adopte la thèse du "stand down order" que l'administration Obama/Clinton dément.

Citation:
Pas que je pense que Bay soit trumpiste : ça m’a plus l’air d’être quelqu’un qui a un peu la vision d’un candidate à l’élection de Miss France. Il aime les soleils couchants mais pas la guerre, les dictatures et le racisme même si on peut rigoler quand même, hein… Et qui est bien paumé depuis quelque temps à comprendre quoi que ce soit à ce qu'est devenue sa fameuse "Middle-Class" américaine.

Exactement.

Citation:
On a vraiment envie d’en savoir plus mais le tour de montagnes russes est déjà finie et l’atterrissage passe par les critiques isolées de The Island, Pain and Gain et Six Underground. Je n’ai pas lu celle de The Island parce que j’attends de voir le film

Le jeudi 8 décembre à 21h à l'Ecoles Cinéma Club.

Citation:
mais les deux autres sont de solides argumentations - un peu plus basées sur les scénarios ou les concepts à la base des films
Oui c'était en guise de conclusion à la question générale du livre sur le positionnement de Bay, entre réalité et fiction, entre sincérité et cynisme.

Citation:
Les mini-chapitres sur différents sujets comme les pubs ou l’influence de Bay sont aussi intéressants mais c’est dommage d’avoir ces éléments en exergue et pas dans le texte où ils auraient pu alimenter certaines prises de positions.

Full disclosure : ils ne faisaient pas partie de mon plan initial (tous comme les analyses de séquence) mais l'éditeur m'a imposé ces "post-chapitre" pour coller à la ligne éditoriale de la collection entamée par HK Action où chaque chapitre sur les différents mouvements ou genres se conclut par un exemple (une critique d'un film représentatif).

Citation:
On retrouve du coup dans la charpente du livre celle des films de Bay avec l’atomisation en mini-séquences plutôt qu’en un grand tout. De même, en voyant le chapitre sur les suiveurs, je trouve ça dommage qu’on n'explique pas plus pourquoi Wright avec Hot Fuzz ou le film Lego se détachent du reste. Autant sur Hot Fuzz, j’ai ma petite idée, parce que plus qu’un hommage, on a également un pastiche qui rend la démesure Bayienne complètement hors de propos dans le contexte de la campagne anglaise, additionnée à une critique sur le plan des inclinaisons fascisantes de sa fascination pour les flics (Angel qui remplace la tyrannie du groupe par la sienne), autant sur Lego, je ne sais pas.

J'y émets ma théorie : parce que ce sont ceux qui reprennent l'imagerie de Bay avec amour mais distance.

Citation:
Et, a contrario, on a droit à une ligne sur les précurseurs de Bay au niveau du style : à savoir Fincher et Tony Scott mais on n’y explique pas ce qu’il leur doit.

Oui je suis pas rentré dans le détail. J'ai préféré me concentrer sur ce qui fait sa particularité à lui.

Citation:
Bref, pour finir, j’ai adoré le sérieux et les recherches qui n’essaient pas d’anoblir superficiellement le sujet : pas de citation de Baudrillard à la mords-moi-le-nœud qui vient traîner là pour des prunes.

J'ai cité Zizek quand même :D

En tout cas merci beaucoup pour ce long retour détaillé!

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MessagePosté: 03 Déc 2022, 09:41 
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JulienLepers a écrit:
il n’y a ni filmographie ni index

:shock:

Citation:
Bref, pour finir, j’ai adoré le sérieux et les recherches qui n’essaient pas d’anoblir superficiellement le sujet : pas de citation de Baudrillard à la mords-moi-le-nœud qui vient traîner là pour des prunes.

Sympa pour Thoret

Sinon tout ça donne bien envie.


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MessagePosté: 08 Déc 2022, 17:17 
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Abusé que la séance ne soit pas annoncée dans le programme du ciné.

https://pariscinemaclub.com/programmation-et-horaires/

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MessagePosté: 08 Déc 2022, 17:19 
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