Forum de FilmDeCulte

Le bonheur fut de courte durée.

C'est monsieur qui m'a fait la remarque en premier *j'ai mis 5 minutes avant de comprendre de quoi il me parlait*, moi je voulais fêter ses 2000 messages via une tombola virtuelle en section sports. Mais il est déjà à 2057 messages *trop rapide ce chat rayé*

J'ai mis un moment aussi à comprendre... Je regardais le compteur et je me disais... "2047? c'est quoi le truc?"... Et puis d'un coup, flash... Ha bah oui, mais le chat chafouin il aime à faire des blagues, apparaître, disparaître sans qu'on sache jamais où il en est...

_________________

Sinon il y a l'autre Mémoires d'une geisha,

écrit par un auteur japonais et publié chez Picquier en France. Je l'avais acheté et commencé à le lire à l'époque où j'avais lu dans première pour la première fois l'annonce du projet par Spielberg (ça remonte à loooooin), croyant qu'il s'agissait de ce livre-là *ah non ?*. C'est de suite assez différent, plus documenté et proche de la réalité. Et sûrement plus intéressant *mais du coup moins france loisirs*.

Cool je lirai celui-là en complément avant mon article (as-tu vu ce professionnalisme). Tu as lu la "version" américaine?

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Non ça ne m'a pas trop donné envie, finalement.

Par contre le livre de Inoue Yuki, c'est plus du coté du documentaire que du roman, dans mon souvenir (mais je ne l'ai pas lu en entier ).

Bah ça me fera un bon complément. Le Golden est très détaillé (si c'est inventé en tout cas il a de l'imagination) mais ça reste très...un récit divertissant quoi, pas du doc (pas un reproche d'ailleurs). Je verrai ça en plus c'est en poche, parfait.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

En fait ça m'est revenu comme je connais mal Candy (truc de pédé) mais plus le Magicien d'Oz (vachement plus hétéro d'ailleurs), ne trouves-tu pas que Michelle



*éblouissante Michelle devrais-je dire* a un peu de



Pose coaching





Saisissant.

Et évidemment Evil Gong *j'aime bien le truc de l'étincelle porte-bonheur, quelqu'un devrais toujours faire ça dans mon dos quand je vais quelque part*



En sorcière salope (mais plus belle, faut pas déconner c'est une geisha)



Zhang/Dorothy même combat d'innocence pure noeud dans les cheveux ou à la taille (pardon c'est un "obi")





Et Koji et Ken en comparses sympas.



Et Pumpkin en Munchkins version unique? C'est pas innocent une telle ressemblance sonique? Si avec ça je vous fais pas une bonne critique!

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Alors en fait en relisant des bouts du Golden pour revoir ce qui avait été changé, amélioré ou pourrifié par rapport au livre, je suis retombé sur les remerciements et le bouquin a en fait été écrit à partir du vénérable savoir d'une certaine Mineko Iawasaki, "une des plus célèbres geishas de Gion dans les années 60 et 70". A noter que Golden a fait une licence d'histoire de l'art orienté vers l'art japonais, une maîtrise de l'histoire du Japon, et a travaillé pour un magazine japonais à Tokyo. Bon ben a priori il sait de quoi il parle le garçon.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Pour les vrais textes analytiques passez directement à la page 4




Plus tard, j'appellerai mes enfants Archibald et Alistair, Candy, Terry et Capucine. Je leur soumettrai le test sac / pas sac de Drew Barrymore. ça changera des relectures de Martine à la plage.




Pas mal pas mal Watson.




Je maintiens, Ken c'est le prince de la colline, qui n'est pas Anthony qui tombe de cheval mais Albert le bienfaiteur qui devient amnésique, Koji c'est Daniel Legrand, le pourri qui se fait passer pour Albert. Bon il manque juste un raton-laveur et des frères jumeaux, mais la trame est là !




A ce propos j'ai reçu un coup de fil l'autre jour...

Ah bah tiens Citrouille, elle fera Capucine.

Moi je les appellerai Birgitta, Ruslana, Vesna et Ira, je forcerai un public à les noter et à leur donner 12, 10, 8 ou zéro point yeah. Mmmh.



Je te note donc pour le gros plan analyse comparée.



Ah bah et moi ils m'ont même pas appelé! Snif. Tu leur as vendu ça façon "c'est c'ui qui met 4 qui s'en charge"? Il a des news d'une conf Michelle?



Comme quoi je manque vraiment de culture. Candy Candy j'ai bien une amie qui a le coffret de Gwendoline l'enfant-cheveux mais bon...

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Et elles pourront voter pour toi ! Dès 5 ans, elles apprendront à tenir une peluche de sanglier et un bouquet de fleurs dans les bras en écoutant le compte-rendu des votes de jurys corrompus.




Voilà, je prévois en toute modestie un gros plan classé en "culture" et un dossier "De la représentation des ratons-laveur et des citrouilles chez les geishas"




J'ai demandé pour Michelle et Evil Gong, rien de prévu pour l'instant, c'est trop tôt. Comme je ne trouvais plus de synonyme à "fade", "plat" et "tristoune", je me suis empressée de leur filer ton nom *c'est lui l'élu c'est pas ma faute à moiiiii* J'ai vendu ton profil connaisseur du Japon, connaisseur des geishas, connaisseur du roman original et connaisseur des obis.




*tiens ça me dit quelque chose ce nom*

C'est tout moi. Et connaisseur de Yuka Sato, c'est dire si je suis spécialisé en pourriture japonaise.

oui ça marche qu'avec Pandi cette blague *pour la xième fois d'ailleurs*



Une naine de 6 ans avec des cheveux blonds énormes qui tombe amoureuse d'un mec de 27 qui la fait monter sur son cheval. Et sa soeur est méchante, puis devient gentille. Trépidant.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Première critique en exclu sur le net français bébé:
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1423



LE MONDE EST DEVENU UN CERISIER EN FLEURS

Petite Arlésienne depuis la sortie du best-seller signé Arthur Golden, l’adaptation cinématographique de Mémoires d’une geisha a finalement pris forme entre les mains dorées d’Oscars et de dollars de Rob Marshall, auréolé par le succès de son Chicago. Une question se pose néanmoins: Marshall, si à l’aise sur scène (voir les numéros musicaux tous très réussis de son premier film), allait-il pouvoir mener à bien un récit où l’on chante peu, où les danses n’ont rien à voir avec Bob Fosse, et où l’émotion provient des personnages plutôt que de chorégraphies enflammées? Le bilan, sur ce point, est assez mitigé, même si l’on ne tombe jamais dans le pudding d’un Dernier Samouraï. Ces mémoires souffrent en effet d’une mise en scène qui brime leur souffle et castre leur frisson sentimental, à l’image d’un dernier acte assez tarte, point faible également de l’œuvre originale. Pourtant, le spectacle est souvent là. Aux deux opposés de la planète, à la même époque, deux types de showgirls (petites pépées jazzy et venimeuses d’un côté, geishas délicates dans un monde de brutes de l’autre) cherchent un peu de lumière dans un monde où les hommes sont marionnettistes et achètent la virginité des jeunes filles. Et lors de la Danse de l’Ancienne Capitale, tout l’art du réalisateur en ce qui concerne la chorégraphie, le montage et le jeu d'éclairage s’exprime enfin, pour accoucher d’une séquence magique – un peu trop rare dans le film.



NE CHERCHEZ PAS LA GEISHA

Si la mise en scène n’assure pas vraiment sa mission, Marshall peut s’appuyer sur la dream team de la direction artistique. Six nominations aux Oscars viennent garnir le palmarès d’un film beau comme un camion, de la photo léchée de Dion Beebe (Collateral) aux costumes de Colleen Atwood. Un argument qui tient habituellement du cache misère mais qui fait aussi la réussite d’un long métrage jouant essentiellement sur l’illustration luxueuse à la façon des canons classiques hollywoodiens. Ceux qui s’attendent à une relecture des Musiciens de Gion en seront pour leurs frais, les geishas pratiquent la langue de Shakespeare et leur fascinant rituel, minutieusement décrit dans le livre, est généralement survolé comme une belle carte postale exotique. Pourtant, là encore, ce sont les actrices qui sauvent la mise et animent les images d’Epinal. Ziyi Zhang porte vaillamment le film sur ses épaules, et Michelle Yeoh n’a rien perdu de son capital sympathie en bonne fée initiatrice. Mais la plus belle part de gâteau est réservée à Gong Li, dans le rôle de Hatsumomo, serpent fielleux, méduse pyromane et salope lunaire, une méchante bigger than life dans un film parfois engoncé, comme la petite héroïne débaptisée qui voit d’abord la vie à travers les barreaux d’une charrette ou les grilles de l’okiya, puis l’étincelle claquée dans le dos d’une geisha pour porter chance, superstition d’un monde voué à s’écrouler.

4/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

La sequence de la danse est vraiment sublime . Beau film , certes , pas assez "japonais" à mon goût .

Les personnages manquent de profondeur sauf celui de Hatsumoto qui à des moments vole la vedette à Sayuri - je verrais bien les deux actrices echanger leurs places . Excellent eclairage , cadrages trop classiques - apres Collateral justement j'attendais plus de Dion Beebe , à des endroits c'etait presque "Les Feux de l'amour" ( la , j'exagère ) .

A voir mais pas indispensable

Euh Stowiii like miiiine haz neveuh been teuhould

http://www.youtube.com/watch?v=_AQvqsZFgDY

Mais "I can put fist in my mouth" et l'apprentissage de la musique ça m'a fait rire. Beaucoup. C'est peut-être la fatigue

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair