Forum de FilmDeCulte

Evocation de la vie du célèbre trompettiste blanc, qui defraya la chronique dans les années cinquante.

Dégoût et amiration mêlés sous la caméra noir et blanc du photographe renommé d'Abercrombie & Fitch autour d'une figure d'ange manipulateur hors pair, dont le visage porte les stigmates de la came, des abus en tout genre, de son goût pour l'absolu. En terme de documentaire c'est superbe et sans concession, ça évite le voyeurisme dans l'interview croisée des diverses femmes qui ont croisé la vie de Baker car on peut s'empêcher une certaine forme de tendresse pas dupe. C'est aussi un formidable document dépoque sur l'âge d'or des studios, sur une ère dépourvue de marketing ou l'amitié permet le come back, et la douceur de la musique est d'un envoûtement total. Une vraie figure de cinoche en tout cas, plus complexe qu'un James Dean auquel on le raccroche sans trop d'imagination.
5/6

UP!

Vous attendez le biopic avec Josh Harnett ou quoi?

Du calme, il est sorti y a 4 jours, et je vais le voir.

Faut upper pour "Savage Eye" qui n'a plus beaucoup de séances...

Rien à ajouter, c'est captivant et magnifique.

5/6

Et allez le voir au Saint-Germain-des-Près pour découvrir les belles photographies de Bruce Weber dans le hall d'entrée.

J'y vais le 13 aout. J'invite tous les toulousains à y allez d'ailleurs!

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Why there is so much trouble in this world?

Chet baker Let's get lost:

Déjà Chet baker c'est des disques qui ont marqué ma culture Jazz, par là je veux juste dire que ses disques m'ont donné envie d'écouter plus en profondeur la musique Jazz.
Dans les albums CHET et Daybreak (trio trompette / guitare / contrebasse qui lui va à merveille) on ressent toute la galère qui à put être sa vie, l'album est doté d'une émotion extraordinaire.
Bon les bases posé j'attendais donc ce film avec un certains regard, au commande le célèbre photographe Weber, un Noir et Blanc intense, des témoignages et interviews de proches / de la famille et de ses compagnes.
Weber capte l'attention sur Baker et comme le dit DPSR évite le voyeurisme et donc nous sert tout simplement un documentaire de 2H et c'est absolument fabuleux dans le style et intéressant dans le fond.
Coup de coeur : 5.5/6

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