Forum de FilmDeCulte

¿Quién puede matar a un niño? en VO.

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]


J'avais été (très très) légèrement déçu quand j'avais découvert ce film qui bénéficie d'une énorme réputation... Mais bon, c'est assez courant dans le cas de ces films difficilement visibles qui deviennent cultes surtout par leur rareté. Cela dit, le film vieillit malgré tout très bien et je le reverrai avec plaisir.

Je viens de le voir. J'ai beaucoup aimé l'ambiance entre ville fantôme de western et un truc à la Profession Reporter d'Antonioni dans cette espèce de perte des personnages. Et puis le sujet du film est extrêmement fort et son refus de toute psychologisation ou explication le rend encore plus dérangeant. Après le rythme n'est pas toujours au rendez-vous et il y a deux trois approximations de scénar un peu dommage. Mais très bon film d'horreur 70's, qui mérite clairement une réhabilitation.

4.5/6

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CroqAnimement votre

Grosse déception.
J'ai trouvé ça assez con et lourdingue dans son premier degré (putain, le générique de 7 minutes sur les horreurs du monde et les millions d'enfants morts, ça va, on a compris ce que le film veut nous dire...)

La première heure est tout ce que je déteste dans le cinéma de genre : quand TOUT devient prévisible, balisé, interminable, et quand on sait qu'il faudra attendre la fin pour qu'il se passe quelque chose.... Et même si cette dernière partie est en effet assez efficace avec deux-trois scènes bien cruelles, je n'ai JAMAIS cru à toute cette histoire farfelue d'enfants psychopathes (on atteint le ridicule absolu lors de la scène de l'échange de regards, comme si c'était une épidémie).

Encore un "pseudo" film-culte dont le terme est galvaudé.

2/6

Pour moi, c'est la grosse erreur du film : il ne s'éloigne pas assez du bouquin (dans lequel les mômes deviennent fous à cause d'une espèce de poudre jaune). J'aurais préféré une vraie révolte consciente des enfants, plutôt que cette sorte de folie qui les transforme en zombies.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Voilà, c'est juste un film où les enfants sont des zombies... Aucun malaise donc puisqu'il devient nécessaire de tous les zigouiller. Et je trouve le film bêtement maladroit à ce niveau...

Du coup, je me demande s'il existe un film qui oserait montrer un enfant meurtrier sans passer par la case fantastique, mais en abordant ce sujet de front, sans aucun détour. Y a bien les enfants-soldats en Afrique qu'on a vus dans "Blood Diamond" ou "Johnny Mad Dog" mais c'est dans le contexte de la guerre propice à toutes les folies.... Or, je voudrais voir un film racontant un fait divers sur un enfant "apparemment normal" qui a tué une ou plusieurs personnes de façon consciente... Ou bien un film sur un adulte qui a tué un enfant dans un accès de folie et qui finit hanté par son erreur... Bref, c'est bien un sujet tabou et franchement casse-gueule...

Contrairement à vous j'ai trouvé l'utilisation des images d'archives en début de film intéressantes. Ces images quasi insupportables à regarder sont une vraie claque dans le sens où elle placent directement l'image de l'enfant sur un plan dur, réaliste, de colère, souffrance physique et morale, mort, masques de souffrance et choc des corps décharnés contrastant, esthétiquement et symboliquement, avec l'image des bambins utilisés dans beaucoup de films, y compris les films fantastiques d'enfants maléfiques.

On ressent un malaise dès le départ, et les visions des enfants durant le film sont un rappel constant à ce sentiment, troublé de plus en plus par leurs actions, et l'absence de traitement au plan psychologique. Au fil de l'action, les conceptions, symboliques et formelles, sont éclatées, puis détournées.

Au final, et malgré des petits problèmes de rythme cela donne lieu à des images et un discours d'une grande puissance.

Alice Sweet Alice ? Je m'en souviens assez mal (je l'ai vu sur TV6, la chaine qui précédait M6 !!).

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Je trouve ce générique génial en lui-même, très fort... Mais pas forcément bien intégré au film. Le cinéaste regrette d'ailleurs de ne pas avoir placé ce générique à la fin (ça aurait sans doute été mieux).

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