Forum de FilmDeCulte

A cause de certains distributeurs français on avait fini par se résoudre à résumer le cinéma israëlien à des films de checkpoints ou des films de Ronit Elkabetz, ce huit clos d'une claustrophobique heure trente dans un char de guerre en pleine guerre contre le Liban prouve qu'en grattant il existe des cinéastes aux partis pris puissants, filmant la détresse et la résignation de soldats prisonniers de leur pisse et de leur sueur dans une carcasse métallique aux mouvements robotiques et inhumains dont le seul point d'attache à la réalité passe par l'horreur retransmise dans leur viseur. Grande découverte.

5/6

Présence assurée au palmarès avec du lourd

Pitch excellent en tout cas..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ca me rappelle l'excellent "La Bête de Guerre" de Kevin Reynolds.

Lion d or logique pour le meilleur film de la compete

Un huis clos osé et maîtrisé, qui offre un pendant original et non moins percutant que Valse Avec Bachir. C'est brillamment exécuté et bien tendu comme il faut. Le sentiment l'emprisonnement est renforcé par les gros plans, et les transferts de fluides (pisse, larmes, sueur) accentuent le caractère animal du tank, devenu presque métaphore de cette guerre qui engloutit dans ses entrailles.

A voir!

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bel exercice de mise en scène - le film est un huis clos parfaitement respecté qui donne une vraie expérience étouffante au spectateur -, Lebanon manque juste un peu de travail sur la psychologie des personnages - c'est le premier film d'un documentariste et je trouve les persos un peu trop archétypaux.

Mais ça complète parfaitement Valse avec Bachir (le mec est d'ailleurs un ancien tankiste).

4/6