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MessagePosté: 13 Avr 2014, 18:45 
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Schtroumpf sodomite
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Devil May Cry - PS2

Sentiment de plus en plus persistant que la période 128 bits rentre peu à peu dans le retro-gaming. Surtout avec ce jeu plutôt novateur à l'époque et pas mal fondateur pour la suite, dont quelques mécaniques paraissent sacrément poussiéreuses. Notamment tout l'aspect : trouver la clé rouillée qui ouvre la porte derrière laquelle se trouve la pierre magique qui permet d'allumer les lanternes qui ouvrent le portail où se situe l'épée diabolique qui va permettre de etc... Ajoutez à cela une caméra qu'on ne peut manipuler et qui change d'axe à 180° en pleine action, et le décalage est complet. En outre, le jeu est plutôt court (9h en ce qui me concerne), il y a des scènes totalement hors sujet (action sousmarine en mode FPS bien laborieuse, fin chronométrée à la Resident Evil - dont DMC a été un prototype pour les suites) et les cinématiques sont poussives au possible, avec cette façon bien ringarde qu'ont les japonais d'essayer de faire un truc badass (héros kéké et punchlines merdiques). Quand à l'histoire, elle est d'une débilité confondante (y'a genre une pseudo bonnasse dont on se fout qui devient soudain un perso important, puis elle nous trahit, puis elle regrette, puis elle meurt, puis elle ressuscite... enfin bon, n'importe quoi).

Pourtant, après une heure et demi d'adaptation pas facile, j'ai fini par rentrer dedans, et à franchement m'éclater. Le mélange de gunfitght et d'escrime fonctionne assez génialement et permet des variations dans l'action plutôt réjouissantes. L'univers est plutôt réussi, avec son ambiance gothique et j'aime bien l'homogénéité du jeu (en gros on ne quitte presque pas un grand château déglingué sans que ça ne paraisse trop répétitif). Puis l'évolution du perso, assez abusée (à la fin on se bat au corps-à-corps avec un lance grenade) est addictive, bien que ce système n'est ici pas encore aussi peaufiné qu'il le pourrait. Bien sûr, on est loin d'un God of War mais on sent bien, en tout cas, en quoi la saga a du potentiel et peut prendre une sacrée ampleur. Et ça tombe bien, j'ai le 3 et le 4 qui m'attendent.

4,5/6

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MessagePosté: 19 Avr 2014, 12:53 
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Dead Island

Enfin fini. La première chose qu'on peut dire est que Techland ne se moque pas de nous avec un terrain de jeu et une durée de vie immense comprise entre 30 et 40 heures. Mix entre FPS, RPG et Open world, ça a un petit goût de série B bien débile et décomplexée qui est ici totalement assumé et réjouissant. Bien gore, l'équarissage de zombies est assez jouissif d'un point de vue visuel : les membres arrachés, la chair meurtrie, j'aurais jamais pris autant de plaisir à tuer des morts-vivants. J'ai essayé le mode coop, pas très fan. La plupart du temps on se retrouve avec des joueurs qui ont niveau supérieur au notre et nous enlève toutes nos victimes. Sinon, c'est assez varié niveau lieux entre la plage touristique, la ville détruite, la jungle, le laboratoire et la prison et certains paysages sont à couper le souffle. Le côté acquisition de compétences est assez intéressant faisant évoluer le jeu vers un RPG qui enrichit le FPS. Après, il y a des faiblesses, le scénar caricatural complètement raté mais bon c'est secondaire tellement l'intérêt du jeu est ailleurs. Beaucoup aimé les armes, les armes de tir étant secondaires préférant laisser la place à des machettes, battes de baseball, marteaux, sabres japonais, ce qui fait qu'on a plus place à des luttes corps à corps assez intenses et très sanglantes. C'est pas le jeu du siècle, juste un bon jeu très généreux qui en donne pour son argent et ne se moque pas du joueur rapport qualité/prix. Je crois que je vais tester la suite, pas maintenant histoire de ne pas frôler l'overdose, qui est apparemment une version 1.5 mais tout aussi généreuse en termes de durée de vie et massacre de zombies. Et puis pour 15 euros une trentaine d'heures de jeu c'est pas cher payé.


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MessagePosté: 26 Avr 2014, 19:56 
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Oberkampf Führer
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Hotline Miami sur PS VITA

Toujours génial de faire un jeu et d'aimer, de reconnaître que c'est à la hauteur de la hype. J'adore parce que j'ai 34 ans et que c'est un jeu ultra violent, aux graphismes 16 bits (voire 8 bits) avec une musique électro génialissime. Qui se passe en 1989, avec des graphismes 89, mais avec cette pâte adulte. Aussi parce que c'est sans pitié, et qu'on progresse par l'échec, d'où cette énorme satisfaction de finir à chaque fois le nettoyage d'un endroit. Énorme kiff, je le conseille à tout le monde, parce que même si la difficulté sans pitié t'emmerde, tu es capté par le reste, et par les possibilités du gameplay, que tu intègres très vite si tu veux le finir. Fabuleux, j'attends grave la suite.

Ceux qui doutent peuvent découvrir sur Youtube, ou lancer la musique. C'est super influencé par Drive.


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MessagePosté: 26 Avr 2014, 20:30 
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Schtroumpf sodomite
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On peut y jouer ailleurs que sur PS Vita ?

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MessagePosté: 26 Avr 2014, 20:31 
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Sir Flashball
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Tetsuo a écrit:
On peut y jouer ailleurs que sur PS Vita ?


Windows, PlayStation Vita, PlayStation 3, PlayStation 4, OS X, Linux.

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MessagePosté: 26 Avr 2014, 20:44 
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Tetsuo a écrit:
On peut y jouer ailleurs que sur PS Vita ?

Attends qu'il soit soldé sur steam tu devrais t'en tirer pour 2 euros et quelques.

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MessagePosté: 26 Avr 2014, 20:53 
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Oberkampf Führer
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Castorp a écrit:
Windows, PlayStation Vita, PlayStation 3, PlayStation 4, OS X, Linux.


Non, pas PS4. Mais la suite, oui.


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MessagePosté: 26 Avr 2014, 22:04 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Enorme Hotline Miami je confirme. Des purs shoots d'adrénaline ce jeu, une rapidité de fou. Et puis l'ambiance est folle et la musique déchire.

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MessagePosté: 26 Avr 2014, 23:02 
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Schtroumpf sodomite
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Mr.Orange a écrit:
Tetsuo a écrit:
On peut y jouer ailleurs que sur PS Vita ?

Attends qu'il soit soldé sur steam tu devrais t'en tirer pour 2 euros et quelques.


Oui, je vais le mettre dans ma liste, tient.

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MessagePosté: 01 Mai 2014, 03:42 
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Tom a écrit:
Brothers : A Tale of Two Sons (XLA/PC/PSN)

Image


A la fois charmé et déçu par ce jeu que j'attendais beaucoup. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le principe est simple : deux frères à diriger dans un jeu solo, chaque joystick de la manette (ainsi que chaque gâchette arrière, plus rarement utilisées pour les actions) étant attribué à l'un des deux personnages. Évidemment, c'est un maniement impossible : le cerveau n'arrive pas à coordonner deux directions dissemblables, deux fonctions opposées, et deux mains occupées à une tâche différente. Le but, et le plaisir du jeu, consiste en ce va-et-vient entre des périodes de maîtrise (ou l'on parvient réellement à faire fonctionner les deux frères ensemble), et d'autres où la "fluidité" de ce lien se casse.

J'admire beaucoup le jeu pour ne pas avoir rempli sa progression d'exploitation théorique du duo en mode puzzle-game, de challenges ou jeux d'adresses, bref, tout ce qui finalement pourrait décentrer le jeu de ce gameplay de base : diriger les deux personnage en même temps, juste être capable de traverser ce monde à deux. Mais faire le vide autour de ce principe ne suffit pas à le faire briller, et c'est là où le jeu est plus perfectible.

Je me souviens d'une interview, concernant Silent Hill, on l'on disait que la raideur de maniement du personnage était volontaire, pour augmenter le stress devant les situations de danger. J'avais trouvé ça un peu bizarre, en tout cas ça posait question : est-ce qu'on peut se contenter d'un geste soustractif de ce type, posé là au milieu d'un jeu "normal", et considérer que la simple cohabitation des deux est satisfaisante ?

C'est grosso-modo le même genre de gêne que j'ai ici. Le jeu se contente finalement souvent de la difficulté du maniement, sans organiser autour un jeu qui va l'épouser pour en souligner l'essence. Au-delà des défis ultra-faciles et un peu secs qui lorgnent de toute façon vers le puzzle/énigme ("aller chacun actionner un levier"), je ne vois que deux moments où l'évolution à travers ce monde vient flatter la dissymétrie du maniement : l'ouverture des sas à distance pour le frère suspendu dans la mine, et le passage en rappel devant le palais en ruines. Deux moments, en fait, où l'un des frères peut mettre l'autre en danger à cause de la confusion (se tromper et lâcher le mauvais bouton dans le second, par exemple, et par là-même lâcher son frère dans le vide). Peut-être aussi le passage aux loups...

Or la majorité du jeu, même s'il le cache parfois bien, n'est qu'une avancée sans risque. On se rend vite compte que sur un bâton tendu dans le vide, sur le bord d'une corniche, au milieu d'un décor qui se détruit derrière nos pas... il est impossible de tomber. Il suffit de sagement diriger sa manette pour avancer (dans certains passages, de rapides ou de tobogans, on peut même complètement lâcher la manette). Ce qui ramène finalement assez souvent le jeu à son aspect décoratif, dont il a manifestement conscience, l'univers se faisant de plus en plus impressionnant au fur et à mesure de la (courte) aventure, la caméra étant moins utilitaire qu'occupée à dessiner d'immense perspectives... Bref, l'avancée des deux garçons est moins mise en valeur par la capacité de notre maniement, que par sa mise en relation constante avec l'univers qui a été inventé pour eux. Cette tendance générale au descriptif ne va pas sans certains dangers : impression de film interactif traversé en rail, abus de cinématiques (et manie de nous déposséder régulièrement de l'action), tendance au kitsch et au lacrymal.

Une superbe idée de départ donc, de bons réflexes et pièges évités par les créateurs, mais un jeu très frustrant au final - dont je retiendrai surtout une superbe idée-climax dans le tout dernier "niveau", simple et éblouissante (j'avais pas eu un coup sur la tête comme ça depuis le final de Braid).


J'en sors juste, conquis.
L'enjeu du gameplay n'est pas pas un quelconque challenge - ou alors il est émotionnel et pas performatif - mais de rendre dans l'expérience physique du joueur le sentiment fraternel. L'enjeu c'est d'éprouver organiquement le lien dissociatif entre les deux personnages (main gauche/main droite, cerveau gauche/cerveau droit) pour faire l'effort de les unir. C'est une idée qui est entièrement justifiée par l'accomplissement du jeu:
toute cette gymnastique pour finalement éprouver le manque lors de la disparition de la moitié de gameplay qui revient à la fin comme un membre fantôme, idée bouleversante.


Le second enjeu c'est plus simplement d'éprouver, par le gameplay, un univers, sorte de condensé exhaustif du romantisme allemand, qui ne ménage pas ses splendeurs. Ca puise dans le sublime à la Friedrich et dans les vieux contes nordiques. Il n'y a aucune réserve à avoir sur le plan esthétique, c'est une merveille de tous les instants.

Du coup le seul reproche que je ferai au jeu c'est de quitter parfois cette expérience directe de son environnement pour des cinématiques qui sont mises en scène avec un assez franc mauvais goût et à grand renfort de musique larmoyante qui m'ont sorti épisodiquement de l'émotion globale. L'impression d'un deuxième jeu à ce moment-là qui ne fait qu'entacher la luminosité du reste. J'aurai aimé que le jeu aille jusqu'au bout et que la narration se déroule intégralement in game (car quand il le fait c'est très fort).

Mais ça reste une belle baffe.

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MessagePosté: 01 Mai 2014, 04:21 
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Et je tombe sur ce beau texte de Tetsuo:
http://www.chronicart.com/jeux-video/brothers-a-tale-of-two-sons/

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MessagePosté: 01 Mai 2014, 07:36 
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Schtroumpf sodomite
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Aaaah. Je lui ai consacré un dossier dans GAMES #2 aussi.

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MessagePosté: 09 Mai 2014, 11:55 
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Tetsuo a écrit:
Mr.Orange a écrit:
Tetsuo a écrit:
On peut y jouer ailleurs que sur PS Vita ?

Attends qu'il soit soldé sur steam tu devrais t'en tirer pour 2 euros et quelques.


Oui, je vais le mettre dans ma liste, tient.


2.49 $ sur GOG maintenant sinon.

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MessagePosté: 09 Mai 2014, 11:58 
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Pas fini mais cool : Kerbal Space Program. Fais ta fusée, vole, découvre, explore. T'as pas de but précis, tu fais ce que tu veux. C'est dur, c'est compliqué (enfin pas tant que ça, mais la prise en main pique), ça tue. Faut y jouer pour comprendre l'orgasme que tu as quand tu arrives à faire une fusée qui part en orbite, et à faire revenir vivants tes astronautes.


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MessagePosté: 09 Mai 2014, 12:33 
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Schtroumpf sodomite
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Mr.Orange a écrit:
Tetsuo a écrit:
Mr.Orange a écrit:
Attends qu'il soit soldé sur steam tu devrais t'en tirer pour 2 euros et quelques.


Oui, je vais le mettre dans ma liste, tient.


2.49 $ sur GOG maintenant sinon.


OH YEAH ! Thanks !

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