Forum de FilmDeCulte

NO STRESS.
Le rapport c'est que ta phrase me rappelle ce qu'a fait Kechiche pour la Graine, point. On va pas parler du film ici, c'était juste une plaisanterie.

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Ok ok, désolé

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CroqAnimement votre

Première vision à l'instant.

Film de SF français sur les voyages dans le temps avec une troisième guerre mondiale... Et le film a 46 ans.

Envoutant et très impressionnant.

Faut pas chercher à comprendre... ce film c'est la folie.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est vraiment unique ces films où les larmes aux yeux viennent sur les tous derniers instants, autant par la fin elle-même que par la majestuosité de l'oeuvre dans son entier que cette fin nous révèle.

Film exceptionnel d'un réalisateur de génie; tout ce est dit là me donne follement envie de le revoir...

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Preso en la carcel del amor oscura

Découvert car France 2 peut avoir une programmation pas trop débile parfois, en programmant le film juste après leur première diffusion de l'Armée des 12 singes [que j'avais déjà vu en salle] dans les années 90. Ce film est un petit miracle formel et scénaristique.

Vu moi aussi après une quantité innombrables de visons des 12 singes, et ...:

Bon, Ok, c'est formellement magistral, c'est inventif, ça donne un ton, une certaine atemporellité qui illustre bien l'ensemble, les plan son magnifiques, tout, jusque dans les coupes donne un sens à une conception du temps originale (faudrait reprendre la chronologie des conceptions du temps parce que... 62, c'est avant Hawking... Si oui, c'est quand même assez exceptionnel cette façon pour un cinéaste de remettre la spéculation scientifique à sa place).
C'est à la fois sublime et intelligent.
Par contre, j'ai été déçu del'aspect linéaire, qui finalement rend peut-être trop peu compte du choc constitué par le final. Je veux dire... par rapport au Gilliam (qui l'a fait 30 ans après, ok), ça donne finalement trop peu de tension. C'est traité différemment, mais Gilliam joue jusqu'au bout sur cette croyance dans la possibilité du changement, contre l'irréversible, pour faire revenir cet irréversible comme une bombe. Alors que chez Marker, on comprend, par la linéarité, le sens du rêve à la fin. Et du coup, y a pas cette tension entre ces deux conceptions qui traverse la Gilliam.
5/6

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Je vois ce que tu veux dire, mais ça ne joue justement pas en faveur du Gilliam pour moi, car il compte plus sur un retournement spectaculaire et la psychologie de son audience que sur le sens de l'histoire lui-même.

Je ne le découvre qu'aujourd'hui, bien des années après L'Armée des 12 singes que j'aimais beaucoup adolescent, et je réalise que c'est en fait tout un pan du cinéma de science-fiction qui a été influencé par ces 28 minutes, de Terminator à Inception en passant par Source Code.

Et c'est parfaitement compréhensible vu la force du film à partir de rien.

Quelle simple mais judicieuse idée que l'usage d'images fixes et du N&B qui renvoient à la fois aux photos d'un album perso, synonymes de souvenirs (avec parfois plusieurs instantanés d'un même moment et parfois un seul pour un moment donné), et aux clichés de photographes documentant des faits réels pour les journaux, asseyant ainsi le récit dans une réalité avérée, surtout avec l'accompagnement de cette voix-off explicative.

En outre, les compositions du cadre sont souvent puissantes, qu'il s'agisse des lignes de fuites de la jetée d'Orly ou des contre-plongées et de l'obscurité menaçantes du sous-sol qui abrite les expériences et ceux qui les dirigent. De la réalité on passe au cauchemar, avec cette noirceur et ce grain qui marquent.

Le film nous accoutume à son dispositif, poussant parfois le vice au point où j'en venais à me demander "on a vraiment besoin de 50 images de la meuf qui dort?", juste avant...le miracle, ce moment où un œil s'ouvre et l'espace d'un instant, t'en viens presque à douter : s'agissait-il d'un cut, d'un fondu ou bien l'image s'est-elle animée? Peu importe, toi tu l'as vécu. Pour toi, ça a bougé, quel que soit le procédé.

Et cette fin, tu as beau la connaître, quand tu vois les vues du mec en pleine course se succéder, t'es tendax.

Non, grand film.

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OK. Il ne te reste plus qu'à voir Kapo, à dire que tu n'a pas aimé que Rivette avait raison palinodies de la quarantaine, oecunémisme sans risque dans le desert etc... , et tu auras définitivement bouffé le forum (voire le cinéma au point où on en est)

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

C'est cool, mon reuf.

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Surprenant que le roman photo en mode cinéma n'ait pas connu plus de tentatives. Je ne connais que ce film et Colloques de Chiens de Ruiz, il y en a sans doute des tas, oubliés.

La fin de Charulata

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

La partie contemporaine de La Passagère de Munk...par la force fes choses.

De manière plus inattendue Kurosawa utilise brièvement ce procédé pour articuler la charnière entre les deux parties de Je ne regrette rien de ma jeunesse.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre