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MessagePosté: 08 Jan 2009, 01:09 
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Jericho Cane a écrit:
DPSR a écrit:
Va finir tes sous-titres toi...

Si c'est ceux de "Freaks and Geeks", je fais l'amour à Zad.


je ne ferai donc jamais les subs de f&g

(sinon ça prouve que tu lis pas mon blog, je te hais j'ai un contrat sur ta tête)

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MessagePosté: 08 Jan 2009, 01:13 
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Zad a écrit:
Jericho Cane a écrit:
DPSR a écrit:
Va finir tes sous-titres toi...

Si c'est ceux de "Freaks and Geeks", je fais l'amour à Zad.


je ne ferai donc jamais les subs de f&g

(sinon ça prouve que tu lis pas mon blog, je te hais j'ai un contrat sur ta tête)


Viens jouer dans la shoutbox Nouf Nouf


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MessagePosté: 08 Jan 2009, 01:36 
Zad a écrit:
(sinon ça prouve que tu lis pas mon blog, je te hais j'ai un contrat sur ta tête)

Je suis à la ramasse, moi... :oops: :cry:


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MessagePosté: 11 Fév 2009, 13:44 
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Inscription: 09 Fév 2009, 12:31
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5/6

Pour moi, le film évite au final assez finement l’image caricaturale glacée et tristouille du cinéma d’Europe de l’est qu'on a envie de lui coller.
D'abord, en laissant tomber régulièrement ses cadrages symétriques pour des scènes caméra à l’épaule, pas dénuées d’humour (je pense à la scène dans la chambre d’hotel ou le mec paye une pute à son fils), ou du moins où circule un peu plus d'humanité
Et surtout en choisissant deux personnages centraux justement pas caricaturaux, qui ne considèrent jamais comme des victimes, et qui ne se laissent pas abattre. Pas forcément positifs non plus, mais humains. C'est là que le film réussit à éviter le misérabilisme, et devient très fort.

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MessagePosté: 12 Fév 2009, 00:14 
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Twilight a écrit:
Pour moi, le film évite au final assez finement l’image caricaturale glacée et tristouille du cinéma d’Europe de l’est qu'on a envie de lui coller.
D'abord, en laissant tomber régulièrement ses cadrages symétriques pour des scènes caméra à l’épaule, pas dénuées d’humour (je pense à la scène dans la chambre d’hotel ou le mec paye une pute à son fils), ou du moins où circule un peu plus d'humanité
Et surtout en choisissant deux personnages centraux justement pas caricaturaux, qui ne considèrent jamais comme des victimes, et qui ne se laissent pas abattre. Pas forcément positifs non plus, mais humains. C'est là que le film réussit à éviter le misérabilisme, et devient très fort.


A fond les ballons.

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MessagePosté: 23 Mar 2009, 15:28 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Alors que Dog days ne m'avait pas marqué, j'ai été sidéré devant la violence Roy Andersonnienne, la noirceur cadrée à la perfection, et le jusqu'au-boutisme trash qui ne tombe jamais dans la complaisance de cet asile autrichien de damnés bouffés par la haine et la fatalité sans jamais renier sa part d'humainité, même dans ce qu'elle peut avoir de plus moisi.
6/6


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 Sujet du message: Re:
MessagePosté: 06 Avr 2009, 11:12 
Je sais pas si vous êtes au courant mais le Reflet Medicis passe en ce moment une rétro intégrale Ulrich Seidl.

Le hic : toutes les séances sont à 22H.


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MessagePosté: 11 Mai 2009, 21:41 
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Inscription: 03 Déc 2008, 01:24
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Assez partagé à la sortie de la salle. Le film étonne par sa noirceur totale et sans équivoque, trash absolu, le film va très loin dans ce domaine là (ce qui est plutôt un bon point a priori). Bon après je trouve que le film a tendance à garder une sécheresse formelle et émotionnelle qui peuvent rendre le film un peu détestable et démonstratif. Bref l'extrémisme du film le sert comme il le dessert. Pas totalement convaincu donc mais reste tout de même un film fort et à part.

3-4/6

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 13 Sep 2009, 10:21 
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Inscription: 04 Juil 2005, 17:02
Messages: 16802
Localisation: en cours...
les critiques presse sont vraiment navrantes, qui s'en tiennent au seul scénario, finalement, qui ne s'aperçoivent pas de l'immense beauté de la mise en scène, assomptionniste et respectueuse, aussi crasseux puissent être certains motifs (il n'y a en somme que le tout premier plan et la scène de bal costumé qui me gênent, qui restent potentiellement moqueurs, les cornes clignotantes, etc). Il y a quelque chose de la peinture religieuse dans la photo de Seidl, dans ses cadres amples, dans son travail pictural sur le mouvement mécanique, sur l'inscription du corps dans la lumière. Il y aurait une ode à écrire à l'intelligence incroyable de l'étalonnage, qui ne travaille pas sur le raccord couleur mais sur l'émotion pure, dans l'hospice, les déclinaisons de teintes sont impressionnantes et ne font jamais appliquées, je me suis demandé si Seidl n'avait pas tout simplement changé l'installation électrique des lieux, j'ai l'impression que les énormes néons qu'on voit parfois et qui rendent l'image verte, ne sont plus là à la fin, lors du plan final aux couleurs chaudes, oranges et brunes, c'est très impressionnant et d'une lucidité esthétique qui me bluffe...

le film ensuite pose problème à certains égards, laisse perplexe, pas tant dans son fond que dans sa démarche réelle, qui pourrait se résumer à ces plans dans le métro où les passants ne sont ostensiblement pas prévenus qu'il y a un tournage et fixent la caméra sur leur passage. Il y a à la fois ce rapport de performance (les acteurs sont incroyables) mais aussi ce coup de force du cinéma sur le réel, cette ambiguité de cette scène dans l'hôtel par ex, où le père dit que l'argent peut tout et le démontre, et où on ne peut s'empêcher de penser à Seidl dirigeant ce plan-séquence où une actrice se fait effectivement humilier. Il y a quelque chose de malaisant, mais pour autant, Seidl parvient à n'être pas malsain, pas complaisant, il y a ce même recueillement, ce même égard, cette même estime pour les corps filmés qu'il y avait dans Jésus, toi qui sais. On se dit toujours qu'on est à la limite de quelque chose qui relèverait d'une misanthropie immonde, mais il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que Seidl est un humaniste, sorte d'élégie de la misère, d'une humanité belle jusque dans ses bassesses.

pour dire les choses autrement : ne vous fiez pas à l'affiche, dégueulasse, ce n'est pas celle de ce film.

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MessagePosté: 13 Sep 2009, 10:37 
100% d'accord.
Dommage qu'il ait pas été récompensé à Cannes... Et dommage j'aie pas pu voir les autres Seidl quand ils passaient au Reflet...


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MessagePosté: 13 Sep 2009, 14:33 
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Connaisseur

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Ses 1er documentaires sont tout aussi impressionnants de part la mise en scène. Ce sens du cadre bien entendu


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