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Yolande Moreau raconte l'histoire connue d'un homme sur le retour qui ne rêve plus et à qui une une jeune femme, déficiente mentale, va redonner goût à la vie. C'est traité avec beaucoup de pudeur - aucun rapport sexuel - la différence entre le normal et le pathologique est pointée, moquée de façon disons folklorique et sympathique à la fois. Même si Yolande Moreau ne s'engage par sur la voie de ce que la société fait de cette différence, autrement que par du politiquement correct et quelques scènes dans une institution ou Rosette, la "papillon blanc" retourne mécaniquement comme les pigeons qu'élève Henri reviennent eux aussi dans leur cage, les situations éveillent parfois l'intérêt par une incongruité plus légère.

Pourtant rien ne sera épargné par une bande son exécrable, un découpage approximatif, des plans trop longs ou trop courts, une imagerie d'épinal du nord des terrils, du mauvais temps (une très bonne scène quand Henri et ses deux meilleurs clients, plus barjos que les barjos, écoutent religieusement la météo à la radio), des camions à frites à la sortie des usines etc ...

Elle met donc en scène l'opposition entre ce nord d'opérette et la vision plutôt fraîche du "papillon". C'est ni triste, ni gai. Le type ne parle pas, la fille non plus. Tout est du ressenti lol.

Grâce à ces bonnes intentions et un coefficient sympathie je mets entre 2,5/6.

Écris le titre du topic correctement, stp.

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