Forum de FilmDeCulte

Thelma, son mari Dado et leurs deux fils adolescents Gerald et Yuri vivent dans un quartier pauvre de Manille. Ils sont chargés par un service social local de garder des enfants abandonnés avant leur adoption officielle. Le film raconte le moment où John-John, le dernier enfant gardé par Thelma, doit être remis à ses parents adoptifs américains. A mesure que la journée passe, chaque moment avec le petit garçon de trois ans devient de plus en plus précieux.

Film préféré d'Olivier Père parmi la Quinzaine 2007, Foster Child est ... (merde, faut que j'y aille, j'édite plus tard)

4/6

suspense!

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L'autre John après Rambo



J'ai beaucoup aimé. Déjà (y'avait peut-être que moi à avoir cet a priori), c'est pas du tout du gentil film exotique avec des nounous pauvres et des bons sentiments lisses dedans.

Bon les Philippines je suppose que ça reste exotique, y'a des nounous mais rien à voir avec Fran Drescher, y'a du sentiment mais finalement pas tant, et c'est pas juste un coup de coeur Le Parisien quoi.

Brillante Mendoza (qui est un homme, du coup ça fait juste nom de trav de Rio) filme beaucoup à distance, mixe fiction et documentaire (immersion totale), avec nerf puisque l'on assiste à la dernière journée avant la séparation, compressée et crescendoïsée before sunset. Mendoza filme ses deux mondes dès le plan d'intro (les buildings de la ville développée au loin et les bidonvilles à ses pieds) et regarde ses personnages avec honnêteté et grâce. Toute la fin est vraiment prenante et l'héroïne est magnifique (et le prénom de l'actrice est... Cherry Pie *la fille du McMuffin*).

Ca va sortir dans des sous-sols mais c'est très beau. Je le conseille encore une fois à qui aimera.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

ah y'a pas que toi, pour moi c'était déjà rangé dans ce rayonnage-là...

bon éventuellement alors...

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Le label Quinzaine aurait déjà dû t'en dissuader. Bon c'est le film que j'attends le plus du premier trimestre.

Faut changer le titre du topic.

Putain, la critique même pas terminée... Quelle honte.

Bon alors, 8 mois après, je peux dire que c'est un bien beau film en effet... Toute la dernière demi-heure est très forte... Moi aussi, je le conseille aux plus aventureux d'entre vous.

Pas fan du titre français qui fait un peu neuneu, même s'il s'agit du nom du gosse dans le film...

Je suppose que c'est plus parlant que Foster Child mais en plus ça se trompe un peu de sujet en le limitant à celui-ci en particulier.

*cherche un titre génial là*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Même si le film souffre un peu d'avoir été enchaîné juste après un chef d'oeuvre sur l'enfance, c'est un bien beau mélo costaud, poignant à défaut d'être ravageur. La manière dont Brillante Mendoza, qui bosse dans la pub, ce qui ne se voit pas du tout dans sa manière de filmer très docufiction caméra à l'épaule, donne à voir le brouhaha grouillant des bidonvilles sans jamais céder au misérabilisme est sans doute ce dont on se souviendra, plus que le milieu du film sur le quotidien d'une nourrice qui va se séparer de l'enfant qu'elle a éduqué pour le donner à un couple d'américains, même si son personnage reprend soudainement de la consistance émotionnellement parlant dans les vingt dernières minutes.
4/6