Forum de FilmDeCulte

Jingle coup de coeur



Bon ben là c'est pratique, le pitch est dans l'affiche.

Alors si je vous dis home-movie, journal intime à la première personne, bouts de super 8 et folk mélancolique, vous me répondez? Tarnation? Et bien non. Car comme au jeu de Janet, il aurait fallu que j'ajoute "CITROUILLE" en 5e indice. Bref.

Le film a d'évidents problèmes de rythme. Voilà c'est son défaut, on l'encadre et on l'a bien vu. Mais à côté de ça, je trouve qu'il a un très gros coeur, qu'au-delà de ce qu'il peint de l'Amérique, des mouvements hippies 60's au lendemain d'aujourd'hui (tout ça est passionnant, pas tellement parce que c'est neuf ou profond mais surtout parce qu'il y a un vécu et une sensibilité derrière), il y a quelques portraits très touchants, étalés sur des années. Celui d'un gamin devenu adulte (les images de sa pure tronche de gosse aux pieds sales avec des cheveux partout, un bidon ressorti et des grimaces sur la tête sont irrésistibles), ou d'un mec qui filme tout, la mosaïque d'une famille, d'un quartier ou d'une époque.

Allez c'est votre vie faites entrer Frédéric Mitterrand

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et la critique, ça sort aujourd'hui



THE KID STAYS IN THE PICTURE

Home movie, journal intime et première personne, bouts de super 8 et folk mélancolique, les ingrédients nous rappellent à l’excellent souvenir des petites et grandes coupures de Jonathan Caouette. Mais nous sommes ailleurs, à San Francisco, en 1969, dans des rues qui sentent «la cuisine orientale, la sueur et la marijuana». Un gamin de 4 ans, les pieds nus, se livre à des confessions qui contrastent avec sa bouille innocente et pleine de cheveux. Témoignage précieux d’un petit bonhomme, d’une famille, d’un quartier, d’une époque et d’un pays. Ralph Arlyck ausculte l’Amérique, des mouvements hippies jusqu’aux lendemains doux-amers, à travers un documentaire qui prend de la valeur et de l’ampleur avec les années, un temps qui passe et qui donne leur poids aux espérances déçues, aux soifs d’un idéal qui s’est éteint. «C’était une époque où on vous envoyait dans la gueule un fossé entre qui vous étiez, et qui il fallait être», et si, pour l’un des intervenants, «le passé n’est que de la poussière», Following Sean se distingue grâce à sa façon de regarder par-dessus son épaule, l’espace d’une course après un garçonnet ou les yeux posés sur une jolie française qui deviendra une épouse. Si le constat historique n’est pas nécessairement neuf, c’est la sensibilité de cette mosaïque qui fait toute la réussite de ce documentaire très attachant.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Hou merdouille, ça veut dire que j'ai toujours pas fait les photos???

*la fille complètement perdue dans son truc*

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Hop, voilà, c'est réparé

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Oh c'était pas l'urgence de la muerte...

Merci en attendant!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Euh l'attachée de presse mais c'est peut-être une bombe aussi je me souviens plus.

*s'il y a d'ailleurs possibilité d'interviewer le 3e acteur là hein...*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Merdouille!!! Heu oui, heu, je fini mon paragraphe et je m'en occupe... hum...

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