Forum de FilmDeCulte

C'est quand même ambigu... Pas que je veuille minimiser le travail de Selick, mais les nombreux dessins de Burton pour le film suggèrent les plans principaux, par exemple. Ca m'étonnerait pas qu'il ait été là à l'enregistrement de voix, qu'il ait avalisé les storyboard, et il passait sur le plateau.

De toute façon, pour ce film, la question est particulière parce que chez Burton la mise en scène a toujours été une question un peu vague, souvent effacée, et le découpage de Jack, même s'il est nickel, fait un peu la déco la plupart du temps. Ca me rappelle un peu les équipes Disney et leurs réalisateurs au rôle flou : malgré la danse des réals, Disney reste le point commun a tous les films et c'est sa patte qu'on reconnaît, et bien souvent dans la mise en scène même. Car à partir d'un moment, l'approche générale, la façon d'utiliser un décor et de faire intéragir les personnages avec, tout cela induit quand même pas mal de principes de mise en scène d'emblée, à partir du moment où prod et réal se sont mis d'accord sur une forme générale.

Sais pas si je suis très clair...

Oui mais le "débat" lui-même n'est pas très clair à mon avis.

Ça a déjà été dit (Karloff) tout ça c'est jouer sur les mots.
Le plus intéressant est de savoir ce qu'a réellement fait Burton dans "...Monsieur Jack" (enfin bon intéressant... dans le topic de Cannes 2010 y a mieux)
Qu'il l'ait réalisé, produit ou chié, ne changera pas le rôle qu'a eu Selick ou n'importe qui d'autre dans ce film.

Je voulais simplement dire que, dans le cas de Burton, l'affaire est encore plus complexe dans le sens où son cinéma n'est clairement pas un cinéma de découpage et de mise en scène. C'est tout.

Pour moi c'est pas du tout jouer sur les mots... Jack porte la patte de Burton, mais il ne l'a ni écrit, ni réalisé... Il s'est contenté de le produire et d'écrire le poème qui a servi à la base du scénario, ainsi que de designer Jack, Zero et Sally. Je crois d'ailleurs que ça énerve Henry Sellick qu'on oublie que c'est lui qui l a réalisé en disant que pendant la production, Burton c'est à peine s'il passait une fois par mois sur le plateau.
Après, qu'il est une forme de partage de la paternité entre eux et que le film porte la marque d'un auteur c'est net, mais Burton doit être assimilé à un super producteur à la sauce de Lucas sur l'épisode V et VI.

Le tableau des étoiles de la critique est en ligne (bon, c'est tout vide pour l'instant, mais voici le lien) :

http://www.lefilmfrancais.com/images/st ... toiles.png
http://www.lefilmfrancais.com/index.php ... Itemid=161

Un ami exploitant m'a dit monts et merveilles de The tree qu'il vient de voir.

Le nouvel agencement du générique de la quinzaine est tout naze (comme les quatre films que j'y ai vu jusqu'à présent).

Sara Forestier est la pire actrice du monde.

Jericho a perdu tout sens commun cinéphilique depuis qu'il a quitté le forum.

Mais boudiou Art Core n'est pas venu finalement sale lâcheur.

Si si, tu l'es.
Mais bon... En fait je comprends.
C'est aussi ça qui m'a jamais vraiment fait kiffé les Burton, ce côté "pas de mise en scène", "pas de découpage". Genre le mec il a crée son univers, et puis il se balade dedans avec sa caméra neutre et propre.
C'est effectivement (souvent) le cas (Ed Wood étant, par exemple, une exception pour moi).
Après, pour avoir les noces funèbres, sombre purge, je me dis que Sellick a son mot à dire dans la réussite de Mr Jack.

Je pense que le gros problème des Noces funèbres est que c'est vraiment fait sans motivation aucune, en automatique (même s'il y a du potentiel pour faire un truc différent, toute la veine lyrique/romantique à peine effleurée). Mais je le trouve pas mieux ou moins bien réalisé que Jack : je veux dire, chez Selick, la mise en scène est loin d'enculer aussi... Dans les deux cas c'est très fonctionnel (enfin précis, ludique, pas dégueulasse, mais c'est pas ça qui fait le film).

Moi, le côté non-mis en scène chez Burton m'a toujours fasciné, parce qu'il y a quand même un truc, une approche, un mélange de naturel et de respect amoureux pour les personnages qui se ressent vraiment concrètement (ce qui fait entre autres que tous les copieurs de Burton fassent des trucs si froids), et ca passe mine de rien quand même par des question de distance bien choisie, ou du moins au minimum par le fait que le découpage s'en foute, et ne fasse pas grand cas de l'anormalité présumée de ce qui se démène à l'écran - en soi, c'est déjà un geste de mise en scène. C'est, en bien plus ambitieux et construit, tout le principe qui fait la réussite d'Ed Wood...

Ce qui me gêne dans les Burton réçents, c'est que justement ça devient propre comme tu dis, ça choppe des effets, des tics, des facilités. Du coup le tout s'institutionnalise. Ce qui déboîte en un sens dans toute la première période de sa filmo, c'est que c'est une série de plans moyens, de cadres échappant à tout effet de symétrie ou de sur-construction, un sommer d'anti-chiadage en fait. C'est du cinéma très simple, très "pur", c'est sa force. A mon avis, son apport il a surtout été là.

Grosse unanimité sur Another Year :
http://www.lefilmfrancais.com/images/st ... toiles.jpg

J'suis désolé, j'arrive pas à trouver une adresse permanente pour le tableau...

je pige pas pourquoi les 2/3 des journaux qui remplissent ce tableau n'ont rien à faire avec le cinéma.

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Ils ont des services cinéma dans leur rédaction?

Sinon lettre de Godard à Frémaux :

"Suite à des problèmes de type grec, je ne pourrai être votre obligé à Cannes. Avec le festival, j’irai jusqu’à la mort, mais je ne ferai pas un pas de plus. Amicalement. Jean-Luc Godard."

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[quote="]Mais boudiou Art Core n'est pas venu finalement sale lâcheur.[/quote]

mais bien sur que je suis la (dans une tente Quechua au camping mais je suis quand meme la). D'ailleurs je crois t'apercevoir d'où je suis assis pour la projo du Kitano...

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CroqAnimement votre

C'est dommage, j'aurais bien aimé qu'il vienne présenter son film.

Et qu'il explique pourquoi il a flippé de la compétition !

Le couard!