Allez tiens, je viens de voir ce sujet dans un autre topic, je m'y colle:
- Est-ce que vous sentez une évolution de votre plaisir et de votre enthousiasme à voir des films, depuis le moment où vous avez commencé à en voir en nombre ? Honnêtement, ça faisait deux ans que ma passion avait beaucoup baissé en intensité. Je suis comme ça, je suis assez curieux de découvrir de nouveaux secteurs, et une fois que c'est fait, j'ai tendance à me lasser vite et à aller voir ailleurs. J'ai fait pas mal d'autres trucs en échange et j'ai quand même continué à voir plus de films que la moyenne des gens (beaucoup plus, même, vu le niveau abyssal de la curiosité de certains), mais comparé à l'âge d'or vécu en 2008/2009 où je voyais deux films par jour, il y a clairement eu un petit trou d'air. MAIS, récemment, après quelques séances réussies, je me suis repris à m'enthousiasmer par la découverte. Le cinéma asiatique notamment, surtout japonais, me paraît être une montagne de délices et c'est le genre de choses qui peut produire un élan plus général.
- Est-ce que vous êtes progressivement gagnés par l'impression que le cinéma de ces dernières années est de moins en moins bon - ou le contraire ? Ca dépend dans quels pays et quels types de films, mais j'ai l'impression que le cinéma d'aujourd'hui est riche, et comme je n'étais pas là aux époques précédentes, je m'abstiens de juger. 2013 a pour moi été une année formidable, incroyable le nombre de bons films que cette année a pu produire, et le meilleur dans cette affaire, c'est que je suis loin d'avoir tout vu (je vais voir L'Inconnu du lac tout à l'heure et A touch of sin dans la semaine par exemple.) Le cinéma a peut-être perdu la pureté des grands chefs d'oeuvre fondateurs, mais c'est le processus de toute histoire de l'art.
- Est-ce que vous arrivez toujours à vous mater un film d'une traite sans appuyer sur pause ? Je suis ULTRA maniaque, donc quand je suis chez moi, j'ai tendance à appuyer sur pause et remettre un passage assez souvent, parce que j'ai manqué quelque chose à cause de ma propension à vouloir sur-réfléchir et sur-ressentir tout ce qui m'est montré. C'est compliqué à décrire mais ça peut être frustrant car ça peut me couper du plaisir de la spontanéité.
- Est-ce que le plaisir simple de la vision s'est mélangé à d'autres intérêts avec les années ? (je dis ça en partant de mon exemple : l'intérêt historique/analytique est parfois pas loin de prendre le dessus). Non, là j'ai beau chercher, pour mon cas non.
+ Bonus : survivez-vous à une séance dans la poussière de la cinémathèque ? J'adore la cinémathèque mais ma honte c'est que j'habite à 5-6 minutes à pied et que je n'y vais quasiment jamais (sans doute à cause de ma carte UGC à rentabiliser avant toute chose).
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