Forum de FilmDeCulte

Eh bien ma foi, voilà une excellente traduction de titre pour une fois!



Roumanie, de nos jours. Une équipe de tournage arrive dans un village isolé pour un reportage sur des phénomènes paranormaux. A la surprise de tous, seules de vieilles femmes en deuil habitent ce village. Quelle est donc leur histoire ?

Nouvel enfant prodige du boogie qui secoue actuellement Bucarest, Au diable Staline, vive les mariés! tient du vrai cinéma ver coupé aux fanfares que ne renieraient pas un Kusturica. Malaele, pour son premier film, joue la carte du réalisme fantastique, où les fantômes de mariées servent avant tout de moyen pour peindre une Roumanie au lendemain de la mort de Staline, où un bourreau succède à un autre, et où les noces se célèbrent silencieuses, quasiment au nez et à la barbe des canons. Le film compte beaucoup sur cet étrange onirisme, ce cirque foufou, traitant avec intelligence son based on a true story sans que les semelles ne soient de plomb - ici au contraire elles dansent et sautillent, sans qu'il ne s'agisse non plus que d'un machin à fanfares sans plus de profondeur. Très belle surprise.

Ca sort le 18 février.

4-5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Une affiche un peu plus parlante

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Doll, it's a heartbreaking affair

Guillaume Depardieu ressuscité.

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Et Night Shyamalan en joueur de tambour en fanfare.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Lol.

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Absolument adoré alors que le titre pourri et l'affiche hideuse me laissait présager un mix comico-slavo kusturikien un peu basique. Mais j'ai été vraiment surpris par le ton constamment poétique du film et par ce profond désir de cinéma qui le traverse. C'est bourré de petites idees visuelles passionnantes et ludiques. Et puis il y a cette trivialité hilarante toujours au bord de l'hystérie vulgaire mais qui parvient à s'intégrer parfaitement dans la poétique tragico-absurde du film. Superbe decouverte en tout cas !

5/6

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CroqAnimement votre

Wizzz. Sinon le film était annoncé au départ avec une traduction littérale du titre original: Les Noces silencieuses. Je suppose que ça faisait trop de noces le même mois.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Assez déçu quand même entre un début lesté de Kusturica lourdingue et une suite foutraque au rythme improbable où les moments de poésie assez somptueux sont annoncés par une petite musique j'apprends le solfège avec Arvo Pärt. Le hors cadre total et le burlesque issu du muet dans l'interprétation en font un petit bidule de world cinema attachant mais bon c'est pas suffisant...

A noter que dans le dernier quart d'heure le sous-titreur ne te traduit plus qu'une phrase sur cinq *film deux en un livré avec roumain assimil*

3/6

Les guillemets au présent m'ont paru superflu et je trouve l'incursion du fantastique, avec ses fantômes, dispensable, saupoudrée un peu en mode aléatoire dans le récit qui aurait pu se limiter à la chronique de la vie dans un petit village de la Roumanie communiste tant la caractérisation se fait dans l'humour, avec un bijou d'absurdité au coeur du film avec ses fameuses noces silencieuses.

4,5/6

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Une belle surprise ce film. La manière dont le cinéaste traite le silence dans la scène du dîner est magnifique: symétrie de la scène, gros plans sur les regards, une main jouant avec les couverts, l'expression des personnages au moindre bruit, les flatulences etc. Une sorte de travail à la chaîne se met en place afin de passer les meubles, la nourriture, de féliciter les mariés. La figure du père souhaitant à tous prix le bonheur de sa fille est magnifiée par ses défauts: alcoolisme, colère. Malgré la légèreté de la scène le spectateur suit le comportement des convives en surveillant les bruits annonçant l'arrivée des autorités. Les scènes de visites du village par les journalistes englobant le film participent aussi à ce mélange comique et dramatique. Le simple plan d'un tatouage dans le cou nous rappelle la beauté passée et la souffrance d'une jeune mariée mais aussi le fait qu'elle soit une survivante au milieu d'un décors gris qui abritait autrefois un champ de blé.