Forum de FilmDeCulte

Rien à voir avec The Rock.



...mais tout à voir avec Taxi et Fast & Furious. A l'image de Bhoot qui suçait le sang américain de L'Exorciste et japonais de Ring, Dhoom avale tous les clichés du film d'action à bagnole, à peine trempés dans la sauce indienne. Ici un flic, un partenaire particulier, des petasses, et des vauriens-galopins, roule ma poule.

Bon c'est très mauvais. C'est à dire qu'on est vraiment dans le "sous" (le sous action par exemple: c'est comme ailleurs, avec petits tics clips, mais plat et sans punch) avec les figures imposées les plus nulles (le sidekick comique pas comique, les nanas putes qui font le ménage en slip et se douchent avec le tuyau d'arrosage de leur mec), un très mauvais sens du rythme, et de mauvais acteurs.



Abhishek Bachchan (c'est lui là-haut), le héros, fils du legendary daddy Amitabh Bachchan (le papa de La Famille indienne, de Veer-Zaara, héros de Sholay aussi), ne doit avoir du job que grâce aux billes de son père, tant il est dramatiquement nul, avec son charisme bovin de clône de Richard Anthony jeune en pire.

Même les séquences musicales sont pauvrettes...plouf plouf. Bon, il ne dure que 2h09 *s'essuie le front*, et c'est pas détestable, mais c'est quand même pas bien bon.

1+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Du coup, je suis assez curieux de voir la version Bollywood de fight club... Ca se trouve ça?

Ah je suis sûr que ça se trouve même en bas de chez toi dans les bacs dvd, et à 2 balles, après faut voir si c'est pas de la copie toute rayée. Dans le même style, le remake de Old Boy façon Bollywood me dit bien aussi, même si ça sent la daube chiante vue de loin en fait (enfin on sait pas).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Quoiqu'il vient de sortir en février là donc faudra peut-être attendre un peu...enfin vraiment juste un peu...

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Doll, it's a heartbreaking affair

toutes ces qualités sont quand même très françaises. Ca fait chaud au coeur de voir que le niveau moyen du cinéma français est brillamment représenté jusqu'en Inde.

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any man's finest hour, his greatest fulfillment of all he holds dear, is the moment when he has worked his heart out in a good cause and lies exhausted on the field of battle - victorious.
- Vince Lombardi
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Ca fait surtout penser à Torque...

En fait c'est le serpent qui se mange la queue, ce sont des qualités très françaises (bah, à la Taxi tiens) qui sont elles-mêmes des choses mal singées d'archétypes/stéréotypes hollywoodiens. Enfin c'est pas bien quoi.



Ouip mais j'ai pas vu Torque donc j'en ai pas parlé...mais quelle intégrité dites-moi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Tu m'étonnes.

Ouip mais j'ai pas vu Torque donc j'en ai pas parlé...mais quelle intégrité dites-moi.[/quote]

Il faut avoir vu Torque pour comprendre. Torque, c'est un film qui élève à un niveau supérieur de conscience.

Vive Torque.

Le pote gay de ma mère me l'a offert pour mon anniversaire.

Déjà que j'avais pas maté l'espèce de "E.T. Bollywood" qu'il m'a offert auaparavant...

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Torque c'est Nul !

(Mais j'ai quand même le dvd.)

Mon petit avis à l'époque : http://www.mad-movies.com/fiche.php?id=291
(en fait faut lire les 2 derniers paragraphes si vous voulez mon avis)

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Maté les deux tiers de ce super mega succès indien et c'est juste fascinant de nazitude. Genre de Fast and furious version bollywood où on a remplacé les caisses par des motos allant à 50Km/h. J'avoue avoir un petit faible pour la scène de poursuite où un casque de moto atterrit sur le pneu avant d'une voiture de flics et lui fait faire un quadruple tonneau sur l'autoroute. Par contre, pas compris pourquoi il fallait absolument insérer des scènes de danses érotiques entre deux braquages.

Dhoom a beau être nul, c'est totalement décomplexé et assez rafraichissant à voir. Filmé comme un mauvais clip de RNB, ça repousse constamment les limites du mauvais goût. Mais avec une générosité et une candeur qui rendent le film attachant. Aucun cynisme ou second degré ici, on se croirait dans un remake des Charlots version Lassi. Et il y a une espèce de cool attitude assez hallucinante dans la volonté de pousser le curseur toujours plus loin. Mention pour les Laurel & Hardy indiens du pauvre dont l'un veut se taper la femme de l'autre et par la même occasion bouffer ses soufflés aux carottes (ne pas y voir de métaphore culinaire)

C'est too much à un point qui confine au sublime. Une scène est assez symptomatique de l'ensemble. Les motards font un braquage dans un concert et en répandant de l'essence sur le sol créé un couloir de feu pour s'enfuir. Tout le monde est en panique sauf Jai le flic qui, imperturbable, continue à vider son chargeur sur les fuyards alors qu'il est en feu comme une torche humaine. Mais heureusement un collègue arrive et lui vide l'extincteur sur le corps. Evidemment, la chemise est aussi propre qu'en sortant du pressing. Pas une trace de cramé. Le film est constamment comme ça.

Et il faut voir les effets de réalisation kitsch pompant allégrement sur la série 24 heures chrono avec les écrans démultipliés et les ralentis à la Matrix pendant les scènes d'action. Scènes qui sont pas trop mal filmées d'ailleurs mais qui font rire tellement elles sont constamment abusées. Dhoom c'est un peu du Luc Besson tandoori mais qui ne se prend pas au sérieux. C'est indéniablement mauvais mais toujours agréable à regarder. Un film totalement improbable et qui est pourtant devenu un des plus gros succès du box-office indien. De ce pas, je vais me jeter sur Dhoom reloaded et Dhoom3.

1/6