Forum de FilmDeCulte

Employé de boîte de nuit, Youcef s’éprend du danseur d’une troupe queer en tournée estivale.

Je suis rentré dans la salle à la seconde où ça commençait, sans rien savoir ou presque du film. J'ai donc découvert avec étonnement que c'était un bout à bout de trois courts-métrages du réalisateur. Je ne sais pas à quel point le projet était pensé en amont ou fabriqué en montage: le retour de Léo Pochat dans le 3eme film laisse penser que c'était réfléchi, mais le chef op' différent sur le 2eme volet plaide pour un assemblage au fil de l'eau. BREF.

Le premier segment est plaisant, évoquant au tout début une CREVETTES PAILLETÉES réaliste, avant de convoquer le spectre des vieux Lifshitz, Honoré, Jacques Nolot... On se croirait en 2002 et c'est assez agréable. Surtout que Lepingle filme sa campagne comme le Texas et créé une ambiance estivale oisive et lourde qui nous enveloppe bien (surtout à 13h40). Le sketch est également intéressant en montrant un gay (un Yaphet Kotto junior) bien rangé dans sa vie, qui a atteint un Graal d'intégration et de normalisation, mais qui rêve d'un départ sur la route avec les "folles". Inversion des rapports de force culturels, sympa.

Le deuxième chapitre est davantage académique (l'Académie = la Fémis hein) et ne m'a guère touché, si ce n'est pour ce perso principal de jail bait sexy en diable. Mais ça raconte rien de fou.

Le troisième court est le plus long, lui aussi assez classique et avec une tendance au jeu "film d'auteur" sec et fermé, mais y a quelques beaux moments. Mais pareil, trop de fin ouverte, trop de pointillisme, ça ne m'a pas emporté ni même fasciné.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

*check la durée du film* 1h24

Queerification de Qui-Gon Jinn après Feu follet (1h07)


Mieux que tes variations sur l'annonce des scores pendant les coupes : ta faculté à transformer le défaut de s'endormir en qualité à mettre au crédit du film.