Forum de FilmDeCulte

En tout cas j'apprécie vos commentaires.

Il est vrai que le message de deudtens ressemble un peu à celui de mes parents.
Et film freak, si je ne sais pas trop ce que je veux, c'est que je ne veux rien. J'ai dit qu'idéalement je voudrais faire de la réalisation c'est en effet un but que j'espère atteindre "à haut niveau", c'est aussi quelque chose que je ferais au niveau d'un "hobby" quelque soit mon métier. Mais si la réalisation est un objectif, être un "2nd assistant réal sur des tournages sans intérêt" ou faire "des boulots dans la com et la pub" me "conviendrait", étant donné qu'un objectif plus terre à terre serait de vivre de l'audiovisuel avec évidemment en tête le rêve de la réalisation "pro" (je sais pas comment qualifier mais je pense que vous comprenez) et me donner tout les moyens d'y arriver.

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Oui bah je confirme que deud a eu un peu raison de te répondre comme il l'a fait vu ton indécision qui paraît témoigner d'un manque de conviction réelle.

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Ça dépend en fait surtout de ce qui te motive là-dedans : si tu as besoin de faire des films, envie de partager quelque chose, de créer un truc que tu aimerais trop voir et dont l'absence sur les écrans te frustre... Bref, si c'est cette fibre-là qui te démange, assistant-réal peut t'aider pragmatiquement à y arriver, mais il faut bien avoir conscience que c'est un métier aussi proche de la réalisation qu'apiculture : tu fais chef de gare, point barre, au mieux tu intègres les nécessités horaires d'un tournage. Ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas le seul chemin possible, et que le monde de l'audiovisuel, très brutal, peut être assez déceptif si on y cherche un ersatz à ses besoins d'expression artistique.

Désolé je vais être un peu cash, mais rien que la réserve avec laquelle tu formules ton souhait me fait douter de ta niaque. C'est sympa d'être lucide, mais si tu veux vraiment faire ça (de la réalisation), que c'est ton but ultime, si t'y crois pas déjà de tout ton être, que c'est pas déjà le but vers lequel tend chacun de tes gestes, ça rend les choses plus compliquées. Et si tu étais vraiment dévoré par cette envie-là, je pense que tu te poserais moins de questions.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Voilà.

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Nan nan je comprends parfaitement.

Évidemment que c'est ce que je faire, que j'ai la niaque et que j'y crois de tout mon être. À la base j'ai crée le topic pour savoir s'il fallait mettre une chemise à l'entretien (j'exagère volontairement le trait), la tournure que ça a pris est très intéressante et je ne m'en plains pas.
Dans ma tête c'est très clair, c'est ce que je veux et je le ferais, et mes "reserves" sont plus de la "modestie" qu'un manque de conviction, une peur de paraître prétentieux alors que je demande justement votre aide.

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C'est bon vous êtes pris

Entre l'un qui déboule avec ses films tous pourris en disant "Mon but c'est d'avoir l'Oscar" et l'autre qui a peur d'affirmer qu'il veut être réal parce que ça fait prétentieux, y'a quand même du contraste.

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N'écoutez pas Film Freak

Oui ma réponse était premier degré, modulo quelques exagérations : ma vie n'est pas GENIALE, et les gens du cinémas ne sont pas (tous) des troubadours. Un autre bémol : dans mon secteur, on a la sécurité de l'emploi assuré. On trouve du boulot, même naze et chiant, en quelques minutes. Et surtout j'ai la chance d'exercer un boulot qui me plait. Je suis développeur, je fais un métier de passionné. Certes moins passionnant et aventureux que le cinéma, mais c'est pas qu'un truc alimentaire quoi.
Menfin je dis ça, mais j'ai été pendant quelques mois agent de piste à l'aéroport, et ça m'aurait pas dérangé de vivre dans ce genre de métier : salaire bas, mais boulot marrant, et tu sais à quelle heure tu commences et à quelle heure tu finis de bosser. Là, dans ma boite, je décroche jamais vraiment du boulot.

Et oui dans ma réponse ya un côté paternaliste de merde en mode "fais des vraies études plutôt que de suivre tes aspirations d'artiste à la con". D'un côté je trouve ça triste, pas de couilles. D'un autre côté, je trouve ça lucide : te lancer à fond dans des études de cinéma te donne 1% de chances de toucher le jackpot, et 99% de chances de te galérer (et j'ai l'impression que ce pourcent dépend moins de tes compétences que de ta chance et tes capacités de réseautage). Te lancer dans des études plus mainstream te permet (normalement, on n'est plus à une crise prêt) d'être qualifié pour un job rémunérateur avec potentiellement une sécurité de l'emploi, et d'avoir un passe-temps à côté. Avec un passe-temps qui s'appelle Bad Toys II, les gars derrière ce film sont allé rencontré des prods à Los Angeles.

J'aimerais bien suivre la même trajectoire que Douste et Brunet (même si tout ne se concrétise pas comme ils le voudraient, ça fait des expériences intéressantes), mais grâce à mes films que je fais, je me rends compte que j'ai juste pas l'étoffe d'un super réalisateur, et que ça restera qu'une passion. A la rigueur, je pense avoir un bon sens du montage. Je pourrais me lancer là dedans. Mais ça me passionne moins que l'informatique.

Bref : pour moi, partir à l'aventure direct t'empêche de jouer la sécurité. Jouer sur la sécurité ne t'empêche pas de partir à l'aventure par la suite, sans risque.

Teletubbies, as-tu déjà réalisé un court-métrage ?

Désolé pour la réponse qui part dans tous les sens, mais je sais pas écrire.

Si j'étais toi je l'écouterais, TeLeTuBiieS.

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N'écoutez pas Film Freak

Oui mais le Cow-Boy est monteur pour une boîte de prod non ? Je sais pas quelles études il a fait mais ça reste quand même dans le domaine de l'audio-visuel, il n'est pas non plus totalement étranger au milieu.

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Le monde du cinéma, de manière générale, est looooooiiin d'être un milieu de dèche où il est impossible de trouver du boulot. C'est plutôt le contraire... La question, c'est à quel poste (il n'y a effectivement pas la place pour 15000 réalisateurs), et c'est là que revient sur le tapis la question de ses envies. Le paradoxe est là : je me sens personnellement bien plus proche de mes envies de réalisation initiales en enseignant le cinéma et en dirigeant la sélection d'un festival (ce qui ne me fait pas vivre), qu'en travaillant concrètement comme technicien en boîte audiovisuelle pour faire mes heures (qui me font vivre). Ce que je voulais signifier à TeLeTuBiieS, c'est cet écart là : ce n'est pas parce que c'est un métier de l'audiovisuel qu'il te satisfera, l'amour du cinéma a des limites.

+1

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N'écoutez pas Film Freak

Je suis totalement d'accord, je viens juste émettre mon point de vue de manière bourrine pour faire chier un peu.

Sinon ya aussi le parcours du mec qui rêve de bosser "dans le cinéma" (mais ne veux pas être réalisateur) et qui après un master en communication et un master en cinéma (la "fac" comme vous dites), trois-quatre ans de rien à voir (des boîtes de com), trois-quatre mois de chômage, finit par trouver un poste chez un distributeur, en l'occurrence la boîte qui était n°1 sur sa wishlist de rêve. #mavie

Et faut bien dire ce qui est, même si on est très heureux au boulot de manière générale, parfois c'est juste la boulot, et le boulot ça peut être pénible, comme partout.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"