Forum de FilmDeCulte

Let's not play fast and loose with the word "intéressant", shall we?

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Au contraire : il y des noms que je n'ai jamais vu auparavant... Donc supposer qu'untel ou untel gagnera, j'en suis incapable.

Qui mate les Césars où ?

Je pense que la bande à Blissfully va le faire dans son coin, donc si y a éventuellement des renégats qui veulent qu'on mate ça ensemble, faites signe.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pour le moment je matte ça chez moi. Suis open pour ailleurs (ou pour accueillir chez moi, même - enfin, ça dépend du nombre de personnes).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi aussi chuis chaud pour accueillir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Faudrait savoir combien on est, en fait. A priori, 2.5 pour nous

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi chuis chaud pour squatter chez l'un d'entre vous!

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Bon c'est OK pour chez moi.

Je lance l'invite sur Facebook.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bon, les Césars là.

La cérémonie est moins honteuse dans l'ensemble qu'elle pouvait l'être il y a quelques années, mais elle a quand même reservé son lot de perles, entre les sketches qui tombent à l'eau (Bonneton/De Caunes) et les présentateurs qui déraillent en mode "absence totale de respect" (Seigner).

Je comprends pas comment, vu qu'ils ont peu d'argent, ils "investissent" pas dans des sketches plus court. Des fois t'as une bonne idée, un bon petit truc, mais qui s'étale, s'étale...
Réduisez le concept à juste une phrase, puis une petite vanne, et balancez juste derrière une grosse zik en changeant les lumières et en faisant entrer un présentateur sur scène. Tout le monde se mettrait à applaudir et vous couvririez ainsi les blancs, souvent trop nombreux.

Et sinon il faut arrêter, mais alors pour toujours, DEFINITIVEMENT, avec les méta-blagues sur les présentateurs qui font exprès de foirer, avec l'éternelle intervention de De Caunes genre "Bon, les nommés, s'il vous plaît". Ca marche plus, c'est plus drôle, c'est naze, vous le faite à chaque fois !

En ce qui concerne les prix, bah y a eu pas mal de surprises:

- Jean Dujardin qui gagne TOUS les prix au monde... mais pas celui dans son propre pays, où il est pourtant adoré. Et paradoxalement, Bérénice Bejo, jamais primée, qui soudain s'impose ! Pendant ce temps, Omar Sy est mignon mais on est pas non plus devant un grand travail d'acteur

- THE ARTIST qui gagne en meilleur film (étonnant) devant POLISSE, pourtant plus nominé

- L'EXERCICE DE L'ETAT que, comme comme un bouffon, j'ai jamais pronostiqué, alors qu'il gagne plein de prix (c'était à prévoir - il était sur-nommé aussi). Notamment en scénario, là ça m'a vraiment surpris, alors que le film est plutôt une chronique, pas le genre de film qu'on verrait spontanément s'imposer

- Reza/Polanski en meilleure adaptation c'est interdit. Mais j'ai bien aimé le passage surprise de Kassovitz sur scène

- L'ACCORDEUR en court-métrage, c'était prévisible, mais je pensais que la publicité faite à UN MONDE SANS FEMMES lui assurerait la victoire.

Voilà c'est tout.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je n'ai pas vu The Artist, et l’avalanche de tous ces prix me refroidit plutôt. Bérénice Béjo, pour moi, c'est la mort. Mais j'aime beaucoup Hazanavicius.

Je n'ai pas tout vu de la cérémonie (difficile à capter sur internet en train) mais j'ai bien aimé Kassovitz, et la petite Sarah Forestier qui jouait son sketch à fond.

L'Ordre et la Morale méritait son Oscar du scénario, et Polisse méritait bien autre chose que le montage et le second rôle.

Quant à Omar Sy...

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I think we're gonna need a helmet.

Savais-tu qu'elle allait voter Mélanchon ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Hein ?

Sinon, comment peux-tu TOI, faire la faute à Mélenchon ?

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I think we're gonna need a helmet.

Demande à "Sarah" Forestier.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

loool

Bien joué.

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I think we're gonna need a helmet.

Beau palmarès. Très heureux pour les prix de The Artist, mon film préféré de l'année. Tous les prix sont très mérités. Particulièrement heureux pour Bérénice Béjo, qui illumine le film de sa grâce. Un peu déçu pour Polisse, à me yeux le grand perdant de la soirée (plus encore de La Guerre est déclarée, qui selon moi n'avait pratiquement aucune chance de remporter quoique ce soit - j'aime beaucoup le film hein). Très content pour Omar Sy, belle récompense pour lui car le succès et la réussite du film lui doit beaucoup. Et puis s'il fallait récompenser Intouchables par un seul César, c'était bien pour lui. Parfait, donc. Cool aussi pour l'Exercice de l'Etat. Michel Blanc est très très bon mais j'aurais donné le César à Joeystarr. Etonné aussi des prix pour Le Chat du Rabbin et Carnage, vachement généreux... Parfait aussi pour Une Séparation, film exceptionnel que j'adore et qui le mérite mille fois.

Sinon, la soirée, je n'ai vu que la deuxième moitié mais c'était, sans surprise, assez pitoyable...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"