rotary [Bot] a écrit:
sponge a écrit:
La plus grande qualité de la série c'est la tournure des événements. Depuis le 1er épisode, on se dit que Walt va mourir, que sa famille va se faire exécuter, que son beauf va le démasquer. Et non, à chaque fois, un stratagème ou un retournement de situation fait qu'il s'en sort mais en plongeant encore plus dans l'horreur et la tromperie.
La danse sur le fil du rasoir. Séries ou films, c'est le moteur habituel des scripts racontant des double vies. J'aime bien. Dans Breaking Bad, c'est géré correctement. Mais la série a su l'agrémenter d'une descente aux enfers qui fait toute la différence.
Je ne sais pas si on peut parler de descente aux enfers, jamais il ne lutte pour faire machine arrière, il n'envisage jamais de tout arrêter (à part au tout début de la série peut-être). Il y a une part grandissante en lui qui adore le Heisenberg qu'il est devenu et qui regarderait avec condescendance Walter White.
Pour moi, il a passé le point de non retour quand :
D'ailleurs on parle beaucoup de Walter White mais Jessie est bien plus à plaindre à mon sens. De petit délinquant, il se retrouver embarqué dans la grande criminalité en y perdant son innocence au passage. il est dans quelque chose de trop grand et de trop sombre pour lui.
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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
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