Forum de FilmDeCulte

Chic alors !

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Putain t'es un virus ou quoi???? Nijal le cancer de ce forum
On a compris tu l'aimes ce chef d'oeuvre d'humour français mais lâche nous la grappe maintenant.

Et au fait je te le précise au cas ou : c'est pas la peine de m'avertir pour la sortie au Japon c'était une blague.

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T'es complètement OBSEDE par ce film, c'est dingue. C'est de la névrose.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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N'écoutez pas Film Freak

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Une occaz perdue de placer maroille.

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I think we're gonna need a helmet.

Non non.

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Oui, tout ces gens viennent faire ici pour faire du sport.

Au fur à mesure de la progression de ce topic, je confonds Jean-Paul Sartre et Danny Boon (et j'inverse son strabisme divergent, en plus)

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

balance des noms vite....en tout cas j'espère qu'ils voient bcp.

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Nijal, j'aime beaucoup le film, mais là, faut avouer que t'es un peu lourdaud.

Arrêtez de harceler Nijal ; c'est un très bon cinéphile et qui défend "bec et ongles" BCLC face à beaucoup d'incultes.

Moi j'ai une explication au succès de ce film :

Si on regarde les derniers films français à succès (Les Choristes, Amélie Poulain, et BCLC) ils ont un point commun : ils se situent tous dans le PASSE, et mettent en scène des choses aujourd'hui disparues : autorité, morale, gentillesse, naïveté, générosité, fraternité... Voilà donc la clé de ces succès : la NOSTALGIE du peuple pour cette période révolue.

Cela explique aussi la différence entre les critiques "élitistes" et le plébiscite populaire : les élites n'ont pas cette nostalgie, puisqu'ils profitent de la nouvelle donne et ont contribué à la disparition de cet état d'esprit.

Pour revenir à BCLC lui-même, Kad ne change pas seulement de lieu, mais aussi de temps, et même de système politique :
- dans le sud : grosses voitures, boulot épuisant, ordinateurs portables, supérieurs hiérarchiques cruels.
- dans le nord : beaucoup de temps libre, service public omniprésent, pauvreté matérielle qui ne remet pas toutefois en cause la qualité de vie,...

On y voit donc le véritable peuple, la véritable GAUCHE, et non celle aujourd'hui toute puissante du bobo parisien libéral-libertaire.

Petite remarque aussi : tout comme dans Amélie Poulain et les Choristes, aucun immigré à l'horizon dans BCLC, sauf le gentil épicier arabe (Amélie Poulain) ou le gentil Momo qui vend des frites (BCLC).

Voilà donc l'explication du succès de ce film : il correspond à une époque passée dont les français sont nostalgiques, et voudraient retrouver. La prestation gerbante de Line Renaud ou la naiserie du film sont occultés par cette vision d'une France que le public regrette.

Un film donc profondément "anti-système", pourtant mis en avant par le système... si quelqu'un pouvait m'expliquer cette contradiction...

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Moi.

C'est facile et pourtant assez proche de ce que tu dis :

Plutôt que nostalgie, je parlerais plutôt de fantasme d'une chose qui n'a jamais existé.