Forum de FilmDeCulte

Ça faisait une semaine que j'étais pas allé au cinéma donc j'avais envie de voir un film. Les horaires m'arrangeaient, l'UGC Lyon Bastille est pas loin de chez moi, et j'avoue avoir eu une curiosité morbide eut égard aux piètres avis lus sur Twitter. A la séance de 19h15, on était deux dans la salle.

Le principal défaut du film, c'est bien évidemment cet invraisemblable saut de foi d'imaginer un groupe d'amis de 18 ans qui sont fans de l'univers d'ARTHUR ET LES MINIMOYS. Le film fait des pieds et des mains pour montrer que c'est culte pour eux depuis la prime enfance et qu'ils ont gardé ce délire même à l'âge adulte, mais ça ne passe pas.
Au début du film, le héros, sorte de Nicholas Hoult français, porte un costume d'Arthur (et court, poursuivi par les flics ? Pourquoi déjà ?). Chez lui, pour son anniversaire, il est rejoint par ses potes, dont sa copine jouée par la fille de Luc Besson, qui débarque déguisée en Princesse Sélenia du film (personne d'autre n'est déguisé). Il a tous le memorabilia du film et ses potes pour son anniv' lui offrent genre le dossier de presse japonais, le tout avec zéro second degré.
Ce qu'il aurait fallu faire, c'est prendre de la distance sur tout ça: faire une fête costumée où le héros comme un con porte son costume d'Arthur, puis rencontre cette nana qui porte un costume de Sélenia, et hop, ils sont amoureux parce que c'est les deux seuls ados à avoir encore ce délire, et cut, six mois plus tard, ils sont en couple et pour lui faire la surprise elle l'emmène visiter le décor du film.

Bref, c'est pas du tout cette option qui est retenue et ça plombe d'emblée le film. C'est con parce que le groupe (pléthorique - ils sont 7...) d'amis est finalement assez attachant, les acteurs jouent pas si mal que ça et surtout on sent une vraie amitié entre eux. Après, ils sont trop gnangnans et gentillets pour être de vrais protagonistes mais y a un effort d'humanisation qui est pas mal.

Tout le délire autour de la maison du film n'a évidemment ni queue ni tête. Les films ARTHUR n'ayant pas le culte que Besson veut bien imaginer, on se demande un peu ce qu'il a à gagner à raconter cette histoire. C'est même pas comme s'il voulait rentabiliser un décor pré-existant. Incompréhensible. Moi je pensais à l'origine que c'était un film réalisé par des mecs de 25 ans de l'Ecole de la Cité qui utilisaient ce qu'ils avaient à disposition, et non, c'est (soi-disant) écrit par Besson lui-même et réalisé par un vrai adulte, Barthélémy Grossmann.

En tout cas de cette mésaventure pour les héros découle une sorte d'ironie involontaire, où ils sont en quelque sorte... punis d'avoir aimé cette saga.

Mais punis de bien triste façon. S'il y a bien un moment abusé et marrant, et deux jumpscares qui cartonnent, le reste est basique. C'est vraiment de l'horreur fade. Et l'explication qui va derrière est naze.
Bref, objet totalement unique. Je suis ravi de l'avoir vu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah ben je viens de tomber sur ce récit a priori d'un élève de l'école:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

pour tout

Et visiblement c'est pompé sur un court.

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Court déjà interprété par une fille Besson, si j’ai bien compris.

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Que lire cet hiver ?
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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Alors en fait non. Le mec s’est amusé de la ressemblance car il a lui-même tourné un court de traque dans la maison, mais contrairement à ce que Le Figaro affirmait, il ne crie pas au plagiat.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca a l'air magique.

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Netflix les gars, Netflix.

Bordel tout est surréaliste. Et pas du tout étonné d'une part du plagiat (le court part de la même idée c'est quand même pas possible que ce soit le hasard) et d'autre part des conditions de tournage nawak sans parler du népotisme risible (la fille de Besson en premier rôle).

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CroqAnimement votre

La vie est trop courte pour le regarder en entier mais le court c'est juste un film de suspense tourné aux abords de la maison, or il paraît que plein de gens font des trucs autour de cette maison... Après peut-être que Besson ou quelqu'un à l'Ecole de la Cité a vu le court et s'est dit que ce serait pas mal d'utiliser le décor dans un long, mais de là à parler de plagiat...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Peut être pas plagiat mais vu l'historique de Besson c'est tellement pas surprenant.

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CroqAnimement votre

C'est pas la maison de Haute Tension déjà?

Article supprimé sur le site du Figaro, d'ailleurs.

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Que lire cet hiver ?
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Je sais que c'est pas bien mais je trouve bien ridicule qu'on s'offusque d'un plagiat d'idées à deux balles qui n'auraient jamais mérité d'être concrétisées. Qui vit par le glaive périt par le glaive.

Projet qui pue la merde de A à Z!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Au risque d'en rajouter une couche, si on voit ça comme un projet de fin d'études, je suis sûr qu'ils se sont éclatés. Des stagiaires, traités comme tels avec l'occcasion de se faire une expérience de fou, c'est du win-win. T'as fait du son ET de la mise en scène? Il est où le problème?
Si j'en crois son récit, il est maintenant diplômé et fait carrière sur des tournages avec contrat donc l'école a joué son rôle.

Seule l'histoire des cascades me dérange.