Forum de FilmDeCulte

Ok. C'est pas important, mais c'est marrant.

La liste de Carrère a l'air assez chouette

Je me prendrais


Epépé dont j'avais entendu déjà le plus grand bien


Un linguiste nommé Budaï s'endort dans l'avion qui le mène à Helsinki pour un congrès. Mystérieusement, l'appareil atterrit ailleurs, dans une ville immense et inconnue de lui. Surtout, la langue qu'on y parle lui est parfaitement inintelligible. Ni la science de Budaï - il maîtrise plusieurs dizaines de langues - ni ses méthodes de déchiffrement les plus éprouvées ne lui permettent de saisir un traître mot du parler local. Tandis qu'il cherche désespérément à retrouver sa route, le mur d'incompréhension se resserre. Sous les apparences familières d'une grande cité moderne, tout paraît étrange et inhumain. Au plus profond de l'incommunicabilité, Budaï fait un séjour en prison, connaît des amours éphémères et participe même à une insurrection à laquelle il ne comprend décidément rien. Cauchemar oppressant et férocement drôle, Épépé réveille en nous la plus forte des hantises : devenir étrangers au monde qui nous est le plus familier. " Au fil du temps, Épépé devrait prendre la place qui lui revient dans la bibliothèque vivante du XXe siècle, sur la même étagère que Le Procès ou 1984.

Ah oui tiens j'en avais lu le plus grand bien aussi.

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CroqAnimement votre

En parlant de cela, dans les gens vivants, qu'est ce qui vous paraît remarquable, digne d'intérêt ?

J'avoue qu'à part krasznahorkai (Merci Bela Tarr) et dans les morts frais, David Foster Wallace, je n'ai pas lu grand chose qui m'ait étendu, soufflé, bouleversé, mais je lis très peu de très contemporains. Des recommandations ?

P.S. : Carrère est exclu d'office.

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

Si tu lis l'américain, DeLillo.

Dans les écrivains français, Renaud Camus, mais il écrit des choses tellement différentes que cela dépend essentiellement de tes goûts voire penchants.

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There is no such thing in life as normal

Ah tiens j'adore Bela Tarr mais j'ai jamais pensé à lire les romans dont ses films sont adaptés.
Tu conseilles lequel ?

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CroqAnimement votre

Attention, c'est très différent : beaucoup plus explicatif, parfois à la limite du verbeux. Il ne faut pas s'attendre à retrouver l'atmosphère des films de Tarr.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Plus explicatif? Hum, ça me semble évident. Pas réussi à lire le Tango de Satan, le seul que j'ai essayé. Si c'est verbeux, le cinéma de Tarr est quand même très pompeux. Vous vous souvenez de ça?



Dans le genre misérabiliste, c'est costaud.

Je peux pas blairer DeLillo sinon, tâcheron laborieux mais ça n'engage que moi.

Bela Tarr misérabiliste ? Qu'est-ce qu'il faut pas lire.
Bon je tenterai de jeter un oeil à Krasznahorkai pour voir si ça me parle ou pas.

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CroqAnimement votre

Dans le court-métrage oui, difficile de le nier.

Pierre Bergounioux

Le Chevron
La Mort de Brune
Le Bois du chapitre

Je le nie, si.

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CroqAnimement votre

Deux noms :
Chon Myonggwan et son exceptionnel La baleine, un de mes romans préférés de tous les temps.
Et Lyonel Trouillot, dont je trouve la voix singulière et belle.

Bonus : Imre Kertesz, que tu as peut-être déjà lu.
Et Thomas Vollmann, mais je ne le connais pas encore assez pour vraiment en parler.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

William T., plutôt ? (et le T. est pour Tanner)

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ouhla, oui, fatigué moi. Tu l'as lu ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."