Forum de FilmDeCulte

Pareil je suis chaud.

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CroqAnimement votre

Ca a l'air super. Rien que voir des milices Rorschach en mode alt-right, ça prouve qu'ils ont compris le matériau de base.
(Comparé à tous ces gens qui commentent sur internet "Rorschach est mon héro préféré de tous les temps, il avait raison, j'espère qu'ils le respecteront, etc..." Nan mais les mecs, c'était un fasciste ce type. Soit vous êtes cons soit vous êtes vous aussi des nazis. Ce qui n'est pas incompatible).

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Lindelof a un fétiche avec les sectes ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ca m'intrigue de ouf. J'espère que ce sera pas juste une parabole anti-Trump.

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Ce serait cool qu'il fasse une série sur Raël.

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Curiosité attisée par le trailer, j'ai confiance et j'espère que ce sera pas un pétard mouillé.

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Rorsarch me fait penser à tes potes que tu décris parfois sur le forum.

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There is no such thing in life as normal

Ça en montre mille fois trop...mais ça a l'air de tout défourailler.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

SPOILERS ÉPISODE 1

Dès le départ, on sent que l'approche charrie beaucoup de choses thématiquement et dans l'iconographie que va revisiter la série, une suite à un monument de la BD qui était déjà une déconstruction du genre, continuant son uchronie dans une Amérique où les relations interraciales et la police sont toujours sujettes au trouble.

Un film muet donc, qui montre un héros noir (qui a réellement existé d'ailleurs et inspiré le Lone Ranger, héros...blanc), devant lequel se pâme un enfant noir qui va être dépêché par ses parents loin d'eux afin de le sauver. Une sorte de Kal-El du monde réel : ici ce n'est pas pour échapper à la destruction de Krypton mais à l'émeute raciste de Tulsa en 1921 (événement réel donc j'ignorais l'existence jusqu'à hier).
La pop culture passe donc déjà doublement au crible de ce prisme alternatif.

Difficile par la suite de situer précisément le contexte sociétal de cet univers alternatif où les comédies musicales fondatrices (Oklahoma! en l'occurrence) sont jouées par un cast intégralement noir et où c'est un chauffeur blanc qui est nerveux de se faire contrôler par un flic noir (mais où les flingues doivent être déverrouillés). Un monde où le masque n'est plus l'apanage des vigilantes - qui existent toujours - mais où tous les flics en ont besoin pour leur protection.

Un monde où le Dr. Manhattan est toujours sur Mars, où Rorschach a des suiveurs et où Ozymandias est à deux doigts du riche excentrique sénile. Ça le mérite de rendre très curieux...

Après, si le postulat de cette nouvelle incarnation, dans son contexte socio-politique et sa direction artistique (les cols hauts jaunes des flics, le masque de Looking Glass), est prometteur, je mentirais si je disais que l'intrigue de l'épisode en soi ou même sa mise en scène m'avaient enthousiasmé. Il y a même quelques détails (sans doute volontairement) cheap, comme les costumes des autres vigilantes.

Disons qu'après les louanges faites par ceux qui ont eu la chance de voir les six premiers épisodes, ce pilote est loin d'être le slam dunk que j'attendais. Mais apparemment, ça décolle vraiment par la suite.

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Assez déçu aussi de mon côté. L'intro est géniale (le film muet puis l'attaque derrière) puis après j'ai trouvé ça finalement presque banal, une petite ville, une menace et des flics masqués qui s'organisent. Ce qui est vraiment intéressant c'est le décalage à partir de la BD où on est clairement pas dans une adaptation mais dans une espèce de suite avec Rorschach devenu une icône terroriste, les scènes cheloues avec Ozymandias, la ref discrète à Dr Manhattan...
Mais j'ai trouvé ça presque "vulgaire" ça m'a étonné de Lindelof, je m'attendais pas à une approche finalement si action et presque basique. Je m'attendais à quelque chose de plus dark, plus sérieux, plus complexe je sais pas, ça m'a étonné et j'ai pas trouvé ça dingue. Après il y a des choses très fortes qui interrogent un max comme cette image finale d'un noir qui pend un blanc (et le détail génial du dernier plan, le clin d’œil parfait). Bon le casting est très cool et ça donne quand même envie d'en voir plus Donc on va attendre de voir où ça va mais je suis pas du tout soufflé pour le moment.

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CroqAnimement votre

Je rejoins le convaincu. Comme dit Freak, ce qui est fascinant c'est les paramètres de l'univers, qui semble à la fois heureux et troublé - comme le monde réel, en quelques sortes. Il y a plein d'images paradoxales (comme les flics masqués par exemple) qui font qu'on ne sait pas exactement comment se situer. A d'autres moment le trouble moral devient plus lisible (Regina King qui dézingue le mec) mais dans l'ensemble c'est fort car ambigu et on a hâte d'en savoir plus sur les rapports de classe, de couleur de peau, politique, etc.

En plus j'adore les uchronies donc là c'est du caviar (étonné par contre de voir que Gerald Ford a eu le temps d'être président dans cette timeline. Si Redford est là depuis "30 ans", il a été élu en 1988, donc ça veut dire que Nixon a dû mourir (ou démissionner) avant la fin de son mandat 1984-1988).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai vraiment kiffé aussi. Je savais pas que Reznor était à la BO, du coup j'ai bandé tout l'épisode.
Et je suis toujours in love de Regina King depuis Southland.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Episode 2 qui creuse trop peu les mystères teasés à la fin du 1. Mais ça vaut une nouvelle fois pour la radiographie de ces U.S. alternatifs, avec sa police violente envers des minorités blanches "innocentes" et ces trigger warnings télévisuels sur tout ce qui pourrait offenser dans "le programme qui va suivre".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi ils m'ont conquis avec les journalistes volants.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique