Forum de FilmDeCulte

Encore un très grand film du maître qui traite de la prostitution. Le film tourne autour des rapports tendus entre la tenancière d'une maison de geishas et sa fille. Un scénario aux ramifications multiples et brassant de nombreux personnages secondaires permet aux auteurs de montrer les différentes conséquences humaines de la prostitution, sans faire tomber l'oeuvre dans le misérabilisme. Les héros ne sont pas réduits à des archétypes, même la mère maquerelle n'a justement pas grand chose d'un personnage de mère maquerelle...La mise en scène est l'oeuvre d'un immense artiste qui se refuse à toute dérive ostentatoire. Il faut voir la discrète aisance avec laquelle la caméra se déplace dans cette maison, lieu quasi-unique de l'action, microcosme qui permet aux auteurs de cristalliser les multiples intrigues de l'histoire qui est par ailleurs d'une richesse et d'une concision inouïes (bravo également aux scénaristes Yoda et Narusawa). Il faut voir aussi l'étonnante crudité de certaines scènes, une crudité toujours frappante (les séquences les plus violentes arrivent souvent sans préambule) mais jamais complaisante. Les acteurs sont tous excellents, en particulier la jeune Kinuyo Tanaka.
Si le propre de l'art des grands maîtres est de montrer la complexité du monde avec la plus apparente des simplicités, alors Une femme dont on parle est le film d'un grand maître.

1/6

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Un très grand film en effet.

chouette une réaction

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

En fait j'aurais bien réagi mais je l'ai pas vu celui-là *genre je les ai tous vus*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bah explique !

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N'écoutez pas Film Freak

j'ai mis cette note absurde pour avoir une réaction vu que quand j'ai envoyé mon avis sans note, il a eu 0 réponse. c'est con. ou pas.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

J'ai dû rater ton post la première fois. Ton texte est vraiment trés bien, c'est domage d'être obligé d'avoir recours à ce genre de stratagème pour avoir une réaction sur ce forum... Mais bon, ça a marché.

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N'écoutez pas Film Freak

Mais le 1/6, c'est contradictoire avec ton avis enthousiaste...

C'est pas comme les notations américaines (A+, B-, C, etc...)... On note par l'inverse ici... Donc tu voulais mettre 6/6, non ?

le truc c'est que je rigolais en fait.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Donc c'est 1/6 à ta tentative d'humour.

Et ce topic de devenir le topic Mizoguchi qui aura finalement reçu le plus de réponses sur le forum.

Sinon Skip, c'est surtout que Mizoguchi reste finalement assez "méconnu" en France (et a fortiori ici), plutôt dans l'ombre de Ozu et surtout Kurosawa, alors qu'à mon sens c'est le plus grand réal japonais de l'histoire si on doit jouer au jeu de c'est-qui-le-plus-fort, et certainement un des 5 tout court en fait.

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Doll, it's a heartbreaking affair

lol
Ca craint !

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N'écoutez pas Film Freak

surtout celui-là malheureusement pas édité en dvd à ma connaissance.

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