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MessagePosté: 02 Déc 2013, 01:17 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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C'est marrant ce que tu écris: je crois que c'est justement ça que j'aime dans son cinéma, le côté foutraque et généreux, le trop plein d'idées, d'énergie, de genre.


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MessagePosté: 02 Déc 2013, 01:41 
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C'est le problème de tout cinéma baroque, je suppose : à quoi mène le bordel ? Dans ce système, il n'y a jamais de fin satisfaisante (à moins de littéralement envoyer le bordel se faire voir, comme à la fin de Juliette des Esprits, mais bon...). Le fait que le film soit confiné, de multiples façons (par l'univers et le décor, par l'image sur-léchée qui ne laisse rien s'échapper, par le scénario qui vient tout justifier/expliquer/prendre-en-charge), ne doit pas arranger les choses pour moi.

Dans l'interview aux Cahiers, Bong Joon Ho dit que le film est très marqué par le Labyrinthe de Pan. C'est marrant qu'il dise ça, parce que je trouve que c'est très vrai, les deux films m'avaient exactement laissé la même sensation (trop plein jusque dans sa sur-signification, trop rempli et étouffant, trop chiadé/sfxé). Mais la violence avait au moins dans le film de Del Toro une teneur réelle (ça reste encore aujourd'hui l'image que j'ai dans la tête concernant la violence fondamentale du franquisme), là où dans ce film elle me semble n'être qu'un élément d'oppression de plus.


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MessagePosté: 02 Déc 2013, 07:40 
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Snowpiercer est aussi plus léger et se prend moins au sérieux que le Del Toro, qui a un cadre finalement beaucoup plus balisé et classique. ça le rend pour moi plus digeste (et je trouve la violence dans le labyrinthe de pan vraiment too much pour le coup).
Dans Snowpiercer, je me dis qu'on est dans de l'onirisme et du délire assumé même si ce n'est pas explicité comme ça dans le récit. Je ne sais pas d'ailleurs si Bong Joon Ho est vraiment intéressé par ce truc de lutte des classes. C'est vraiment un cinéaste qui veut avant tout fasciner, par l'action, le suspense etc...


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MessagePosté: 02 Déc 2013, 09:36 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
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Jack Griffin a écrit:
Dans Snowpiercer, je me dis qu'on est dans de l'onirisme et du délire assumé même si ce n'est pas explicité comme ça dans le récit. Je ne sais pas d'ailleurs si Bong Joon Ho est vraiment intéressé par ce truc de lutte des classes. C'est vraiment un cinéaste qui veut avant tout fasciner, par l'action, le suspense etc...

Oui mais alors c'est problématique. S'il fait un film qui veut me concerner sur la lutte des classes (au point de m'emmerder avec un dialogue de trois plombes à la fin), il faut qu'il s'y intéresse aussi.


Sur la lutte des classes, lu deux trucs assez intéressants hier soir :
Yal Sadat, Chronicart a écrit:
Snowpiercer cerne justement le rapport du cinéaste au politique. Dans ce bourbier serpentin, une fois de plus, c'est une forme d'héroïsme trouble qui est en jeu. Bong Joon-ho dessine toujours un rapport malade du peuple à ses propres causes. Les pères et mères combattant seuls pour leur descendance ont défini chez lui un modèle d'humanisme ambivalent : l'abnégation est sans borne mais toujours problématique (...). L'héroïsme est monstrueux, même si la compassion est sauve (celle des personnages entre eux, et de l'auteur à leur égard). Et dans tous les cas, la menace extérieure agit comme dans les meilleurs films de genre paranoïaque ou horrifique : le monstre, la folie ou le pouvoir aliénateur ne renvoient pas à un mal défini, circonscrit, mais plutôt à un fléau absolu, sans visage. Le Léviathan s'impose sur le chemin des losers pour les sommer de s'allier et, justement, de devenir meilleurs.

Cette même mécanique est à nu dans Snowpiercer. Et Bong Joon-ho la transcende, allant cette fois jusqu'à vérifier si, au bout du conte, ses spécimens gagnent effectivement en vertu devant l'adversité. Le projet du film est de répondre à la question progressivement, et avec pessimisme. Peu à peu, l'avancée des mutins se joint à un désenchantement par étapes : à mesure que les innocents gagnent du terrain, ils se changent en coupables. Car tout n'ira bien sûr pas de soi une fois passé le sas interdit, séparant insurgés et puissants. Assez pervers, le principe de cloisonnement autorise le mensonge au public : on lui vend un ennemi tout désigné - Wilford est évoqué maintes fois comme foncièrement diabolique -, pour finalement remettre en cause sa perfidie intrinsèque. Opérant comme un lent glissement subreptice de Marx à Baudrillard, BJH révèle alors la sauvagerie du clan rebelle, assimilé au système global.

Je trouve qu'il voit plus dans le film que ce qu'il propose, cela dit... (la perfidie de Wilford n'est pas réellement remise en cause - le doute on le précède de beaucoup, dès qu'un personnage nous dit qu'il ne faudra pas le laisser parler. Quand on arrive à sa porte, a déjà fait ce chemin mental-là).


Et un autre, dans une critique très positive du film :
Vincent Malausa, Cahiers du cinéma a écrit:
Sous la houlette du leader Curtis (Cris Evans), le film se lance comme un traditionnel récit d'insurrection (montée de l'oppression dans l'exposition / explosion dela violence / lancement de la charge des révoltés) avant de s'épurer en une espèce de survival frénétique marqué par l'instabilité de ses enjeux. Épaulé par un expert en explosifs junkie et sa fille (...), le héros se vide peu à peu de son potentiel révolutionnaire, la dynamique de groupe s'étiole et le récit semble ne plus répondre qu'à des impératifs d'immédiateté extrêmement volatiles. Pour Bong Joon-ho, cela revient à multiplier les ruptures de ton les plus brutales (...) comme une fiction chorale sèche et déréglée, comme si chaque personnage avait sa propre vitesse, sans qu'aucune ne s'accorde à l'autre, produisant un étrange bouillonnement d'énergies.

Je serais plus convaincu par ce trajet-là, mais il me manque alors une fin qui en accomplisse la mutation - quand le final actuel ramène les enjeux révolutionnaire au centre, ce qui couillonne un peu ce qu'il décrit (mais Malausa s’extasie sur le coup des enfants, donc à partir de là on peut pas être d'accord...).


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MessagePosté: 03 Déc 2013, 08:20 
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Inscription: 04 Juil 2005, 14:47
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Je suis plutôt d'accord avec Malausa même si au final je prend du plaisir (moins vers la fin un peu lourdingue même si quelques détails sont sympas).
Yal Sadat en fait trop sur ce qui me parait être une toile de fond et des choses régulièrement utilisées dans beaucoup récit de SF. Et puis il ramène tout au réalisateur en oubliant l'apport des auteurs de la BD.


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MessagePosté: 17 Juin 2016, 23:02 
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Sir Flashball
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Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
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Mouaif.

Bong, je suis fan, j'adore le tryptique Memories of Murder, The Host, Mother (et son premier, Barking dogs never bite est pas mal non plus), et donc j'avais pas mal d'attentes ici.
Et s'il y a plein de trouvailles superbes (les torches, le visuel en général, le fight à la hache), je trouve l'ensemble foireux, principalement parce que Bong ne sait pas diriger en anglais (Bell est insupportable ; et mention spéciale au monologue à se pisser dessus de Chris Evans sur la chair des bébés qui est meilleure que celle des adultes), et que son humour, si juste quand il tourne en coréen, tombe souvent à plat ici.
Et puis quelle fin de merde !

3.5/6

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MessagePosté: 17 Juin 2016, 23:10 
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[quote="Castorp"]Bong, je suis fan, j'adore le tryptique Memories of Murder, The Host, Mother (et son premier, Barking dogs never bite est pas mal non plus), et donc j'avais pas mal d'attentes ici./quote]
Tryptique?


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MessagePosté: 18 Juin 2016, 09:51 
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Sir Flashball
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Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23448
Oui, j'aime bien les mettre ensemble, je trouve qu'ils se répondent pas mal au niveau de ce qu'ils racontent des névroses coréennes.

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MessagePosté: 08 Jan 2017, 23:44 
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Petit joueur
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Inscription: 04 Jan 2017, 21:01
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La vie en société est elle si monotone et prévisible que le parcours qu’emprunte ce train chaque année ?

Snowpiercer – Le Transperceneige décrit une nouvelle ère glaciaire qui apparaît en 2031. Les derniers survivants ont pu se réfugier à bord d’un train condamné à tourner autour de la Terre sans s’arrêter.

Un nouvel OVNI (oeuvre visuelle non identifiée) est mis sur les rails par Joon-ho Bong et ça roule plutôt bien. A peine le temps d’une courte introduction textuelle et on embarque directement pour un voyage de 2h06 qui se promet quelque peu mouvementé.

Il y a 2 sens de lecture à ce film :

Le premier est un film d’action peu banal. Un groupe de personnes démunies à l’arrière d’un train (surnommés les queutards) veut mener une révolte afin d’arriver à l’avant et avoir les mêmes privilèges que les autres classes.
Ce point de vue nous livre quelques clins d’œils à l’univers vidéo-ludique. En effet, c’est à la manière d’un FPS, que se déroule par exemple une des batailles « nocturnes » du train. Le spectateur accompagne le protagoniste niveau par niveau (illustrés par les wagons) jusqu’à la fin du jeu. Une fin qui ne vous apporte pas forcément satisfaction car on vous apprend que vous pouvez recommencer la partie avec un niveau de difficulté plus relevé, mais qu’il n’y aura aucune nouveauté. Reste tout de même une fin alternative si vous avez fait les choses dans l’ordre…

Image

Le second semble nous peindre un tableau beaucoup plus sombre et inquiétant : Comment résumer à échelle réduite, ce qu’il se passe dans le monde actuel ?
Cette fois ci, ce point de vue peut simplement se résumer à sa couleur… je m’explique. Si on observe bien, on peut remarquer que le jaune est très présent dans tout le film. C’est d’ailleurs la toute première couleur que l’on peut découvrir dans l’environnement très sombre et gris des « queutards ».
Elle symbolise la puissance teintée de traîtrise via la femme de l’avant du train (secrétaire du grand patron) qui vient enlever son enfant à la pauvre Tanya.
Mason (apparenté à une 1 ère ministre) porte également le jaune, mais sous son manteau « royal », on peut voir qu’elle dévoile une tenue violette qui symbolise une mélancolie, une solitude. Contraste d’un personnage qui se sent piégé dans sa propre caricature.

Image

Mais on retrouve également le jaune dans les différents wagons, comme si cette société artificielle n’était que mensonge, un mensonge assumé. Cela cache quelque chose, le maître du train n’a certainement pas les « pleins pouvoirs », il est dépendant d’une chose bien supérieure.
En Corée (nationalité du réalisateur), cette couleur a pour signification la Terre. Volonté du réalisateur de l’associer à son oeuvre et d’induire que le train est le nouveau monde.

L’ascension du héros Curtis ne se soldera de toute façon pas par une victoire, on nous y prépare tout le long de son chemin. Après tout, qu’y a t-il au bout ? La vérité ? Le pouvoir ? Le bonheur ? Ce n’est pas ce que nous laisse penser tous ces indices.
Alors tout est donc désespoir ? Pas tout à fait, il existe peut être une alternative à cette société bricolée.

Le train se veut symbole d’éternité mais aussi celui d’un tombeau d’acier …
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MessagePosté: 09 Jan 2017, 13:15 
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L'analyse symbolique et des couleurs dans les films, c'est quand même très scolaire...

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MessagePosté: 09 Jan 2017, 17:58 
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Petit joueur
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Tetsuo a écrit:
L'analyse symbolique et des couleurs dans les films, c'est quand même très scolaire...


Désolé je débute.

Pourquoi ce n'est pas bon d'en faire un parallèle ?
Il y a une meilleure méthode ?

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MessagePosté: 09 Jan 2017, 20:26 
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Localisation: Poitiers
Tetsuo a écrit:
L'analyse symbolique et des couleurs dans les films, c'est quand même très scolaire...


Tu dis ça parce que tu n'aimes pas le jaune.

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MessagePosté: 26 Déc 2017, 21:40 
Mitigé. Des trucs m'ont plu (l'attaque au flambeau, l'effort pour figurer le paysage blanc du dehors, le choix entre ouvrir la port latérale du dehors et celle du pouvoir) d'autres moins (en effet le film n'a pas de point de vue esthétique sur la violence qu'il montre tout en la condamnant moralement). Mais c'est vraiment un film faussement révolutionnaire, une apologie du droit naturel, à la Léo Strauss (le twist ne concerne pas la révélation sur qui détient le pouvoir, mais plutôt sur la valeur qu'on accorde au pouvoir).
Par contre j'ai vu deux versions assez différentes, une en streaming, qui détaille un peu la catastrophe initiale (ce qui change beaucoup), l'autre en DVD, pas du tout (les deux génériques sont diff"érents, avec des flocons de neige dans le premier).
Le film m'a fait connaître la BD de Jacques Lob qui est très bonne (surtout le premier volet de 1984, dessiné par Rochette en style réaliste qui me parle plus que celui plus stylisé des deux volets scénarisés avec Legrand, une sorte de Bilal avec quelque chose de plus desespéré, tout en restant drôle, et populiste, social là où Bilal est "géopolitique"), et auquel il est assez fidèle dans la caractérisation de Curtis et Ed Harris (même s'il retire bizarrement la satire de la religion et la remplace par une boite de nuit, et évacue ce que Rochette dessine comme volontairement cheap avec des wagons de TER, ce qui introduit un certain humour noir. De même il remplace l'historie d'amour par un lien père-fille à la Gainsbourg. La fin de la BD est aussi plus marquante) .


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