Forum de FilmDeCulte

Lors de la conférence de presse annonçant les noms retenus pour la compétition, on s'interrogeait déjà sur la présence de <b>Thirst, Ceci est mon sang</b> de Park Chan Wook, dont les bandes-annonces laissaient présager un objet filmique grandiloquent, peu en adéquation avec ce que l'on attend d'une Palme d'or potentielle. Les craintes sont confirmées. En crise d'inspiration depuis le fameux <b>Old Boy</b>, l'enfant terrible du cinéma coréen déçoit avec cette relecture du mythe de vampire, plutôt drôle et réussie dans cette première partie, confuse et soûlante par la suite.

2/6

mais j'aime pas trop Park Chan Wook, mon préféré c'est JSA... Mes notes sont 5-4-4-3-2-2

Film inégal qui part dans tous les sens, alterne très bonnes scènes (tout ce qui traite vraiment le genre du film de vampire - la soif, le sexe, un baiser vers la fin, une scène très comic book) et délires comiques ou hystériques (dernier tiers franchement relou) et puis c'est interminable...
Mise en scène soignée cela dit mais j'ai pak joui.



3/6

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Malgré quelques scènes amusantes qui m'ont un peu sorti de la léthargie, ce "Thirst" est globalement assez pénible, le plus souvent lourdingue dans son style hyper-maniéré et ses effets ostentatoires qui ne sont que rarement jouissifs. Car Park Chan-Wook s'embrouille un peu dans ses ruptures de ton, entre humour à froid hyper-forcé et volonté de faire dans le tragique. Mais c'est surtout IN-TER-MI-NA-BLE...

2/6

La scène de The Blade II qui est pompée sur Tsui Hark...

Une purge, une vraie.

J'ai pris très très cher.

Ca commence mal, ton festival...

Oui de Zu 2, non?

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Une torture. C'est super long. Au début en plus j'étais en mode tendu parce que j'avais peur de voir des choses affreuses à l'écran (mode ZaZaZa), et puis après ben je suis simplement pas rentré dans le délire à base de mélange de genres et de tons incessants.

C'est clairement très audacieux, mais voilà moi ça m'a rien provoqué si ce n'est de l'ennui...

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lol, la phrase qui peut être mal comprise...

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

"Un film gonflé mais gonflant". Alain Spira, de Paris Match, a le sens de la formule. Très attendu par les amoureux d'Old Boy, Grand Prix du jury en 2004, le retour de Park Chan-wook sur la Croisette est le premier pétard mouillé de la compétition.

Park Chan-wook, valeur en baisse. L'enfant terrible du cinéma sud-coréen traverse une véritable crise de foi et ce n'est pas ce dernier long-métrage, la comédie vampirique Thirst, ceci est mon sang qui inversera la tendance initiée par Lady Vengeance et perpétué par Je suis un cyborg. Thirst partage d'étranges similitudes avec les deux longs-métrages précités. Le séduisant argument de départ - un prêtre innocent devient un monstre assoiffé de sang et de sexe - est vite balayé d'un outrancier mouvement de caméra. Après une première heure tragi-comique intrigante à défaut d'être pleinement convaincante, la narration explose en vol, lorgne du côté du thriller familial pour finir en une épuisante litanie de vignettes surréalistes.
En roue libre

"J'ai détesté. C'est du grand-guignol qui manque cruellement de sens", souligne Danielle Attali, du Journal du Dimanche. En total manque d'inspiration, Park Chan-wook, un peu comme Takeshi Kitano dans Glory to the Filmmaker, multiplie les effets de manche et les scènes chocs et sombre dans l'esbrouffe la plus vaine. C'est d'autant plus désolant que le couplé formé à l'écran par le mutique Song Kang-ho et la divine Kim Ok-vin fonctionne plutôt bien et qu'il y avait peut-être quelque chose à creuser, là, dans l'acception adulte d'une idylle condamnée d'avance. Point final

???

Sinon j'ai trouvé ça à chier et comme vous autres, super long (mais j'ai trouvé la toute fin pas trop mal et j'ai parfois souris donc 1.5/6)

Quelqu'un sait si la Director's Cut de ce film est vraiment valable par rapport à la version ciné ?
(et pas comme souvent juste un argument marketting)

Revu, et assez immense déception. Perso j'avais adoré la première fois, et ça tenait beaucoup je pense au fait que j'avais lu Thérèse Raquin juste avant. Vous ne le mentionnez pas, mais tout le tronçon qui se déroule dans la maison familiale, les parties de Mah-jong, l'adultère, le meurtre et la cohabitation avec la mère allitée est une revisite de l'oeuvre de Zola.

Déjà j'avais oublié la longueur et l'étalage de nudité lors des scènes de sexe, ça m'a autant saoulée que dans The Handmaiden, et ça ralentit beaucoup la progression de l'histoire, pour des scènes assez superflues à mon sens. Le rythme est assez décousu, et malgré de belles idées (par exemple, j'aime beaucoup les réapparitions du promis assassiné, gorgé d'eau et sourire Colgate collé sur la tronche). C'est franchement dommage car cette revisite de TR aurait pu via cette plongée dans le vampirisme être géniale, comme ça l'était dans mon souvenir. Pour moi le film avait du potentiel et il est gâché par un découpage et un montage mollasson. Dommage. La BO est superbe comme toujours jusqu'ici chez PCW. J'adore la fin sinon, et ça a contribué à ce bon souvenir malheureusement pas confirmé en second visionnage.

3/6 d'une vraie vendue à PCW (pour ma part, j'adore JSA et Sympathy (...))

Ah ça y est, le point de vue puritain de la nouvelle génération sur les scènes de sexe est arrivé sur le forum?

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Looooool ! Est-il possible de critiquer la vacuité (à mon sens) de certaines scènes sans passer d'office pour une puritaine ? Dois-je faire étalage des divers produits culturels sulfureux qui trouvent grâce à mes yeux pour éviter cet écueil ? Ou je poste une de mes sex-tape éventuellement ? S'il faut l'écrire : je suis de ces féministes dites "pro-sexe". Donc ça va deux secondes les accusations gratuites de puritanisme...

Et si comme je le pense c'est relié à ma critique de Vaurien, je re-précise encore une fois encore; c'est la mention de Z d'avoir pris en compte le male-gaze dans la préparation de son film qui m'a poussée à m'interroger sur un choix de mise en scène.

Ici je critique Thirst, et je maintiens cet avis. Car ce n'est pas le sexe le problème d'après moi, c'est l'apport qu'il constitue au film qui m'apparaît assez nul. Point.