Forum de FilmDeCulte

Years & Years - King

House/pop/dance

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Ça s'entend qu'Andy Patridge apprécie John McLaughlin (même si le solo de trompette est un peu foiré).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ah XTC, j'adore. Découvert sur K7 quand mon père m'emmenait en bagnole faire du foot gamin. Je détestais le foot mais j'adorais la musique.

Je découvre en fait, j'étais trop jeune pour leurs années 80 et peut-être trop vieux pour Apple Venus mais oui c'est très bon. Comme j'aime bien les flangers je suis servi. Peut-être une préférence pour ce qui précède English Settlement. Ce que je comprends des paroles est aussi pas mal (pauvre Nigel, mais c'est un peu moi et mes parents aussi...).

The Dukes of Statosphear sont aussi intéressants (c'est par là que je les écoute actuellement). Ils s'amusent à singer des Nuggets psychedeliques en pleines années 80, genre les Electric Prunes, puis cela dérive sur un délire pas si loin des Rutles (dont le compositeur est mort récemment) de fausses (mais belles) chansons des Beatles, des Kinks ou Simon and Garfunkel (le superbe "The Affiliated"), parfois fusionnées ensemble avec un petit truc décalé. Bizarrement que des groupes à deux auteurs-compositeurs qui se sont parfois bien frittés...

Sinon il est quasiment impossible d'acheter sous quelques formats que ce soit leurs Apple Venus, pourtant guère vieux (alors qu'on trouve facilement leurs premiers LP méconnus, la crise du disque était dejà là en 2001 et Internet détruit en fait du patrimoine). Quand on lit qu'ils ont été fauchés à un moment donné...

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Erving Goffman

Sur leur tout premier album, on trouve, cette très bonne reprise d'All Along the Watchtower de Dylan (du coup c'est aussi une reprise d'Hendrix, comme le permier Cure), très differente de leur son habituel (sans connaitre le nom du groupe j'aurais dit Can avec Malcolm Mooney).

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Erving Goffman

Tiens justement truc intéressant autour d'Apple Venus. Si on a pas de Mac (il est téléchargeable sur ITune) et qu'on
est pas un fanatique du vinyle, la seule solution pour l'avoir à un prix raisonnable est de l'acheter en Angleterre chez Burning Shed
https://burningshed.com/

C'est un label intéressant, basé sur la réédition et les inédits de groupes liés à 4AD, Factory, ECM. Quelque part c'est un peu triste, car c'est devenu presque de la muséographie, mais c'est économiquement honnête. Ils vendent le disque à une dizaine d'euros. Seulement, à cause du Brexit, depuis le mois passé, il faut payer 22 d'euros de frais d'importation. 200% de taxe pour un CD. Cela m'étonnerait que ce label (qui porte bien son nom) y survive. Apparemment pas d'exemption pour le peu de biens culturels restés matériels.

On voit qu'on a basculé dans une société qui n'aime pas les artistes même si quasiment tout est devenu culturel, et pas seulement à cause du COVID.

PS. Le disque est bien sûr écoutable gratuitement sur YouTube. Un "amateur" du groupe s'en étant charge.

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Erving Goffman

Sur Discogs, t'as le CD en France à des prix raisonnables.

Oui mais sans doute d'occasion. Les musiciens ne touchent rien. XTC est d'ailleurs encore plus vulnérable car ils ne tournent pas (en partie à cause de Jackie Berroyer et son ton insupportable qui a contribué à une décompensation d'Andy Patridge lors d'un concert télévisé en 1982 que l'on trouve sur YouTube mais c'est une autre histoire).

Le Palace l'a fait craquer, c'est pas Ardisson et tant mieux.

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Erving Goffman

On les a mentionnés à propos de XTC, mais les Electric Prunes passent pour un groupe un peu anecdotique, surtout connu pour leur singles courts avec des gimmick à la fuzz. Mais ils n'étaient pas que cela, leur deux premier disques recèlent des perles qui ne déparraient pas sur Their Satanic Majesties Request, et, surtout, il existe un magnifique live fait à Stockholm en 1967, où ils se réinventent (avant d'être plus ou moins virés par leurs producteurs, non sans leur faire enregistrer un album de messe catholique psyché-prog, particulier, que l'on entend sur Easy Rider). Mais là, avec des magnifiques reprises de Muddy Waters et de Howlin' Wolf ils font littéralement ce que fera Led Zeppelin plus tard, en mieux : la chair de poule et le sens de l'espace sonore du jazz en plus...








A cette époque, leur premier guitariste, Jim Spagnola, était coincé au Viet Nam, ce qui explique peut-être leur son tout à coup plus ample et dur, beaucoup plus personnel que leurs LP.

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Erving Goffman

Dans les nuggets psychedéliques parodiés par les Dukes of the Stratosfear, Thunderclap Newman (connu pour "Something in the Air" et son solo de piano boogie). Accidents est leur morceau plus complexe qui sonnerait plutôt américain à la Canned Heat qu'anglais, n'était la texture un peu pré-glam, avec deux magnifiques solo de guitares dignes d'Eddie Hazel.
Le groupe, qui n'a fait qu'un album, réunissait des amis (et employés, le pianiste Alan Newman qui donne son nom au groupe était son chauffeur) de Pete Thowsend des Who, qui produit et joue de la basse (un peu comme Bowie avec Mott the Hoople). Le guitariste, Jimmy McCulloch, mort à 28 ans (et âgé de 16-17 ans lorsque ce titre a été enregistré ), était aussi celui de Paul McCartney au début des Wings.

Le titre est plus que très bon, mais les paroles pas mal écrites mais un peu glauques, font allusion de manière plus ou moins obliques à des disparitions, ou dépressions suicidaires, d'enfants (voilà qui ne va pas arranger les bidons de Pete Thownsend à ce sujet mais bon).

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Erving Goffman

Trouvez l'intrus dans la série

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Erving Goffman

Du beau monde. Concept album de Morgan Fisher (claviériste de la fin de Mott the Hoople puis de Queen) de 1981, avec des "chansons" de maximum 1 minutes, par des groupes à la frange du rock un peu avant-gardiste et du minimalisme. Wyatt, Fripp et Firth, mais aussi Gavin Bryars et Michael Nyman (dans une première version d'un des thèmes de Drowning by Numbers), Etron fou le loublan et Hector Zazou, les Residents bien sûr mais aussi Andy Partridge ou Dave Vanian ou Fisher himself, plus des noms moins connus souvent très bons (les variations bop autour de Webern par Stinky Winkles)

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Erving Goffman

Electro brut.

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Groupe un peu (voire complètement...) oublié de la vague shoegazer britannique, Moose a fait de très bons disques et EP, dont le meilleur est sans doute Honey Bee, en 1993.
J'adore le solo de guitare inattendu, qui tire sur quelque choose de jazzy, évoquant un peu Django Reinhardt, un peu comme celui de Reel by Reel d'XTC (que Moose rappelle souvent: songwritting dense et production perfectionnistes, difficiles à rendre en live, même si XTC s'y est essayé brillamment, mais presque tragiquement...)

Et dans un monde juste I Wanted to see you to see if i wanted you aurait dû être un carton les rendant millionnaires :



Tout l'album était à l'avenant :

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Erving Goffman

Jack et Suzanne font partie de mes morceaux shoegaze préférés, après ils ont radicalement changé de style mais ils demeurent assez culte chez les fans de ce mouvement.