Arnotte a écrit:
Billy Budd a écrit:
Bon, à part moi, qui écoute encore des albums ?
Moi!!
J’achète moins de CD qu’avant mais j’aime toujours autant faire tourner mes (centaines de) CD..
Ça m'arrive souvent depuis le confinement, sur 7digital (pour les disques anciens, par exemple les LP de Cornelius ou de Wolfgang Tiellmans mais aussi du jazz, le catalogue est riche) et sur Bandcamp, où on s'abonne finalement à un artiste.
YouTube est une forme de village-pillage global qui s'est constitué une rente à partir de la culture des autres, de plus en plus coupé par les pubs de plus cheloues er insupportables (les conseillers fiscaux sans argents, les médecins sans cabinet, les psychologues à bouc et Marcel qui vendent des pyramides de Ponzi comme méthode de d'épanouissement personnel...) et pas si pointu que cela musicalement pour le présent. On fait plus de decouvertes en remontant le fil historique des oeuvres d'un artiste sur des sites de labels ou leur page Bandcamp.
Mais on voit que ce modèle s'applique particulièrement bieb à la musique électronique, techno ou electropop, où les etapes entre la production et la mise en ligne doivent être plus rapides et moins chères que pour les autres genres (d'où le fait que le rap converge avec la musique électronique et devient plus centré sur les nappes que les samples, et le fait que les autres genres deviennent inaudibles). La pratique du remix en electro et techno permet aussi à un artiste d'en faire decouvrir d'autres (par exemple Essaye pas avec le DJ italien Passarani) et à la fois transmettre et élargir .D'où aussi une des raisons de l'omniprésence des sonorités eighties même chez des trucs technos un peu élaborés (des courants jouant dur des sonorités plus modernes comme l'IDM ou le glitch semblent avoir disparus )