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MessagePosté: 20 Mai 2012, 20:56 
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The Draughtsman's Contract en VO.

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Au XVIIe siècle, une aristocrate, profitant de l'absence de son mari, engage un peintre pour immortaliser son domaine. En dédommagement, elle lui offre la totale jouissance de son corps.


J'y suis entré avec un énorme a-priori. Dans ma tête Greenaway était quelque chose comme l'origine du mal, le coup d'envoi secret pour la flopée de cinéastes-peintres qui on emplit cette dernière décennie, convaincus d'explorer le cinéma jusqu'à ses profondeur ultimes parce qu'ils ont fignolé la symétrie d'un cadre. Le préjugé n'était d'ailleurs pas faux, Greenaway ne ménageant pas ses efforts sur la question : compositions ultra-soignées qui puent l'huile, frontalité et aplatissement de chaque plan, géométrie excessive (les travellings à table), incessants renvois de ping-pong référentiels entre le travail du peintre et celui du cinéaste...

Et cependant, dès l'ouverture, entre la musique mécanique et les dialogues abjects, quelque chose d'autre s'est glissé à la fête : la conscience évidente de la morbidité de cette approche picturale. Tout comme le 16mm et son grain pâteux crient sous la lumière chiadée, l'aristocratie pue sous son maquillage... Le film est incroyablement vulgaire. C'est une grossièreté crasse, presque joyeuse, jamais contenue par l'austérité d'un point de vue moral : on en sort ni déprimé, ni glacé (au contraire c'est rythmé, féroce, très prenant en fait). On se surprend à se mettre du côté de celui qui aura humilié ou manipulé l'autre avec le plus de brio, à rentrer dans la guerre de castes.

Mais la grande idée du film, c'est le regard mathématique de son peintre et la science froide de ses outils qui cartographient, qui analysent, qui contrôlent. Trait d'union rêvé à l'énigme policière invisible qui couve sous les évènements : à travers ces paysages, fatalement, un schéma logique. Sous l'art dort l'utilitaire, et la frontière reste floue entre le détail artistique et la preuve. C'est ce que je trouve assez fort : comme le dit Léo dans un autre topic (Léo, c'est ma semaine je te cite), et c'est d'ailleurs une pierre de plus à la vulgarité de l'ensemble, il n'y a pas de mystère là-dedans, pas d'invisible. Le film n'est que ce qu'il montre, il n'y a rien de fondamentalement indéchiffrable, on sait qu'on pourrait en venir à bout. Des contrats régissant l'intrigue à la forme-même du film, tout est crûment disponible au décorticage.

Les films peints visent souvent, à travers une sommes d'efforts laborieux, à atteindre un certain état de grâce, une transcendance. Si celui-ci se finit comme on prend une grosse baffe, s'il paraît au final si brutal, c'est qu'il ramène sans cesse le regard vers son propre système (esthétique, policier), qui comme les vanités de l'époque nous rappelle que rien n'échappera à sa matérialité.

Sans avoir encore tout compris du film, je trouve la fin particulièrement forte : un peu comme si l'aristocratie punissait celui qui a justement eu l'insolence de montrer le détail, qui a mis en lumière le système dans toute sa crudité. Comme si la forme du film (ils sont tous masqués, d'ailleurs) anéantissait un anticorps.


____________________

Le DVD (Bfi/Mk2) : Dur de faire la part entre ce qui vient du 16 mm (ou de la volonté d'y être fidèle) et ce qui vient du traitement numérique, mais je trouve que ça manque de netteté, et que le contraste très poussé est assez dégueu.


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MessagePosté: 20 Mai 2012, 21:17 
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Je trouve pas que Greenaway ait lancé une mode ou une approche, c'est tellement à part et unique comme cinéma. Par contre tu verras que ces autres films conservent plus ou moins la même approche esthétique, avec un côté glauque et dérangeant qui s'accentue de films en films. Maintenant, faut que tu vois le ventre de l'architecte sur Boulée et Le cuisinier sa femme le voleur et son amant, le film ultime sur la bouffe.


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MessagePosté: 20 Mai 2012, 21:23 
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Je sais pas s'il est concrètement à l'origine (un modèle) de cette tendance, mais c'est l'exemple le plus ancien que j'ai en tête. Même chez Kubrick y a pas une telle obsession géométrique, ni ces excès dans l'aplatissement / systématisation des plans (le travelling lattéral au repas, ça me semble justement être l'exemple ligne rouge typique).

EDIT : je savais pas que le ventre de l'architecte parlait de Boulée, j'adore ce type !


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:17 
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Je viens de le revoir, quatre ans après une première vision intriguante mais frustrée. Ci-dessous se trouve ma résolution subjective et sélective de Meutre dans un jardin anglais et de ses mystères et j'aimerais bien en discuter. Inutile de préciser que c'est plein de spoilers.

Première constatation: l'oeuvre est impossible à comprendre à la première vision. Impossible. Par exemple, l'exposition se concentre dans les deux premières minutes dont les plans rapprochés, la photographie mystérieuse et le dialogue plein de sous-entendus, distraient suffisamment l'attention pour qu'on passe totalement à côté du fond: le chef de famille délaisse sa femme et se complait dans l'admiration et l'entretien de sa demeure et de la propriété qui l'entoure - qui appartenaient, cruelle ironie, à la famille de sa femme. S'ensuit une séquence où la femme convainc le dessinateur de faire des dessins en l'hommage de son mari quand celui-ci sera parti à la ville. Mais on retrouve le mari dans le fossé quelques jours plus tard.

A la fin du film, tout paraît clair au dessinateur qui se fait assassiner. Il vient enfin de comprendre le plan machiavélique dont il a été victime. Mais quel est ce complot?
> Bottom line: l'épouse et sa fille ont tué le mari et vont s'arranger pour non seulement faire porter le chapeau au dessinateur, mais aussi pour le faire féconder la fille puis pour le faire tuer par les autres hommes.
> Les dessins sont au centre du dispositif. Loin de servir un seul but, ils ont trois utilités:
- ils servent à faire apparaître, à travers des vêtements rajoutés dans le champ, que le dessinateur est coupable ou du moins conscient et complice du meurtre du mari, aux yeux de la société et des autres hommes.
- ce fait étant révélé à l'intéressé lui-même au milieu du film, ils servent de chantage auprès de lui pour obtenir ses faveurs et ainsi féconder à son insu la fille qui depuis des années se tape un mari impuissant.
- ils permettent de donner l'information à l'Allemand, mari de la fille, pour qu'il tue le dessinateur qui aura été l'enregistreur inconscient des infidélités de la fille, et la preuve sur le tableau pourrait ruiner l'honneur du mari.
> Les femmes utilisent à plein l'arrogance futile du dessinateur, pour en faire une victime innocente quoique vulgaire.
> Les autres hommes sont manipulés et ne se doutent pas que tout est manigancé depuis le début par les femmes. Ils tuent le dessinateur de bon coeur car celui-ci d'une manière ou d'une autre les a offensés, ou parce qu'ils sont réellement convaincus qu'il cherche à prendre la place du mari.

Le spectateur est placé dans le point de vue du dessinateur, qui passe d'abord pour un cynique dominateur et sûr de lui, mais qui va bientôt se retrouver dans le rôle du naïf dindon de la farce. Ce personnage est décrit comme un faux artiste: Mr Neville répète que son credo est de capturer la réalité de ce qu'il voit et de le retranscrire fidèlement et sans changement, mais ce faisant, signe son arrêt de mort. Il se voit imposer des éléments dans le cadre de son dessin mais les accepte après avoir à peine protesté et sans avoir questionné leur présence: ce sont ces éléments-là qui vont servir à sa manipulation.

C'est une double invitation au regard: comme Meurtre... invite l'artiste à exprimer la réalité qu'il a sous les yeux par le prisme d'un regard singulier fait de convictions et non simplement à la manière d'un simple copiste, il invite le spectateur à prendre du recul par rapport au point de vue subjectif présenté (moi, grand dessinateur, vient abuser vos femmes sur vos terres et vous prends argent, honneur et propriété en passant) pour lui substituer la réalité des choses (un artiste roturier, qui plus est catholique irlandais dans une Angleterre protestante, ne peut empiéter sur le territoire d'une caste aristocrate qui détient le pouvoir et se servira de lui comme simple utilité, victime sacrificielle et bouc émissaire tout à la fois afin d'affirmer sa domination absolue).


Dernière édition par Baptiste le 10 Juil 2013, 23:26, édité 1 fois.

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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:26 
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Cool ! Tu éclaircis bien le truc, même si le souvenir du film est déjà trop lointain pour que je me souvienne exactement du pourquoi du comment (j'ai toujours pas vraiment compris en quoi les vêtements le compromettent, par exemple). J'avais pas pigé le truc de la fille et du mari impuissant (ou je l'ai oublié).

Mais au final, même largué, il me semble qu'on comprenait le principal : le peintre s'est fait avoir, les femmes ont manigancé la chose et manipulé tout le monde, et l'aristocratie n'acceptera jamais de se faire marcher sur les pieds. Du coup, même sans comprendre au détail, ça marche plutôt bien je trouve (vu qu'on se retrouve de plus, comme tu le dis, dans la peau du peintre sûr de lui qui se voit pas le truc venir).

Après, avec le recul, c'est tout de même dommage que le film ne s'offre pleinement qu'à la revision attentive, et qu'il n'ait pas réussi à accompagner pleinement le mystère de son enquête : dans la forme ultra-précise et mathématique du film, il y a comme une mise en abyme de cette logique du complot qui aurait méritée d'être mieux explorée.


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:31 
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A mon sens il n'y a pas enquête mais seulement indices, et c'est tout le discours du film: l'enquête ne peut avoir lieu sans chercheur de vérité, ce que le personnage principal n'est pas. C'est comme si le film exhibait son opacité pour mieux faire comprendre au spectateur, quand à la fin celui-ci compend qu'il y a magouille sans en saisir tous les ressorts, que c'était à lui de chercher. On peut trouver malhonnête une mise en situation si brutale (n'importe qui, même le plus brillant des observateurs, se fait avoir) mais ça a le mérite d'être clair.


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:34 
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Ah oui mais je l'entendais comme ça : on sent souvent (enfin de souvenir, encore une fois c'est loin), notamment à travers les vues des paysages servant de modèle, qu'il nous faut décoder ce qui se passe. D'autant plus parce qu'on comprend bien avant la fin qu'il y a une couille quelque part, et que c'est en lien avec les tableaux.


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:40 
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Après pour ta question sur pourquoi le fait de dessiner des vêtements du mari inculperait le dessinateur c'est toute la difficulté mais ultimement tout le message du film:
- basiquement, dessiner tous ces vêtements avant même qu'on retrouve le corps du mari, c'est ultra louche
- tout ce qui se trouve dans l'oeuvre d'un artiste devrait avoir été voulu par cet artiste. Si les vêtements sont là, c'est que le dessinateur est au courant que le mari est mort, il est donc complice, et ses coucheries avec sa femme complètent le tableau du parfait meurtrier. Les femmes profitent du fait que ce dessinateur-là n'est pas un vrai artiste, le contenu de son champ ne l'engage pas personnellement alors que de l'extérieur c'est ce qu'on attend de lui.


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:43 
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Baptiste a écrit:
- basiquement, dessiner tous ces vêtements avant même qu'on retrouve le corps du mari, c'est ultra louche

Ah putain ok..... Du mal. J'avais juste pas fait le lien du tout entre vêtement et le meutre mari (je pensais pas = "vêtements que le mari portait à sa disparition").


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MessagePosté: 10 Juil 2013, 23:46 
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Non mais t'inquiètes moi aussi la première fois j'étais pas serein face à ce que le film présente comme une preuve de fou. C'est cette façon qu'a le film de donner des informations via des dialogues au phrasé sinueux et des plans plein de sous-entendus qui rend la chose difficile. C'est assez extraordinaire quand même.


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MessagePosté: 11 Juil 2013, 14:02 
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Donc je mate les bonus du DVD, là, et l'introduction de Peter Greenaway vient confirmer plusieurs points:

- Greenaway a comme le dit Tom délibérément conçu son oeuvre comme une succession de tableaux à l'esthétique classique oscillant entre 2D et 3D.

- le film est volontairement obscur car il est conçu comme un mystère à la Agatha Christie. Greenaway a cependant choisi de ne pas mettre une scène finale explicative comme il y en a dans tous les romans de Christie, parce qu'il faisait confiance à l'intelligence des spectateurs pour dénouer le mystère. C'est une posture réjouissante, et à mon avis une scène explicative après tant de mystères et de sous-entendus aurait été catastrophique.

- le protagoniste principal suit en fait le principe que l'on apprend aux Beaux-Arts, où Greenaway a fait ses classes: on doit dessiner ce que l'on VOIT et non pas ce que l'on SAIT. Et selon Greenaway, c'est ce principe même qui va causer la perte du héros, qui va dessiner ce qu'il voit et non pas ce qu'il sait, en l'occurrence: il voit des éléments du meutre, les reproduit, alors qu'il ne sait pas le meurtre, et qu'il ne devrait donc pas le dessiner. C'est encore plus édifiant que ce principe que j'attachais à un credo personnel du héros soit en fait enseigné dans toutes les grandes écoles d'art. Ce film est donc un manifeste contre l'école classique des arts. Le cinéaste pourtant n'utilise-t-il pas l'école classique dans la composition des plans? Oui, mais 1) intervient le montage, qui, lui, révèle les ambiguités et les failles dans la symétrie. 2) Sur la composition des plans elle-même, le classicisme qui s'emploie à donner corps à la perfection est ici dévoyé car la perfection n'a pas de corps dans ce film; comme le dit Greenaway les personnages sont moins représentés comme des humains que comme des statues, ils se tiennent parallèles ou perpendiculaires à l'axe de la caméra, ils récitent des dialogues figés et particulièrement formels, ils s'habillent de costumes qui n'ont pas réellement existé.


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MessagePosté: 11 Juil 2013, 15:11 
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A noter l'accroche sur l'affiche de la ronde de nuit vu y'a pas si longtemps.

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Et le film partage des choses avec Meurtre dans un jardin anglais. Perf génial de Martin Freeman au passage.


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MessagePosté: 11 Juil 2013, 15:16 
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Même Le Ventre de l'architecte fait assez variation


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MessagePosté: 11 Juil 2013, 20:14 
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Baptiste a écrit:
- Greenaway a comme le dit Tom délibérément conçu son oeuvre comme une succession de tableaux à l'esthétique classique oscillant entre 2D et 3D.

Je suis trop fort.

Baptiste a écrit:
- le film est volontairement obscur car il est conçu comme un mystère à la Agatha Christie. Greenaway a cependant choisi de ne pas mettre une scène finale explicative comme il y en a dans tous les romans de Christie, parce qu'il faisait confiance à l'intelligence des spectateurs pour dénouer le mystère. C'est une posture réjouissante, et à mon avis une scène explicative après tant de mystères et de sous-entendus aurait été catastrophique.

Mmm j'imaginais moins une scène finale explicative qu'une narration qui te le fait comprendre petit à petit...


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MessagePosté: 11 Juil 2013, 21:49 
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On va dire que ça aurait été plus dans la démarche du "mal vu, mal perçu" à la De Palma / Argento, où le truc tout de suite plus classique de la "vérité dans l'oeuil de celui qui regarde"... Greenaway essaye quelque chose de plus cruel sur comment le pouvoir et le dominant régente l'art et surtout on reste avec ce personnage principal antipathique pendant tout ce piège subtil. Et on ne sait pas trop quoi penser au finish... Le seul truc théorique un peu voyant et limite, la touche un zest en trop
c'est le gars déguisé en statue qui s'anime au finish à l'écran après le meurtre suggérant un il a tout vu et tout saisi (ou il s'en fout)... c'est tendance ironie marxiste et classique troisième oeuil


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