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Le Magicien d'Oz meets Max & les Maximonstres dans un bêbête show hensonien '80s avec sa BO improbable, son Roi des Goblins (Roi des KOBOLDS en français, WTF?) humain complètement intrus au milieu des créatures, à l'instar des interludes chantés, plus gratuits que dans la plus hétérogène des comédies musicales.

C'est un peu le souci du film qui ne refait pas l'erreur de l'absence de protagonistes humains de The Dark Crystal avec un postulat de départ un poil plus intéressant pour l'héroïne égoïste mais le film n'en fait pas grand chose à part une succession de rencontres farfelues mais dénuées du moindre sens, du moindre enjeu. Même d'un point de vue purement narratif et fonctionnel, les "épreuves" du labyrinthe n'en sont pas vraiment.

Alors comme dans le précédent Henson, c'est souvent magique à regarder, avec un bestiaire absolument génial (Ludo, l'espèce de proto-Sully de Monsters Inc. est génial) et les chansons de Bowie, aussi hors sujet soient-elles, sont bien, mais c'est un gigantesque bordel assez creux dont je ne retiens que quelques décors marquants (le puits de mains et le climax dans la cage d'escalier inspirée du célèbre dessin d'Escher).

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