Forum de FilmDeCulte

Film à sketches au ton délirant orchestré par John Landis et produit par la trio Zucker-Abraham-Zucker.

Film à sketchs et à gros parfum ZAZ à coup de parodies d'émission télé, de films de kung-fu ou de blaxpoitation ou encore de fausses pub à base de déguisements de gorille, de bonnasses lycéennes en chaleur et de carioca. L'exercice est forcément un peu inégal (le segment Pour une poignée de yens est un peu trop long) mais très potacho-sympa.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

je suis ultra-fan du dyptique hamburger/cheeseburger film sandwich

ça fait plusieurs semaines que j'en reparle régulièrement et un quizz récent puis ce message me donnent envie de me les refaire!

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Pas vu Cheese mais j'aimerais bien me le faire du coup.

Sinion Landis prépare un nouveau film (un vrai long, pas un Master truc) en tant que réalisateur là, une comédie horrifique sur des pilleurs de tombes.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Film très solide, complet, qui pousse bien les choses jusqu'au bout, d'une drôlerie et d'une loufoquerie marquantes. 5/6

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

J'aime beaucoup. Un classique dans son genre.

Y a rétro Landis à Bercy, là. J'ai vu "Drôles d'espions", très moyen. Mais j'aimerais beaucoup me refaire "Trading Places", film-culte de ma jeunesse.

J'avais tenté une fois en ne sachant rien du concept, du coup j'ai été pas mal surpris et je suis pas resté jusqu'au bout. Je retenterai peut-être un jour, mais je suis pas sûre que ça me plaise..

Je me suis dit que voir un truc comique ne le ferait las de mal.

Dubitatif, c'est marrant mais rythme mou, mais c'est peut-être lié au fait que les Nuls (en l'assumant) et les Inconnus (de manière plus sournoise) ont chourré 10-12 ans plus tard pas mal de motifs et plans comiques du film (et pas les meilleurs, ceux qui versent le plus sur les stéréotypes raciaux, en fait assez annexes dans le film), déflorant l'esprit de surprise pour le spectateur francophone.
C'est une autre époque, beaucoup de topless pour un divertissement familial, un peu macho. Pourtant le film évite finalement l'écueil de la misogynie, il y a beaucoup de sketch où les femmes jouent un rôle moteur, enfin plutôt un rôle subalterne légérement déconstruit (Cleopatra Schwarz, l'Oxyde de Zinc, même clip du disque guide érotique, même l'éditorialiste politique démocrate et sob doigt d'honneur à l'éditorialiste néo-conservateur) même si la tonalité générale reste régressive et graveleuse.

Le film de kung fu est un peu longuet, mais se laisse voir car c'est bien filmé et monté (les quelques plans en camera subjective du combat dans la prairie), au point de se regarder un peu trop filmer, de rire du genre tout en prenant au sérieux sa propre mise en scène, comme si le rire était un dépassement à la Hegel de son objet, intermédiaire vers un cinéma classique hollywoodien mort mais qu'il désire encore.

Sinon pour l'anecdote on voit la tronche de deux des trois ZAZ jeunes dans la télé du sketch final.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman