Forum de FilmDeCulte

2047. Le vaisseau spatial "Lewis & Clark" s'apprète à regagner sa base quand l'équipage reçoit l'ordre de gagner la station Daylight pour embarquer le physicien William Weir, avec lequel il doit repartir en direction de Neptune. Quelques années plus tôt, Weir avait conçu un engin spatial révolutionnaire capable de se déplacer plus vite que la lumière mais qui disparut corps et biens aux abords de Neptune. La mission du "Lewis & Clark" consiste à repérer l'epave de l'"Event Horizon", à déceler les causes de sa mysterieuse avarie et à récuperer les éventuels survivants.

Le film avait (me semble t-il) plutôt bidé à l'époque mais a acquis, sur la longueur, son mini culte (et d'ailleurs comme il est beau ce coffret dvd en forme de vaisseau!). Mais ça m'a super déçu. J'ai eu l'impression de revoir Sphère en mou, j'avais entendu que le film avait un bon potentiel pour te faire perdre tes cheveux mais à part des apparitions surprises assez répétitives avec des lumières stroboscopiques, j'ai rien ressenti de spécial. Même du côté crado genre j'ai la tête qui éclate j'voudrais seulement dormir dans l'espace, j'ai trouvé ça assez frustrant. Je sais pas qui de Sam Neill ou Laurence Fishburne joue le plus mal.

Après ça se regarde tout seul, les explosions sont toutes très belles (c'est à noter) et il y a du beau travail déco (même si la salle dite "du globe tournant" m'évoque surtout une scène des MTV Music Awards) mais pétard un chouille mouillé de mon côté.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

1/6, énorme déception vu le buzz.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Je me souviens même pas d'un seul plan....

Pareil. Revu plusieurs fois en DVD. Ca va pas méga loin mais j'aime l'esthétique, l'ambiance, le gore.

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J'étais sorti super énervé de ma 1ère vision : l'impression d'avoir vu un truc complètement raté alors que le potentiel était énorme.
A la revoyure, c'est quand même très plaisant pour tout amateur du genre. C'est bien glauque, bien moite, la direction artistique est soignée et même si les défauts évidents restent assez agaçants (fond largement moins ambitieux et moins maîtrisé que la forme, notamment), c'est quand même sacrément sympa.

Le meilleur film de Paul Anderson. Vous allez me dire "c'est pas très dur". J'aime sincèrement, au point que j'ai acheté ce coffret totalement exagéré.



Très chouette packaging.

rigolo nul, anderson quoi.

le pire c'est quand même la direction d'acteurs, cmplètement aux fraises, tout le monde est stoïque, s'en fout, aucune réaction à l'horreur en marche, autre qu'une sorte d'apathie générale.

mais c'est gentillet, ça se regarde, faut faire abstraction du paquet d'incohérences et de potentiels gâchés.

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REvu pourla première fois depuis le ciné... C'est en effet le meilleur film de son réalisateur, mais le film oscille tout le temps entre le bon, voire le très bon [les décors, le thème rarement exploités dans ce cinéma du sadisme et de la douleur... enfin avant Saw] et le tout pourri nanardesque [le combat final, le personnage global de Sam Neil, certains maquillages]. LEs acteurs sont pas dirigés, le personnage du black à la cool est insupportable.
Lawrence Fishburne n'était pas encore gros et sa fille n'était pas encore porn star, y'a de vrais putain de jolies idées de décors [c'est là où le film est le meilleur] et même au niveau mise en scène, y'a quelque chose qui fait dire que Anderson aurait pu faire quelque chose de pas pourri dans sa vie [AvP, c'est pas honteux, mais c'est pas monté et pas dirigé. Pas écrit non plus. Mais ça passe à peu près], on sent qu'il vient de découvrir les effets spéciaux numériques et donc y'a plein d'objets et de trucs qui volent vers la caméra [le film est prêt pour être converti en 3D].

Mais surtout apparemment le scénariste voulait faire un "Shinning dans l'espace" comme O'Bannon voulait faire d'Alien un "Jaws dans l'espace", mais bon Anderson n'est pas Scott, mais c'est vrai que le film y fait penser et y fait même référence parfois, alors c'est pas si mal dans les intentions au moins.

3/6

Souvenir d'un gros reportage sur le film dans Mad Movies avec des images assez dingues. Sauf que dans le film, ces images sont uniquement de vagues flash rapides, impression qu'ils ont eu peur d'une interdiction plus franche du coup le gore n'est pas mis en valeur c'est dommage.

Pour le reste j'ai apprécié cette revision d'un film qui reste un sous sous Alien qui tente de jouer sur un antagoniste invisible et évanescent. Ca marche pas à 100%, ça a un peu tendance à me souler l'horreur qui joue sur des hallucinations mais ça reste plutôt sympathique, bien rythmé et quand même assez spectaculaire pour l'époque (même si quelques effets numériques ont mal vieilli). Il y a quand même un gros boulot sur les décors, le film ne fait étonnement pas cheap. Fishburne sous joue tout très bizarrement (rien ne le surprend) et Sam Neill qui perd peu à peu les pédales est assez caricatural. Sans parler de ce personnage de black totalement en décalage qui a l'air de sortir d'un film des Wayans, c'est ridicule. Pas sûr que le film mérite son statut un peu trop culte. En tout cas rien ne laissait présager la suite de la carrière d'Anderson qui s'est vautré dans la vulgarité et qui eu l'air de régresser de film en film.

Sinon limite fou rire au générique de fin tellement la chanson en mode hard techno paraît hors sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=bI3RHDa ... eatsburger

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CroqAnimement votre

Y a un Director's Cut qu'on a espéré pendant des années mais la pellicule a malheureusement brûlé.

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Y a un culte autour de ce film tout pourri ? Je le croyais tomber dans l'oubli.

Ah oui c'est très culte. D'aillerus pour balancer c'est Prout Man qui m'a donné envie de le revoir en mettant dans ses story Insta "gros banger" sur l'affiche du film. Ouais on va se calmer.

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CroqAnimement votre

Oui bon Prout Man quoi.

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Oui il s'enflamme un peu pour un oui pour un non mais de toute façon ça faisait un moment que je voulais le revoir.

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CroqAnimement votre

Le culte est justement entretenu par ce prétendu cut ultra violent.
Mais que personne ne verra donc jamais.

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Netflix les gars, Netflix.