Forum de FilmDeCulte

C'est le genre de truc à la con qui pour moi décrédibilise la volonté de réalisme du film, qui ne manque pas de ce genre de rebondissements dignes d'un thriller US lambda. Idem pour l'accident final, qui vient comme un cheveu dans la soupe.

m'a pas gêné, convention disons

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Ils laissent des traces de sang quand même. Mais moi j'ai pas imaginé qu'ils enlevaient les planches (enfin si c'est ça c'est génialement con), plutôt genre y'a pas une porte et ils passent sous la cabane ensuite?

Bon après tu peux démonter n'importe quel B comme ça mais c'est plutôt la scène dont m'a parlé The Xcapist où Kelly cache son mec avec des fougères prédécoupées que je trouve plutôt amusante

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca partait super bien, avec une photo assez magnifique, mais dès que ça s'emballe ça perd un peu en puissance, même si les moments forts font quand même leurs effets. Je reste assez surpris par la fin, agréablement. Globalement je dirai même que c'est plutôt intelligent, et que le film joue bien avec les nerfs du spectateur. Je me suis laissé avoir à quelques reprises.
C'est une bonne surprise.
4/6

Bon je suis d'accord avec TBA et les autres sur l'aspect un petit peu douteux de l'objet. Tout le générique me parait assez édifiant à ce niveau là : à la radio, une émission genre "grandes gueules" envoie du bois sur la politique face à la délinquance juvénile "on peut rien faire... Les parents n'écoutent pas... blablabla". Nos deux héros écoutent et s'endorment presque.

Après, on aime bien le détester ce Brett et lui mettre son poing sur la gueule. Mais non, il s'en tire, et nous fait un petit regard caméra final du genre "Et ouais les mecs!". Et puis la vision de la soirée du week end chez les rednecks anglais : on baise dans les chiottes et on danse torse poil dans une piscine mousseuse.

C'est dommage parce que le film est efficace quand il faut l'être. Il se répète un peu mais se tient malgré tout assez bien avec son unique personnage principal (impeccable Kelly, my love).

Donc oui, carrément à l'ouest dans son analyse sociologique, et plutôt sympa/basique dans l'aspect survival (c'est la moindre des choses).

Parler d'"analyse sociologique" au sujet de ce film, ça me paraît incongru quand même.

Y'a rien à faire, chaque fois que je revois ce film, je le surkiffe. On peut s'étriper bêtement pendant des heures sur le fond du film, il n'en reste pas moins que la tension monte comme il se doit, et que la descente aux enfers est magnifiquement gérée.

5/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Le DVD m'attend chez moi depuis perpète..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je plussoie, très bon film d'horreur.
J'ai un faible pour la fin au goût de cauchemar.

Voilà, en fin vu. Et apprécié. Je ne peux pas approuver à 100% le scénario (avec quelques bêtises) mais j'ai beaucoup aimé le côté ultra dérangeant et ambigu tout en restant intéressant. Le côté spirale infernale dont on ne peut pas sortir (on sent que ça va mal finir...) est horrible et presque jouissif..
Et puis, c'est bien foutu, le casting assure grave - même si Kelly Reilly je me suis plus concentré sur son décolleté que sur son jeu.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Assez étonné qu'autant de gens ici-bas prennent au premier degré et au pied de la lettre un film d'horreur de cette trempe. Certes l'ancrage est délibérément réaliste et je peux concéder une maladresse dans le propos véhiculé par le récit mais j'y vois davantage une excellente exploitation d'une peur bien réelle d'une certaine classe pour une autre au profit d'un survival qui part donc d'une réalité (la délinquance juvénile née de la misère sociale) et imagine le pire qui pourrait arriver.

On a donc un déroulé qui pousse le vice mais toujours de façon crédible (à un ou deux détails près sur le "petit monde" de la forêt et du village) sans concessions (ce qui arrive au gamin avec le pneu autour de la tête c'est nwar) et surtout c'est rudement efficace (dommage que Watkins n'ait jamais vraiment confirmé). Un vrai cauchemar sans échappatoire.

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