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MessagePosté: 27 Nov 2021, 15:28 
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1959 à Taïwan. Une partie de la population, plutôt proche du pouvoir et de l'élite, semble considérer que son séjour dans l'île est provisoire, et qu'elle pourra revenir militairement en Chine continentale dans un futur proche. Une autre partie, plutôt les fonctionnaires et cadre intermédiaires, est suspectée au contraire d'avoir des sympathies communistes et de former une 5ème colonne. Ça vient assez tard dans le film, mais une police politique, aux procédés qui pour le coup font penser au stalinisme est très présente, et s'insinue dans les familles par les relations de protection entre branches cousines. Cela ne crée pas un contexte où l'on se préoccupe beaucoup des enfants. Deux bandes de jeunes s'opposent autour d'un quartier et d'un lycée, les "217" et "La bande du Parc". On comprend peu à peu que leur antagonisme recoupe celui qui existe entre les familles récemment venue de Chine avec le Kuo-Ming-Tang, plus puissantes, et les Taïwanais installés avant 1948, plus marginalisés. Au départ les affrontements entre les bandes sont relativement bénins et juvéniles, mais plus les ados vieillissent plus ceux-ci deviennent violents et meurtriers. Ce sont en fait les succursales jeunesses de mafia puissantes qui prospèrent en tirant parti de la faiblesse de l'état. La bande du Parc est dirigée par le mythique Honey, une sorte d'aspirant Rimbaud ou Jospeh Conrad, refugié dans le sud de l'île après un meurtre.
Un impresario spécialisé dans les groupes locaux qui reprennent Elvis, populaire chez tous les jeunes , gravite dangereusement autour des deux bandes, pour bénéficier des salles de jeu, restaurant et salle de concerts des deux réseaux
Si'r, le fils d'un enseignant taciturne, réticent à entrer dans le jeu clientéliste des mafias, et attaché à sa
ville natale de Shanghaï (lui et sa famille sont donc suspectés d'être philo-communiste, de plus ils appartiennent aussi à la minorité chrétienne) est exclus du lycée et arrive dans une école plus mal famée, terrain d'affrontement des gangs. Il est relativement indifférent au jeu de pouvoir entre les gangs, et chaparde plutôt avec un ami plus jeune dans les studios voisins du lycée où on tourne un film un peu grandiloquent en costume. Mais Si'r va tomber amoureux de Ming, l'ex-copine de Honey, qui vient avec sa mère malade d'une famille très pauvre de l'île, fine mais encline à rechercher dans les hommes des protecteurs
.

Image

Film-fleuve de 4 heures, inspiré d'un fait divers réel
le meurtre de Ming par Si'r à l'issue de leur histoire
, il prolonge historiquement La Cités des Douleurs de Hou Hsiao-Hsen (à l'écriture de laquelle je crois qu'Edward Yang avait contribué). Il y a plusieurs films en un qui ne se rejoignent pas, mais c'est bien le but: la chronique de lycée et familiale relativement sentimentale, abordant sur le rapport des familles à une fragile bourgeoisie émergente, un film de gang assez violent, peubréaliste mais chorégraphique (une scène a même sans doute influencé celles des toilettes de Pulp Fiction), le film dans le film avec un dispositif cérébral et postmoderne, et un film de critique politique et historique (histoire récente au moment du film) sur un regime mi-dictature mi-démocratie pas si loin d'Angélopoulos.
Formellement, cela se rapproche un peu des plans extrêmement composés et développés d'HHH, mais le film fait par ailleurs énormément penser à Il était une foi en Amérique de Leone par l'angle liant récit d'amitié d'enfance fusionnelles puis fratricides à la mafia, ainsi qu le fait que les personnages se rapportent dans un même mouvement à leur enfance et à la nation.
La forme me parait moins aride que HHH et dotée d'un humour noir discret que l'on ne trouve pas chez ce dernier (comme les scènes avec Honey le chef de bande qui s'identifie un peu pompeusement à Bézoukov qui veut tuer Napoléon dans Guerre et Paix, pour impressionner ses seconds, avant d'être lui-même liquidé de manière assez ridicule : le dispositif formaliste de la citation littéraire devient progressivement un complexe personnel individuel qui finit par affaiblir le personnage)

C'est il est vrai extrêmement complexe, on sent que la classe au pouvoir de l'île est de facto immigrée dans son propre pays, tout en tenant un discours nationaliste fort, et se montre aussi puissante par la police à l'intérieur (autour de laquelle s'organise ensuite les service publics) que consciente de sa faiblesse militaire à l'extérieur. Le fait que le film insiste à la fin sur le fait que la condamnation à mort ait été comuée en peine de prison me paraît avoir aussi un sens politique (atténuant et situant historiquement la critique politique et morale que le réalisateur fait de sa sa société). Dans l'organisation du film on a l'impression qu'il manque un chaînon intermédiaire entre le confort consumériste et familial à l'américaine qui se met partiellement en place, et d'autre part la violence du système policier et des mafias, qui prennent en tenaille la classe moyenne, mais cette absence est justement le coeur du film. On voit aussi que cettee surveillance politique ne ciblait pas les personnes les plus directement engagées, mais des personnes plutôt neutre et effacées, plutot solitaires, facile à intimider et influencer, en mesure de dénoncer d'autres personnes (leur femme en l'occurrence), simplement en mentionnant dans un rapport les quelques relations sociales qu'elles maintiennent. Soit justement des psychologies que le système mafieux va laisser lui de côté.
Le film est riche et toujours pertinent, à la fois par rapport à l'histoire présente de la Chine et de Taïwan (on voit pourquoi Audiard mentionne que les Chinois du quartier Olympiades sont issus de familles raïwanaises qu'ils ont du quitter l'ile, pourtant apparemment plus riche et libre que la Chine continentale) mais aussi, de manière peut-être au depart moins volontaire, sur le féminicide. Les acteurs sont aussi très bons, surtout les femmes qui jouent la mère et la grande sœur (on voit que ce sont les hommes qui sont ciblés à la fois par la corruption et la surveillance politique, et que les femmes servent en fait de contenus et de valeurs en jeu, discutés en leur absence dans ces deux processus. Mais si elles en ont conscience et parviennent à rester à l'écart (paradoxalement en se mariant, à l'inverse de Ming...) c'est aussi elles qui peuvent mettre en place une fonction publique plus "technocratique", neutre et en mesure de fonctionner avec une certaine continuité. Ce sont aussi elles qui émigrent, car elles sont économiquement fortes sans jouer de rôle actif dans ces luttes de clans.

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 15 Sep 2023, 15:27, édité 11 fois.

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MessagePosté: 27 Nov 2021, 16:52 
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J'ai aussi apprécie le dispositif en apparence formaliste et hermétique du film, mais dans lequel toutes les pièces du puzzle finissent peu à peu par être données (le film est plus naturaliste et classique que les autres films de Yang, malgré ou grâce à sa durée). Le film produit cette compréhension. Mais ce que le spectateur comprend est mis sur le même pied que le meurtre à l'intérieur du film (causé ici par un désir frustré de réciprocité dans un système où elle semble impossible, qui finit par achever les inégalités entre les classes sociales et les sexes, qui les rend logiques et dotées d'un effet néfaste : pour échapper à leur destin Si'r et Ming devraient aussi échapper à notre regard).

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Erving Goffman


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MessagePosté: 16 Fév 2022, 16:49 
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Me souvenais plus à quel point c’était sanglant. Beaucoup de morts au final, dans le Taïpei des années 1960 parmi tous ces jeunes, enrôlés dans des bandes qui s’entretuent. A côté, les Jets et les Sharks de West Side Story ont presque l’air de petits agneaux.

Violence des ados d’un côté, tensions chez les adultes de l’autre (sous le joug d’une menace d’invasion militaire continentale et d’une répression intérieure anti-communiste), pas de quoi pavoiser donc dans le film de Yang.

Et pourtant A brighter summer day n’est pas un film sinistre, pourquoi ? D’abord parce que cela a beau se terminer en tragédie, Yang ne nous accable pas, son film ne donne pas le sentiment de l’inéluctable : il y a par exemple ce moment tendu où Si’r projette de faire du mal au dénommé Oncle Fat qui s’est montré désobligeant envers sa famille, projet qui finalement échouera et se transformera en son contraire : le sauvetage de l’Oncle d’une mort par infarctus. Même la fin dramatique de Ming arrive comme par accident : non le résultat d’un projet meurtrier (Si’r en a surtout après son ami infidèle, Ma) mais le fruit d’une conjonction de circonstances malheureuses. Le pire arrive mais il n’est jamais certain, nous dit le film.

Et puis il y a la douceur de la chanson d’Elvis (des paroles de laquelle est tiré le titre du film) que le jeune Cat s’approprie sans en connaître la langue. Elle traverse le film comme une ligne de fuite tracée vers un continent (l’Amérique) qui dans l’imaginaire des enfants se substitue au continent abandonné par les parents (la Chine).

J’avais oublié également à quel point Yang était un grand formaliste. Son travail sur la lumière par exemple est assez exceptionnel (ah, ces scènes à la bougie). Ceci dit, ça frise parfois la coquetterie (cf. ce long plan de la porte où se reflètent à peine les ombres des deux jeunes amoureux, pendant l'un de leurs dialogues, magnifique plan mais un peu en rupture esthétique avec le reste du film, Thierry Jousse dans les Cahiers parle à raison de « Plan-limite qui frôle le maniérisme, la stricte picturalité »). Mais je chipote.

Tout ça m’a donné envie de revoir YI YI.


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MessagePosté: 17 Fév 2022, 13:32 
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Je ne souviens plus trop de la scène avec l'oncle Fat, un personnage râleur et cacannier mais finalement digne, car il soutient la famille dans la répression politique qu'elle subit)-. Je crois qu'il y a une histoire où Sir abandonne un couteau ou une brique avant de le sauver, mais l'agression (comme le sauvetage) ne me paraissent pas obéir à un projet, plutôt à jue impulsion. Si'r traverse passivement tous les espaces et tous les milieux, et le crime renforce cette passivité. C'est surtout une manière de condamner Ming à n'être qu'un personnage de fiction, l'obliger enfin à faire l'actrice (les figurants du marché qui assistent au meurtre ont la même réaction qu'un public de cinéma quand le film est fini et le projecteurs se rallume : un peuple immobiles dans une réalité qui paraît neuve. Le meurtre fait écran dans tous les ssns du terme, quand ceux qui ont lieu pendant la lutte plus maffieuse et politique entre les bandes ont lieu dans le noir : des purges qui n'ont pas besoin d'un public tout en devant être racontées ). Cela contredit d'ailleurs ce qui dans le film relève plus directement du témoignage historique et politique.

Le procès de Si'r est présenté par Edward Yang comme un moment démocratique fondateur dans l'histoire de Taïwan. Mais le film est structuré de telle manière que ce moment soit est aussi placé au-delà du récit et de la fiction (il est expliqué et resumé par les cartons finaux, même l'enregistrement que veut transmettre son ami est jeté à la poubelle), alors qu'elles contiennent pourtant les scènes de prison et de torture psychologique auxquelles ce moment s'oppose.

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MessagePosté: 17 Fév 2022, 15:41 
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J’aimerais pouvoir te répondre mais j’en suis à ma troisième lecture de ce que tu viens d’écrire et c’est autant le brouillard que la première fois.

Par exemple, tu dis : "Si'r traverse passivement tous les espaces et tous les milieux, et le crime renforce cette passivité".

Je le trouve pas spécialement passif, Si’r, un seul exemple : il fait partie de l’expédition punitive contre le gang des 217, avant que la tuerie commence on le voit dans la salle de billard avec les types du gang du Parc, mais on le voit pas tuer certes. Donc admettons qu’il soit passif comme tu le dis, en quoi le fait qu’il tue Ming à la fin renforcerait cette passivité ? Ne serait-ce pas plutôt le contraire ?


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MessagePosté: 17 Fév 2022, 16:06 
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Il est quand-même irrésolu et particulièrement mollasson et subit les situations. Il ne s'oppose jamais à son père affaibli. Il ne pige pas que son vrai rival est le médecin de l'école qui est l'amant de Ming (et il n'est pour rien dans la mort d'Honey qui l'arrange bien) Il est dominé par sa soeur (qui endosse à sa place la responsabilité du vol de la montre qu'il commet, tout comme finalement son père qui finit par battre le cousin qui jouait à l'usurier). Il n'a pas l'air non plus d'être dérangé par le fait de dormir dans placard, une non-pièce, même la relation avec Ming n'y change rien.
Je crois me souvenir qu'il est un peu malmené au gymnase dans les scènes de basket de la première partie où la hiérarchie des groupes se met en place.
Mais surtout Ming pointe un très phallique flingue sur lui et il sourit niaisement, ne détectant pas la signification érotique du jeu, manquant de se faire tuer. En somme le meurtre paraît une riposte inconsciente à cet accident, Ming devient une menace pour lui, tant qu'il ne repond pas à son désir, sans qu'il le comprenne.
Il la giffle ensuite certes, mais leur relation meurt à cause de ce geste...

Il a aussi été exclu de la première école non pas pour son comportement mais son échec au concours. C'est vrai qu'il agresse un professeur je crois quand son père essaye de le réintégrer dans l'école (annulant tout ce que celui-ci entreprend pour lui), mais même cela convient alors à son père qui est devenu nihiliste après avoir été moralement brisé par la police. Il est aspiré vers la marge mais sans être en conflit avec qui que ce soit.
Cat et le copain qui lui pique Ming sont plus entreprenants et ont une sorte de vision du monde.
J'ai lu une critique en anglais qui émettait l'idée qu'il ne commence vraiment à exister qu'en volant la lampe de poche du studio du cinéma et qu'il est en quelque sorte une projection et un effet de ce que cette lampe éclaire...

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MessagePosté: 15 Sep 2023, 14:16 
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Je n'ai pas encore vu Yi yi, je n'ai vu de Yang que The terrorizers mais là je n'étais pas prêt à une telle claque. Déjà, il ne faut pas voir peur de la durée de 3H57. Comme pour Il était une fois en amérique, d'ailleurs on pourrait tisser des parallèles avec le Léone, tellement Yang semble avoir filmé sa version taïwanaise. Le film est une fresque qui arrive à embrasser magnifiquement l'histoire d'un pays à travers les destins d'une famille et de la bande de copains de l'ado Si'r. C'est un film somme qui arrive à retranscrire l'ambiance des années 60 de Taipei et l'identité de sa population et d'un pays.

C'est un peu la grande histoire qui se mêle aux petites. Des enfants qui vont perdre leur innocence et tomber dans la délinquance. Qui vont s'éveiller aux sentiments, découvrir l'amour et devenir adultes. Je n'ai jamais été très fan de HHH, lui préférant largement Yang. Je trouve son cinéma plus dynamique et dans ce A brighter summer day, on a vraiment l'impression d'être un fantôme qui se balade à côté des personnages et ressent toutes leurs émotions et tous leurs conflits moraux. C'est rythmé (bon je l'ai vu en 2 fois) et immersif au possible. Il y a une douceur et à la fois une violence qui imprègnent la pellicule.

Et l'histoire des gangs d'ados débouche sur de grands moments. Il y a 30 minutes étourdissantes où une vendetta se règle aux couteaux, sabres et autres armes bien pointues. Il faut voir dans ce moment la maitrise de la mise en scène de Yang. Ca se passe dans la nuit, c'est à moitié suggéré, il y a un jeu sur la lumière qui est tout sauf de la coquetterie, et qui rend la violence effrayante par sa sauvagerie. Edward Yang est un immense metteur en scène et il accouche d'images qui restent longtemps en mémoire.

Et puis la durée est justifiée. Il n'y a pas de longueurs. Les 2 dernières heures sont déchirantes tellement l'immersion fonctionne. On est pris par l'émotion des premiers amours, de la découverte de la violence, de l'influence de la politique sur la vie des personnages. Moins complexe que The terrorizers, plus direct et à la fois plus ample, A brighter summer day est un très grand film et un des plus beaux que j'ai pu voir personnellement. Un de ceux qui marquent votre cinéphilie. Un chef d'oeuvre qui est constamment sur le fil du rasoir, qui montre des rêves brisées et se conclut par une fin bouleversante.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 14:18 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Il est dominé par sa soeur (qui endosse à sa place la responsabilité du vol de la montre qu'il commet.
AYant vu la scène il y a 30 minute, je te corrige. C'est son frère.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 14:21 
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Citation:
A brighter summer day est un très grand film et un des plus beaux que j'ai pu voir personnellement. Un de ceux qui marquent votre cinéphilie. Un chef d'oeuvre qui est constamment sur le fil du rasoir, qui montre des rêves brisées et se conclut par une fin bouleversante.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 14:29 
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L'impression d'avoir assisté à un film en constant état de grâce. Et la longueur chez Yang, c'est comme les romans russes de 2000 pages, ça apporte une densité rarement vue au cinéma. Fucking cancer. il avait encore tant à nous offrir.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 14:59 
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Son chef d'oeuvre, assurément, d'une ampleur totalement dingue.

Je te conseille le pendant de HHH, La Cité des douleurs.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 16:58 
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Honnêtement, je m'emmerde devant HHH.
Tu peux préparer le bûcher.


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 18:34 
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Antichrist
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Celui-là est très très digeste


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 19:26 
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Film bien fendard sur les purges du Kuomintang en effet, mais un peu moins marrant que les Lettres d'un Homme Mort de Lopoutchanski

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Erving Goffman


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MessagePosté: 15 Sep 2023, 20:55 
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