Forum de FilmDeCulte

C'est assez étonnant effectivement, très sensible, plutôt doux même. Je suis pas fan des flashs entre les raccords et la fin est un chouille trop bordelique pour moi (alors que tout le début suis bien sa ligne). Le début, d'ailleurs, jusqu'au "9 mois plus tard", est fabuleux.
Beau personnage, joli nom, joli titre.

4/6

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Pré Carré

Au vu de la mise en scène, ça se voit que Levine a clairement un oeil. Pas forcément un style identifiable mais un oeil tout de même et au tout début, on voit son goût pour le teen movie réaliste et mélancolique...disons que ça rappelle davantage Donnie Darko ou Mean Creek que du simple slasher.

Formellement, si l'on excepte quelques effets de style foireux (des cuts en flashes, des arrêts sur image, etc.), c'est assez classe, notamment au niveau de la lumière qui fait que, malgré le décor, on est pas dans le remake de Massacre à la tronçonneuse quoi. Et il y a quelques belles idées, notamment dans les mises à mort.

Cependant, au niveau du scénario, il reste quelques oripeaux du genre qui font un peu tache. Des mécanismes concon au début du 2e acte dans la manière dont les persos en arrivent à leurs tristes sorts, typique du genre (à savoir "on est teubés donc on meurt").
Et même si j'aimais bien au départ le choix de l'identité du tueur, qui se différencie un tant soit peu des gimmicks du slasher teen à ce niveau, le twist et la fin cassent vraiment le délire.
En fait, d'un coup, le film se retrouve déconnecté d'une certaine réalité à laquelle il était parvenue jusqu'alors, dans la mise en scène et la justesse du portrait fait de ces quelques jeunes. D'un coup, on nage dans le plus vulgaire film d'horreur.

Ces réminescences du genre nuisent à une oeuvre autrement plus belle et intéressante le reste du temps. C'est dommage.

3/6

Mais j'ai quand même bien envie de voir The Wackness qui lui ne s'inscrit pas dans l'horreur mais reste dans le teen. Ca devrait mieux lui réussir (enfin j'espère).

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Mais grave! Cette première scène est plus belle et plus puissante que tout le reste...elle donne un ton qui n'est jamais réellement retrouvé par la suite et la mort qu'on y voit a bien plus de poids que toutes celles qui suivent...

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Ca par exemple, j'ai trouvé ça assez ridicule.

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Rien ne m'a fait tiquer pour ma part.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Moi non plus mais je peux comprendre qu'il soit déçu par le fait que le slasher prenne trop le dessus sur l'autre genre vers la fin. C'est progressif et moi j'aime bien, on débute par du teen movie et plus on avance et plus le slasher est présent. C'est vrai qu'un truc équilibré aurait pu être sympa, mais j'aime beaucoup ce film.

Sinon pour les personnages cons, je pense qu'il y a clairement un second degré là, Levine se fout carrément de certains.

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Film quasi sans intérêt, en dehors d'une première scène sympa (et rien de plus), une photographie joli (pas non plus de quoi grimper aux rideaux), et un générique de fin très 70's. C'est con de bout en bout, on est dans le shlasher le plus basique qui soit, avec ses personnages cons, ses rebondissements cons (au bout du quinzième personnage qui sort dehors tout seul pour chercher son pote perdu dans la campagne - j'exagère à peine -, c'est plus possible !), sa connaisse qui court pieds nus pour échapper au tueur, son twist pourri, ses morts basiques, son absence totale de tension, etc. J'ai vraiment du mal à piger ce qu'on peut sauver là-dedans.
0.5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Ce film c'est un peu le slasher à la sauce pop indé... C'est pas désagrable dans sa manière d'en reprendre tous les inngrédients en y ajoutant un peu de mélancolie et un mood bien aérien mais dont on commence à connaître la recette par coeur (effectivement la première scène est sans doute la plus réussis) ; si ça joue avec les codes avec . Au final c'est un remix qui ne mène pas à grand chose, la musique qui pompe un peu sur le travail de tomandandy agace un zest aussi, mais j'ai finalement plus d'attachement pour ça que pour les grindhouseries récentes. Et Amber Heard a un vrai potentiel d'icône de série B, dommage que les films ne suivent pas vraiment.

SPOILERS

Assez intéressant de découvrir le film 10 ans plus tard. Mon cheminement chronologique:

Au début, assez fasciné de découvrir ce qui ressemblait à un précurseur de cette mouvance IT FOLLOWS / ...SILVER LAKE, à savoir le film de genre référencé et ouaté. Le début est finalement le meilleur moment du film.

Le milieu: hommage à Tobe Hooper évident, ambiance poisseuse mais du coup déjà vue, et sensation de quelconquitude, toute l'évanescence molletonnée du film ayant disparu. Là ça devient un slasher presque totalement lambda, sensation de bâclage accentuée malencontreusement par le DVD mal recadré, couplé de sous-titres rageants de nullité.

Le retournement central donne un intérêt au film - surtout en le découvrant 13 ans après son tournage - car on se retrouve avec un méchant qui est globalement un proto-incel. C'est à partir de là que le film redevient brièvement intéressant, même si le twist final aurait eu plus de force s'il avait une innocence plus inattendue ("En fait, tout ce que Mandy voulait c'était être avec le vilain petit canard"). Au lieu de ça on nous regratifie d'un twist dans le twist, avec en plus le retour à l'ordre établi avec Mandy qui opte pour le bogosse Garth.

Bref, sensation plus que mitigée. Je vois la patte dans les thématiques et une certaine approche par moments originale, mais je reste déçu par rapport à la réputation du film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Réal dont la carrière a fait un grand plouf alors qu'il partait pas trop mal...

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CroqAnimement votre