Arnotte a écrit:
Mais qui te dit qu'il "se prend pour un auteur"...?? Si on aime ses films parce qu'il sont superbement mis en scène/dirigés/éclairés, qu'il crée des ambiances incroyables grâce à ça, et que c'est encore plus kiffant quand le scénario est réussi, où est le problème?
Ses films se prennent très au sérieux avec ses grands thèmes. Mais si je peux apprécier à la première écoute, je n'arrive jamais à y revenir. C'est de la profondeur de surface. On assimile ses films une fois, très clairement, et ensuite il ne reste presque plus rien, sauf si on s'intéresse à la splendeur de sa mise en scène. Mais ce n'est pas toujours suffisant.
Film Freak a écrit:
Le cycle de la violence, le fanatisme sous ses différentes formes, la culpabilité du survivant, le besoin de comprendre...sont des thèmes qui reviennent dans Polytechnique, Incendies et Prisoners.
Oui. Ces thèmes existent dans ses films. Mais ce n'est pas assez pour y voir une oeuvre consistante. Il ne se révèle pas à travers ses thèmes. Mais attendons voir. Peut-être qu'en accumulant les films, il se révélera d'avantage.
Tetsuo a écrit:
Je pense qu'on peut même trouver ça dans l'oeuvre de Claude Zidi ou Brett Ratner...
Probablement. Mais je préfère rester à l’affût de celui qui développe d'avantage son point de vue sur le monde, pas simplement pour épater, mais pour exposer un point de vue qui provient d'une peur ou d'un questionnement profond et personnel. James Cameron nous a donné de belles œuvres en cauchemardant sur les menaces nucléaires.