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Je suis un fugitif. Au début, je suis pas seul. Je crois bien qu'on est plusieurs à fuir...enfin ptet juste que 3. En tout cas, ce sont des gens que je ne connais pas. Et je sais que je suis accusé à tort, je suis innocent. Mais je fuis quand même.
L'un des mecs à ma poursuite, c'est Eric Laroche. Un pote à Neville que je n'ai vu qu'une fois (et il se trouve que j'avais été sur sa page MySpace avant de me coucher vu que j'errais, vers 3-4h du mat, que je suis allé sur ma propre page MySpace, comme je fais genre une fois tous les deux mois, puis de là sur celle de Neville et puis sur la sienne).
Ellipse.
Très vite, ce n'est plus eux contre nous mais Eric Laroche après moi. Pendant un moment, ils m'ont choppé. Je suis à l'arrêt. Enfin, je ne suis pas menotté. Je me rends compte de ça quand, soudain, alors qu'ils m'escortent dans la rue, je me mets à voler. Je monte pas très haut mais je vole quand même et je regarde en bas, Eric Laroche qui tend sa main vers moi en me disant de descendre. A ce moment-là, je me dis que ce serait énorme d'avoir une scène comme ça dans un film, avec un prisonnier capable de voler mais qui serait, lui, menotté au flic et essaierait alors de voler, emmenant le flic avec lui, lui faisant donc très mal au poignet pour le forcer à le libérer. Bref.
Docile et obéissant, allez savoir pourquoi, je redescends sur terre. Mais cela ne m'empêche pas de me précipiter presque immédiatement (ellipse) après dans un grand magasin style Galeries Lafayette. Eric Laroche se lance à ma poursuite mais je suis trop habile pour lui. Je me cache dans les rayons, sous des tables, etc. Il ne me voit pas, j'ai beau bouger, il ne me voit pas. Il est en panique.
Une sorte d'ellipse encore. Je suis à présent sur une espèce de "balcon" du magasin, je ne suis plus au rez-de-chaussée. Comme s'il s'agissait de la devanture d'un immeuble avec des balcons à chaque étage. Tandis que Laroche m'a perdu à l'intérieur, je fais mon yamakasi, évoluant de balcon en balcon, pour redescendre en bas (apparemment je ne peux plus voler mais ça je me le dis jamais évidemment).
J'arrive à m'échapper. Laroche a totalement perdu ma trace. Un certain temps s'écoule. Difficile de savoir s'il s'agit d'heures, de jours, de semaines. Mais alors que je suis libre, je réalise que je suis loin de là où je dois aller (rien de tout ça ne se passe dans une ville spécifique, c'est probablement la France). Et je réalise que sans eux, je ne peux rien faire. Je suis à pied. C'est comme s'ils me manquaient, comme si j'avais besoin d'eux.
C'est à ce moment-là, au moment où je me dis qu'ils m'ont perdu, que JE suis perdu, alors que je suis dans une rue, qu'une grue se met à bouger. Je la regarde, elle bouge son bras vers moi. Je commence à courir. Surréellement, la rue donne directement sur une autoroute. La grue, conduite par Eric Laroche (je ne le vois pas, mais je sais que c'est lui), a comme des pattes. C'est pas tellement un Transformer mais plus un truc comme l'araignée mécanique géante de Loveless dans Wild Wild West. Lentement mais de manière méga-imposante, la grue mouve ses "pattes" en avant. Je sens la puissance du "BOOM" que fait chacun de ses "pas". J'ai beau courir, je m'arrête, émerveillé par la majestuosité du truc. C'était énorme.
Et c'est là que je me suis réveillé.
PS : je sais pas si ça fait partie du même rêve mais dans la même nuit, j'ai également des souvenirs de moi en train d'embrasser une nana et de moi qui me couvre de crème auto-bronzante, même sur le visage et que ça coule dans mes yeux et que ça pique.
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