Forum de FilmDeCulte

Lequel ?

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I think we're gonna need a helmet.

MAKING MOVIES ça s'appelle.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Merci.

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I think we're gonna need a helmet.

Bon ba j'ai perdu 1h40 de mon temps à voir Machete. On s'ennuie à mourir. Trejo ne m'a procuré absolument aucune sensation. Rien à voir par rapport à un bardem dans No Country For Old Man ou Thurman dans KB. C'est malheureusement vide et ce, tout le long du film. Ca me fait ni chaud ni froid qu'il tue un type. Taken le retour quoi. Quand on veut esquisser un sourire, on y arrive pas (ah si, quand ils s'amusent avec les lowriders).
0.5/6 parce qu'ils y a des bombes (Lohan, Alba, Rodriguez) dans ce film (d'ailleurs, elle ne servent qu'à ça).

Je sais que c'est dur, mais va falloir quitter le nid de ce topic pour poster dans les sujets, maintenant

machete-robert-rodriguez-ethan-maniquis-2010-t13401.html?hilit=machete

Donc à chaque fois, ça fait remonter le topic tout en haut ? Je croyais qu'ici, c'était les films hors-actualité ?

Pas quand il y a un topic. Sinon le principe de topics devient inutile...

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Hellboy Animated : Sword of Storms + Blood & Iron

Sortis au moment du 1er film, sous la bannière Revolution Studios. Dommage que la technique ne soit pas à la hauteur du plus petit DTV Warner Animation. C'est ce qui pèche le plus, en particulier sur Sword of Storms. L'animation n'est pas top du tout. Dommage, car les voix originales sont là, et Sword... reprend certains éléments des comics. Mais son rythme trop lent, et son histoire, ne m'ont pas convaincu. Il y avait pourtant un bel essai de narration cassée, à la Mignola, mais ça ne passionne pas.

L'histoire de Blood & Iron est beaucoup mieux. On laisse les démons japonais pour taper dans les vampires. On s'intéresse beaucoup plus à Hellboy et à Broom, on travaille l'ambiance et le scénario, et on met un bon pugilat entre HB et une démone à la fin. Ça donne un bon dessin animé, assez touchant, quand l'autre ne réussissait nullement à émouvoir. Si vous n'en voyez qu'un, voyez celui-là.

3/6 pour l'un, 4/6 pour l'autre

vu par fragments : Gigola, de Laure Charpentier, avec un casting nawak à base de Lou Doillon, Marisa Paredes, Rossy de Palma et Thierry Lhermite, nanar ahurissant où Lou Doillon fiste des vieilles dames à l'aide d'une canne à pommeau en tête de serpent, filmé comme Plus belle la vie, avec des musiques de téléfilm rose à chaque scène goudou, joué et écrit avec les pieds, amidonné des pieds à la tête...

Mais il y a les énormes et sympathiques nichons de Marie Krémer...

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Vu hier pour la première fois "Peur sur la Ville" (oui, on a toujours des grosses lacunes). C'est parfois kitsch, pas du tout finaud (le refoulement sexuel du tueur) mais qu'est-ce que c'est jouissif. Bébel est incroyable. La musique de Morricone tue. Ls cascades sur les toits et sur le métro, c'est quand même

J'adoooooooooooooore ce film, je l'ai revu la semaine dernière. Tout ce qui tourne autour de Minos est un peu misérable, même si j'ai de l'affection pour l'acteur italien. Ce que je préfère, ce sont les dialogues de Veber servis par Bebel et Denner, beaux comme des camions. La zik de Morricone... et l'absence de zik pendant les scènes d'action ! Verneuil avait vraiment un truc, et une ambition génialement démesurée. Franchement, j'en remets une couche, mais entre Peur sur la ville et A bout portant, mon choix est vite fait.

Sinon, voir Rosy Varte jouer un personnage de nympho qui s'appelle Germaine Doizon, c'est quand même énorme !

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Si je me souviens bien, lors de la scène sur le toit, il tombe et se rattrape au dernier moment, moment non prévu dans le scénar, où il a failli crever.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ouais c'était n'importe quoi, je ne comprends même pas comment les assurances ou Bebel ont pu accepter ces cascades sans filet... Sur le DVD pourrave y a un petit bonus de l'époque où tu le vois s'accrocher à l'immeuble sans aucune protection, ni harnais ni tapis gonflable sur le trottoir. Pareil pour la scène au-dessus du métro. Je trouve ça à double tranchant : d'un côté ça apporte un plus indéniable, un cachet à toutes ces scènes... de l'autre ça limite considérablement la mise en scène qui se contente d'être une captation de l'instant. Mais bon, c'est quand même assez réjouissant.

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Ce qui me fait marrer dans le Verneuil, c'est la gratuité de ces scènes, et leur exécution.

1. Denner et Bebel débarquent chez un type qui pourrait peut-être leur apporter un éclairage dans leur affaire de suicide par défenestration. Le type n'est suspect de rien.
Bebel frappe à la porte, aucune réponse. Mais comme il entend de la musique dans l'appartement, il décide... de faire le kéké en rentrant par la fenêtre, en faisant tout le tour de l'immeuble. Il n'y a AUCUNE tension. Il est prêt à mourir pour RIEN.

2. Denner et Bebel débarquent chez une femme qui pourrait être harcelée par le Minos qui a déjà tué. C'est une parmi des dizaines d'autres à qui ils rendent visite. Mais bonne pioche !
Bebel se fait ouvrir la porte par la concierge, Minos lui échappe... et ils finissent par jouer à cache-cache sur les toits. Ce n'est ni une scène d'action, ce n'est pas non plus une poursuite. Les mecs essaient juste de ne PAS se vautrer avec leurs pompes qui glissent... Petit promotion pour les Galeries Lafayette au passage. Un poil de tension, parce que quand même, c'est sans filet. Ce serait con de mourir pour une scène de merde.

3. Dans la continuité, et parce qu'il faut bien concurrencer French Connection, Bebel se lance à la poursuite de Minos dans le métro. Sans aucune raison, il monte SUR le métro. Sans raison non plus, celui-ci ne s'arrête plus aux stations... idéal pour prolonger la cascade jusqu'à ce que le métro devienne aérien et que l'on voie la Tour Eiffel. Contrairement au film de Friedkin, Bebel fait une mono-cascade (essayer de ne pas mourir) et n'est pas du tout à la poursuite du tueur, dont il ignore l'emplacement dans la rame... tout ça pour finir en eau de boudin.

4. Bebel joue au GIGN, hélitreuillé et blouson de cuir, et défonce la fenêtre d'un appartement du 40ème étage d'une tour située à Quai André Citroën (à l'époque ces tours avaient de la gueule). Cela n'a bien sûr aucun sens, et là on atteint magistralement le manque de rythme à tous les points de vue (il est ligoté et se balance fébrilement).

Bref, Verneuil tentait des trucs (je l'aime d'amour), mais il manquait encore l'intégration de ces cascades dans un vrai scénario qui les nécessitait.

Mais bon, il y a quelque chose de fascinant à voir le Paris de l'époque, ce genre de cascades improbables, l'absence de musique donc qui renforce le réalisme de ces scènes.

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J'ai lu qu'il a refait plusieurs fois le plan sur le pont de Bir-Hakeim mais à des vitesses différentes. Le maximum était 70 km/h et c'est cette prise qui a été conservée.