Forum de FilmDeCulte

Pour GOD SAVE THE TUCHE je vois une tâche indistincte se balader sur un mur derrière l'acteur, je me dis "Oh non les branques, ils ont une ombre de perche et même pas ils l'effacent en post-prod".

Scène suivante: même phénomène.

Mais c'est trop gros et je finis par capter que c'est un insecte qui se balade sur la vitre de la cabine de projection.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi ce que je retiens c'est que vous êtes plusieurs à aller voir ce truc.

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Netflix les gars, Netflix.

J'avais raté THE BRUTALIST au Max Linder donc j'ai dû prendre mon courage à deux mains pour aller le voir dans la salle Vecchiali du Grand Action (25 places). J'arrive et y a déjà du monde qui attend, je flippe un peu pour "ma" place (au fond à côté du pilier). Je me glisse subrepticement devant d'autres personnes qui attendaient assises dans le hall. Mais un gars d'âge moyen en short paie sa place et, coquin, va attendre... au fond du couloir, près de la salle. Et ça ne rate pas: la nana nous dit que la salle est ouverte et qu'on peut y aller, je suis le deuxième à entrer dans la salle et forcément le mec en short est rentré avant nous et a pris ma place. Je ne peux m'empêcher de lui dire "Ah ben je me suis bien fait niquer ma place" (histoire de le renvoyer sur le ton de l'humour au fait qu'il a grillé la queue {un peu comme moi}). Et le mec me fait "Vous voulez vous asseoir là ? Je m'en fiche, je peux me décaler." Trop gentil le gars ! Donc je récupère ma place et une vieille vient s'asseoir à côté de moi en m'expliquant qu'elle doit être dans le fond pour pouvoir se lever pour ses jambes car la séance va être longue.

La séance commence, quasiment blindée bien sûr. Tout le monde est très respectueux. Sauf deux étudiantes allemandes au premier rang qui chuchotent. Je suis littéralement le mec le plus éloigné d'elles dans la salle et je les entends, ça me dépasse que personne ne dise rien. Au bout d'un moment je vais au premier rang et je leur fais gentiment signe de se taire, ce qu'elles feront.

A l'entracte, je croise le mec en short et je m'excuse de l'avoir fait changer de place, a posteriori c'était un peu abusé, et le mec super gentil ne s'en émeut pas.

Le film reprend mais la vieille à côté de moi... mâche un chewing gum. Je l'entends un peu, je le vois du coin de l'oeil beaucoup. A la fin de la première scène de la deuxième partie, je lui demande si elle mâche un chewing gum: "Oui. Je fais du bruit ?" Moi avec le sourire: "Un peu...". Et elle s'arrête.

Au final tout s'est bien passé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Putain le message de propagande.

Mais le prosélytisme ne prend pas, monsieur.

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Cela ne serait pas plutôt le topic du cinéphile contrariant?

Mdr le changement de place. Pour le reste, je compatis tellement, les gens sont des lâches, personne ne moufte quand il y a un gêneur évident qu'il faut cadrer. Parfois j'ai l'envie, parfois non...

Mais c'est tellement différent d'une personne à l'autre, aussi. L'autre fois je suis allé au ciné avec ma mère voir Black Dog. Le vieux derrière à une sorte de gêne dans la gorge un peu en dessous de la toux, mais qui l'amène à se racler distinctement la gorge de manière assez régulière. C'est discret mais gênant, on sait que toutes les 10 secondes un raclement va venir s'ajouter au son du film. Je me suis retourné deux trois fois, mais il aurait fallu dire quoi? "Monsieur, raclez-vous la gorge un bon coup" (il l'a d'ailleurs fait et ça s'est estompé mais c'est revenu....), "allez chercher un verre d'eau", "sérieux vous saoulez" ?

J'ai réussi bon an mal an à profiter du film. Et quand j'en parle à ma mère à la sortie, elle me dit qu'elle n'a même pas remarqué

Je pense qu'on est quand même un peu des tarés de la focalisation sur le film.

Oui je me souviens encore parfaitement de la femme derrière moi qui a pas arrêté de tousser pendant Seul au monde en 2000 .

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CroqAnimement votre

Ca m'est arrivé à la séance de L'Attachement. Je mange un BK juste avant, j'avale de travers. J'ai toussé pendant les vingt premières minutes...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Souvenir d'avoir toussé tout le long de Mystic River tel un connard

Post-COVID, tu culpabilises encore plus.

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