Forum de FilmDeCulte

Voir FF s'ouvrir aux films de l'age d'or hollywoodien, c'est le plus grand mérite qu'a jamais eu un film de Spielberg.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Oh putain, faut qu'il fasse un remake des Contes de la lune vague après la pluie.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Comment il va tous les enculer.

Déjà vu celui-là.

_________________

Oui, à 16 ans. Ca compte pas.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Dans le cadre scolaire, qui plus est...

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Vrai. Tout est possible.

J'hésite même à retenter des Demy.

Mais bon, on va rester chez Oncle Sam.

_________________

Pour les Demy, il faut pas se forcer....

Ce numéro dansé sur la chanson "Shine on Your Shoes" a pourtant une importance cruciale pour le philosophe Stanley Cavell auquel il a consacré un essai « Fred Astaire asserts the right to praise ». Cavell voit dans ce numéro partagé entre la star et un partenaire noir, l’occasion pour Astaire de rendre hommage au génie des danseurs noirs auxquels il doit tant. Fred Astaire a ainsi pris des cours auprès de John W. Bubbles dans les années 20, un artiste noir considéré comme l’un des plus grands danseurs de claquettes de sa génération. Et grimé en blackface, c’est son style et son look qu’Astaire reproduit dans un numéro du film Swing time : "Bojangles of Harlem".



Evidemment un tel hommage est teinté de bien des ambiguïtés, à commencer par ce blackface d’un autre âge. Par ailleurs, les danseurs noirs ici sont des ombres sans nom, sans visage qui ne sont que le reflet de la star.

De même dans « Shine on your shoes », l’acteur noir Leroy Daniels, qui était un vrai cireur de chaussures de LA et dont la gestuelle a inspiré le numéro, finit son numéro à genoux devant Fred Astaire : qui rend hommage à qui ?





Sinon très fan du film autant pour le musical que pour la comédie : le désastre de la « première », c’est à mourir de rire.