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C'est un cycle musical maison



Je sais pas si c'est sérieux d'écrire sur ce film en écoutant un mp3 de Paradisio. Bref.

C'est très sympa! Ca parait peu à dire mais pour un réfractaire à la comédie musicale hollywoodienne d'époque toutes dents dehors (c'est à dire que Chantons sous la pluie ça me donne des boutons, les gens se disent Good morning Good Mooorniiing en s'offrant du lait blanc et j'ai envie de mourir), et bien c'est beaucoup. Particulièrement la séquence qui sert d'affiche avec Fred Astaire et Cyd Charisse qui font des folies de leurs jambes. Et puis enfin découvert le "That's Entertainment" du coup.

Tout ça pour dire que ça me donne assez envie de le revoir et surtout de zieuter tous ceux sur lesquels je bloquais. Si c'est pas beau.

4+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Non, c'est pas sérieux, ce film c'est respect total, non mais!



C'est pas assez!!!! Ce film c'est du 100/6 quoi, c'est un bijou, une merveille avce dedans la plus belle scène du monde quoi!

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J'adoooooooooooooore ce film, c'est mon musical préféré juste après La Belle de Moscou.

Bon en même temps, moi les musicals on va dire que je suis une vendue

Non mais ça va pas !!!!

Ah mais c'est qu'ils ne lisent pas mon message hein...j'ai très envie d'en revoir des bouts et je pense l'arrondir à 5. Et pour le genre c'est une grande porte fermée depuis toujours qui s'ouvre quoi! Voilà mission inespérée en somme.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Vi, je plaisantais, hein. As-tu vu Le Chant du Missouri ? C'est mon musical préféré de Minnelli, du kif kif intégral à 200% !

Gigi n'est pas mal non plus, tu peux tenter aussi, de même que Brigadoon.

Le Chant je dois le piller à Julilo, pas vu les autres non plus...hop au travail.

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Doll, it's a heartbreaking affair

On peut pas comparer Le Chant du Missouri (que j'adore hein) à Tous en scène. A part le réalisateur y'a pas vraiment de rapport entre les deux. Le Chant du Missouri n'a pas tous les tics de la comédie musicale des années 50 (en même temps il a été fait juste avant), il n'a pas comme dit Bliss des gens qui restent éveillés toute la nuit en chantant Good Morning. C'est plus une fresque familiale avec des instants musicaux. Alors que Tous en scène c'est une grosse fresque musicale avec un peu de sentiments dedans mais c'est surtout le côté musical qui importe...
Pour moi on peut clairement pas dire à quelqu'un qui redécouvre la comédie musicale et qui vient d'aimer Tous en scène qu'il faut qu'il passe cash au Chant du Missouri. A la rigueur il viendrait de voir Brigadoon je comprendrai que tu lui conseille Le Chant du Missouri, parce que c'est beaucoup plus proche au niveau de l'esthétique et tu traitement des personnages. Ca ferait une bonne transition Brigadoon entre les deux.
Ceci n'empêche qu'il faut effecitivement voir Le Chant du Missouri, mais tout en sachant que ça n'a vraiment aucun rapport avec Tous en scène aussi bien au niveau du traitement de l'histoire, que de l'utilisation de la musique et de la danse, que de l'esthétique.



C'est hallucinant comme en fait tu lui propose des comédies musicales qui s'éloignent complètement du film dont il parle. Je sais pas moi Tous en scène c'est Le Pirate, c'est Yolanda et le voleu, pour rester dans Minnelli, mais c'est que très moyennement Brigadoon et encore moins ce film ronflant de Gigi.

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Ha si si si j'ai lu... c'est juste que à mon avis tu n etrouveras pas mieux. Mais c'est de mon simple point de vue.

Si tu veux je te ferais la liste de mes DVD comédies musicales pour que tu pioche dedans.

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Hé, vilaine va ! C'est très très bien Gigi, très touchant !
Et je ne vois pas en quoi conseiller Brigadoon à quelqu'un qui découvre les comédies musicales de Minnelli par Tous en scène pose un problème. Enfin c'est pas plus bizarre que de conseiller le géniallissime Yolanda et le voleur et l'excellent Le Pirate. Thématiquement ces deux films sont très proches de Brigadoon, également au niveau des décors, des couleurs, de la musique et des chorégraphies.
Enfin en y regardant bien je trouve que Tous en scène n'est pas tant éloigné de Brigadoon, en tout cas pas moins que des deux autres cités.

Bon Bliss ne cherche pas Yolanda et le voleur, il n'existe malheureusement pas encore en DVD (et c'est une honte !!!).

Oui, enfin, je pensais pas au rapport dans le style ou l'esthétique entre les films, je disais juste que Le Chant du Missouri était parmi mes Minnelli préférés, que c'est un film qui me file la patate, tout comme Brigadoon ! Et pis faudrait que je découvre Le Pirate et Yolanda !

C'est un peu chiant Gigi quand même et puis Leslie Caron est énervante (déjà dans Un Américain à Paris j'ai envie de lui squizzer la face)



C'est pas un problème, je trouve juste que ça colle pas vraiment. Et encore comme je le dis Brigadoon justement je trouve que c'est pas le plus bizarre comme conseil, puisque je dis qu'il fait une bonne transition entre Tous en scène et Le Chant du Missouri. C'est surtout Le Chant du Missouri qui m'a fait réagir. Y'a pas plus opposé dans les CM de Minnelli que Tous en scène et Le Chant du Missouri.
Après il ne me semble pas que Bliss soit entrain de découvrir Minnelli dans sa démarche, mais plutôt en train d'essayer de prendre goût à la CM, et donc dire en gros "Tu as aimé Tous en scène, tu aimeras forcément Le Chant du Missouri", je trouve ça un peu... pas très logique vu comme les films traitent de façon bien différente le mode de la CM. Après je ne dis pas qu'on ne peut pas aimer les 2, j'adore les 2 personnellement, je dis juste que je ne vois pas trop de logique dans ce raisonnement.

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Mais je ne raisonnais pas forcément de cette façon-là...

Désolée alors, c'est l'impression que j'ai eu...

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Plus on avance dans le temps, plus les musicals ressemblent à ceux que j'aime.

On a beau être à nouveau face à un backstage musical, le film n'a pas besoin de ce prétexte pour inclure des numéros chantés.

Dès le départ, après un nouvel usage de cette profondeur de champ qu'il aime tant (dans le train, avec les deux passagers qui discutent du perso d'Astaire, assis dans le fond du cadre), Minnelli épouse sa subjectivité, sa tristesse ("By Myself"), puis sa liesse, lors d'un numéro semblablement gratuit ("Shine on Your Shoes") dans un décor hors sujet (salle d'arcade) mais qui caractérise en réalité bien le perso, en mode auto-persuasion "tout va bien", et où l'on retrouve ces "spectateurs dans le cadre" dont je parlais à propos d'Un américain à Paris. Ce n'est que le second Astaire que je vois et c'est autrement moins poussiéreux que Le Danseur du dessus avec ses claquettes ad nauseam.

Puis arrive le morceau parfait, "That's Entertainment". Je ne dis pas ça tant pour la qualité de la chanson, ou sa portée méta qui donnera son titre aux compiles MGM du genre, mais parce que c'est vraiment l'exemple parfait du meilleur passage à la chanson possible : y a un sujet, on commence par en parler, puis ça devient plus fort que les persos, faut qu'ils chantent pour s'exprimer, pour convaincre, donc pour faire avancer l'histoire. Idéalement, tous les morceaux de tous les musicals devraient naître de la sorte.

Plusieurs chansons dans le film sont introduites de manière similaire (mais pas aussi bien) et c'est tellement plus organique...

D'ailleurs, pour revenir à ce que je disais au début, c'est quand les numéros deviennent ceux du spectacle que le film perd en intérêt. Vraiment, je peine à comprendre le rapport avec l'intrigue de montrer une séquence comme "Louisiana Hayride" ou "Triplets" (où Astaire et ses deux co-stars sont déguisés en bébé et dansent sur les genoux pour le "trucage"), même si la première est bien filmée et la seconde rigolote.

Heureusement qu'il y a à nouveau un très beau ballet final, proto-clips de Michael Jackson ("Smooth Criminal" et "You Rock My World" sont clairement inspirés de cette séquence) avec cet improbable mélange des genres et des univers (film noir et ballet, décors de scène mais jamais de public), un brouillage des frontières qui sied cette fois aux parcours des protagonistes et fait que la scène a du sens, contrairement aux précédentes (Astaire "chasse la fille" Charisse, qui l'intimide en coulisses par sa jeunesse et sa taille, en jouant le rôle d'un auteur de livres pour enfants le jour/détective privé la nuit - #WTF - donc un perso qui se projette, se fantasme un alter ego plus charismatique).

C'est d'ailleurs cette trajectoire et cette caractérisation du perso d'Astaire qui rendent l'icône touchante et offrent un poitn d'ancrage émotionnel dans l'intrigue classique de backstage musical "ahlala les galères de monter une comédie musicale".

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