Forum de FilmDeCulte

Je n'avais pas entendu parler de la série jusqu'à il y a quelques mois, découvrant donc qu'il s'agissait d'un 10x60 (feuilletonnant mais avec chaque épisode construit autour d'un événement précis) créé par Peter Morgan (The Queen, Frost/Nixon) et dont les deux premiers épisodes sont réalisés par Stephen Daldry et c'est la bande-annonce, plutôt bien prenante, qui m'a intrigué alors qu'a priori, les affaires de la cour d'Angleterre, je m'en tamponne un peu.

Loin étais-je de me douter que j'allais être face à un Game of Thrones sans les meurtres. Ou un House of Cards en réaliste.

En effet, on retrouve le même niveau d'intrigues et de manigances politiques qui se mêlent à l'intime et à l'humain, le tout au service d'une idée directrice qui incarne la série de bout en bout et la rend fascinante. Il y a une réplique dans le Alexandre d'Oliver Stone que j'adore : "A king isn't born, he's made". Et cela semble être le pitch de Morgan sur The Crown.

Dans The Queen déjà, sans doute ce qu'il avait écrit de meilleur jusqu'à présent, il peignait le portrait d'une femme à qui l'institution avait imposé sa froideur et dont le respect des traditions et de la bienséance clashait avec les temps modernes. The Crown, c'est en quelque sorte une préquelle de The Queen. Comment Elizabeth est devenu la reine que l'on connaît, cette figure figée et pour laquelle il est difficile de ressentir de l'empathie.

Comment le poids de la couronne pèse non seulement sur la vie de souverain mais sur celles de son entourage, comment la Reine Mère, le secrétaire personnel, le Premier Ministre mènent au sacrifice de l'individualité de chacun, un mari émasculé, une soeur éperdue, un oncle partagé entre l'amour et le désir de divinité...
Les personnages qui peuplent la série sont tous plus beaux les uns que les autres dans leur humanité et la dramaturgie qui anime le récit est folle.

Ce ne sera peut-être pas du goût de tout le monde mais c'est facile dans le top 3 des séries de cette année.

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Le premier épisode est classe mais on est facilement perdu avec tous les persos. Je ne sais pas où se situe le taquet entre fiction et réalité (hors enchaînement des faits), mais ça donne une vision très froide de cette famille.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Si t'es pas perdu par GOT, y a pas de raison.

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Non mais j'ai tjrs pas capté qui elle s'envoie margaret (le militaire tjrs avec jojo 6).

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Je m'endors parfois devant Westworld, jamais devant The Crown, c'est assez significatif (et étonnant sur le papier, parce que bon, l'histoire, là, on la connait assez largement dès le départ). J'aurais juste un infime reproche à faire sur quelques effets de manche un peu gros (musique, zooms, cuts) utilisés pour souligner certains pics de tension : c'est pas 24 non plus, mais on sent parfois que la réalisation a eu un peu peur que ça ne soit pas assez "trépidant" tel quel, et on a parfois l'impression de voir une série BBC à laquelle on aurait ajouté une ou deux heures de post-prod HBO. Mais c'est vraiment du pinaillage, l'ensemble est excessivement bien joué et dialogué. Et petit crush sur Vanessa Kirby/Margaret.

Bonne surprise que cette série. merci d'avoir pointé cette série que mon radar n'avait pas détecté.

C'est bien joué, belle photo, bien écrit. J'en suis à l'épisode 3 et je pense que les autres épisodes vont être vite visionnés. On sent vraiment le poids du pouvoir. Je ne suis pas assez calé en histoire des têtes couronnées pour savoir si cela est proche de la réalité. Tout parait crédible. J'ai eu peur au départ du "surjeu" pour Winston Churchill mais cela passe bien finalement.

Après Downtown Abbey, cette série confirme que décidément je suis bien content d'être un petit anonyme........

Vu les trois premiers aussi (et aussi grâce à l'enthousiasme de FF car j'avais pas prévu de la voir) et c'est vraiment très bon. Je suis surtout très impressionné par l'ampleur de la série, ça dû coûter une fortune, c'est splendide et la série ne se refuse rien. Ampleur aussi dramaturgique qui laisse entrevoir quelque chose de très complexe. Excellent cast aussi. Je dirais que la musique Zimmerienne est un peu trop imposante et tartinée mais à part ça c'est un sans faute.

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CroqAnimement votre

C'est clair

La série la chère de Netflix officiellement.

Je suis content que mon message ait servi!

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?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La plus chère d'après ce dont on parlait

Il y a des épisodes vraiment très bon :

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Long Live Peter Morgan!
Frost/Nixon était brillantissime aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Terminé hier et confirmation que c'est une des meilleures séries de l'année. Un véritable modèle d'écriture d'une orfèvrerie tout bonnement impressionnante. Pas un morceau de gras, pas un épisode en deçà, pas un personnage sacrifié. C'est exemplaire. Si j'étais scénariste de série je la prendrai pour modèle tant tout m'y a semblé parfaitement maîtrisé. La manière d'atteindre à l'humanité des personnages est magnifique, comme par exemple avec Churchill (et en particulier lors de l'épisode du portrait). Le casting est parfait également (même si, déguisement oblige, Lithgow impressionne peut-être plus que les autres).
Vraiment rien à jeter, rien à lui reprocher, une petite merveille.

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CroqAnimement votre

Fini aussi, c'est du très bel ouvrage, c'est beau, bien écrit, bien interprété, certains épisodes sont très beaux mais je regrette la forme trop épisodique. Passés les deux premiers épisodes (qui sont mes préférés), on perd en ton feuilletonnesque et chaque épisode semble indépendant, avec le problème à relever durant l'heure introduit au départ, et la solution trouvée avant la fin. Ici le grand smog de Londres, là la retraite de Churchill... On reste bien sûr loin d'une série procédurale mais ça a suffi à calmer mon enthousiasme des débuts.