Forum de FilmDeCulte

La saison 2015-2016

Les séries que je testerai en priorité

pour les dialogues rapides et l'héroïne exaspérée (5 nov)





pour les dialogues et les personnalités opposées (27 sept)





pour le mélange de genres et peut être quelques clichés pris à contre-pied (2016)





pour quelques touches trash, politiquement incorrectes (mais sans grand espoir non plus)





pour le pitch. Un acteur populaire d'une série TV juridique se trouve au chômage et devient avocat dans le monde réel (29 sept)

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Tennis de Table Bordeaux

Les séries que je vais mater parmi celles que tu as posté : aucune.

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CroqAnimement votre

Autres nouveautés que je testerai mais qui me semblent mal parties pour être des réussites



Comédies
People are talking, Superstore, Crowded, Dr Ken (2 oct), Grandfathered (29 sept)


Superpouvoir
Minority Report (21 sept), Limitless (22 sept), Heroes Reborn (24 sept), Supergirl (26 oct)


policier espionnage
The Player (24 sept), Quantico (27 sept)





Ça ne me surprend pas. Nous cherchons sans doute des choses très différentes à la télévision.

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Supergirl 1.01
Le pilote est constitué presque exclusivement de scènes classiques d'un reboot de Superman. Le rapide prologue kryptonien, le boulot de loser, les premières utilisations publiques de ses pouvoirs, la célébrité, l'incontournable sauvetage d'avion de ligne etc. Donc même si la finition est correcte, on s'ennuie un peu. La fin du pilote lance deux arcs qui ne sont pas de bon augure, l'intervention des MIB et de leurs archi ennemis échappés de Superman 2.
L'héroïne est bien gaulée, c'est toujours ça de pris. Je regarderai la suite dans l'espoir de la voir baiser avec sa soeur (Chyler Leigh) mais je ne suis pas très optimiste. Diffusion à partir du 15 novembre.


Melissa Benoist

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Rosewood
§ rosewood-2015-t19988.html

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Heroes Reborn



Pilote
Dans une société hostile, les êtres doués de pouvoirs surnaturels vivent dans la clandestinité. Un événement terrible va se produire, la survie du monde est en jeu bla bla bla. Le tout dans un récit choral avec une lichette d'action et des FX de qualité télévisuelle. Ça ressemble beaucoup à la série d'origine. Je ne regarderai pas la suite.

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Blindspot



Une fille amnésique et couverte de tatouages est retrouvée dans un sac en plein Time Square. Évidemment chaque tatouage décrypté va emmener l'équipe du FBI qui s'occupe d'elle à débrouiller un écheveau de complots, d'attentats et de mystères mystérieux plein de mystères... Les deux premiers épisodes se laissent regarder, mais donnent l'impression d'une série de la décennie précédente, sans être désagréable c'est filmé sans personnalité et dialogué sans humour, on pense beaucoup à 24 (ces gens font beaucoup, beaucoup de choses en une journée) mais de l'eau a coulé depuis 2001.

Je suis d'accord. Pas de déplaisir mais l'impression d'avoir vu ça 1000 fois en 15 ans.

Blindspot



1.01 et 1.02 : j'ai bien aimé les différents états d'esprit de l'héroïne dans le pilote et, dans une moindre mesure, dans l'épisode 2. Le reste est anodin : le héros (qui ne sert à rien) à trauma, une intrigue policière qui se résume en gros à une scène de 30 secondes de décryptage de tatouage puis le FBI cherche dans le bottin l'adresse du suspect. Et un zeste d'action de qualité télévisuelle standard. Je continuerai tant que l'héroïne tiendra la route. Mais je crains que les scénaristes aient déjà joué leurs meilleures cartes.

1.03 : une nouvelle impasse dans la recherche du passé récent de l'héroïne, une fusillade passable, et une fin complot-Jason-Bourne. Comme je le craignais, l'héroïne n'évolue plus.

1.04 : l'équipe doit déjouer un attentat bactériologique. Enquête passable et rien d'autre. L'héroïne est peu ou pas présente.

1.05 : l'équipe intervient dans une prise d'otages dans une banque et une opération terroriste, tandis que l'opération gouvernementale illégale mentionnée au 1.03 conduit à un affrontement FBI-CIA.
Enquête policière passable mais trame JasonBourne baclée et ridicule.

Je m'arrête là.
Mon conseil : 1.01, 1.02

http://epguides.com/blindspot/

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The grinder



Pilote
Le héros (Rob Lowe) est devenu une célébrité avec un rôle d'avocat dans une série TV. Immature et narcissique, il croit pouvoir seconder son frère avocat dans un procès réel. Hélas pour le frère, le héros a assez de charisme pour convaincre sa famille, le juge et les jurés qu'il est qualifié.
Comédie anodine sur le principe du casse-couille envahissant. Ça se laisse regarder.

1.02
Un tantinet schizo, le héros se prend pour l'avocat invincible qu'il interprétait dans sa série. Il pousse le cabinet de son frère catastrophé à défendre une cause perdue. Mais un heureux concours de circonstances lui donne raison et entretient le délire psychotique dans lequel il vit.
Les auteurs s'amusent à revisiter tous les poncifs de séries juridiques, sans que ce soit vraiment drôle. La fin de l'épisode est sympathique mais le reste est faible.

1.03
Il semble y avoir dans le cabinet une taupe au service d'un cabinet adverse. Le héros pense savoir de qui il s'agit.
Le héros sort de son délire psychotique, ce qui est tout de suite moins drôle. Épisode sans intérêt.

Je m'arrête là.

http://epguides.com/grinder/

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Quantico



Pilote
La gare centrale de New York est détruite par un attentat. L'instigateur est inconnu mais on sait qu'il s'agit d'un jeune agent du FBI formé à Quantico quelques mois plus tôt. Le FBI interroge l'héroïne car elle a été formée à Quantico durant cette période. Par flash backs successifs, on revit ses premières semaines de formation.
Dernière scène mise à part, c'est de la télévision haut de gamme, bien rythmée et bien dialoguée. Sans la dernière scène, j'aurais été emballé.

1.02
Toujours deux époques en parallèle.
- passée : la formation à Quantico de 6 futurs agents du FBI. Trois récits, l'héroïne surdouée dans un test d'analyse de scènes de crimes, les non dit romantiques des trois "couples" (l'héroïne et l' ex-marine, le bellâtre pistonné et la tireuse d'élite, la fille voilée et le faux gay) et les sombres secrets (faux gay évasif, ex-marine).
- présent : accusée à tort de l'attentat, l'héroïne continue d'échapper aux agents qui la traquent tout en cherchant le vrai coupable.
La trame passée s'essouffle (rebondissements bidons) mais celle se déroulant de nos jours fonctionne correctement.

1.03
- Intrigue passée bidon (expérience sociologique peu crédible censée pousser les futurs agents à se détester)
- L'enquête au présent n'avance plus que sur des rebondissements à deux balles (en gros tout le monde ment ou joue double jeu) et s'achève sur une note conspirationniste de mauvais augure.

Je m'arrête là.
Mon conseil : regardez le pilote

http://epguides.com/quantico/

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Grandfathered



Pilote : un célibataire endurci (John Stamos) apprend qu'il a un fils d'une vingtaine d'années et une petite fille. Sans attaches, le héros ne vit que pour le restaurant à la mode qu'il a créé. Mais piqué dans son ego, il décide de faire ce dont personne ne le croit capable : être un père.
Le cynisme assumé du héros et les sarcasmes de son assistante sceptique sont emballés dans des dialogues rapides correctement écrits. Rien d'original mais c'est sympathique.

1.02 : trame comique peu inspirée et le reste assez gnagna.

1.03 (le héros essaie de débrider sa couille molle de fils avec une soirée alcoolisée) &.1.04 (le héros organise une fête d'anniversaire pour sa petite fille)
Un mix sans fausse note mais sans grand intérêt non plus de touches sensibles et d'un peu de fantaisie.

Je m'arrête là

http://epguides.com/grandfathered/

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The player



Pilote : pompage de Person of Interest (ce qui n'est en rien un gage de qualité), mais avec un plus joli vestibule. Un ex-tueur des services secrets doit empêcher un crime imminent prédit par un ordinateur omniscient. Le héros dispose de ressources informatiques illimitées mais doit agir seul.
Mis à part deux scènes d'action un peu au dessus du tout-venant télévisuel, c'est écrit à base de clichés et assez médiocre.

102 : toujours guidé par l'I.A. omnipotente empruntée à Person of Interest, le héros traque un gang d'ex soldats d'élite devenus braqueurs de fourgons blindés, façon Fast & Furious/Point Break.
Scènes d'action très correctes pour de la télévision. Le reste est inexistant.

104 : le héros protège la meilleure amie de son épouse décédée. Pour cela, il doit échapper à une équipe de tueurs à gages dans Las Vegas.
Scènes d'action sans intérêt, intrigue prévisible. Tous les arcs sont en stand-by

105 : le héros protège un gamin hacker de génie traqué par des tueurs à la solde du gouvernement chinois. Chemin faisant, on en apprend un peu plus sur l'employeur du héros.
Scènes d'action de qualité télévisuelle standard.

Je m'arrête là.

> http://epguides.com/Player_2015/

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Minority Report



Pilote
Le héros est un des trois précogs du film. Quinze ans après leur libération, il revient en ville et décide d'empêcher un meurtre. Outre sa faculté de prémonition à court terme, il est aidé par une policière perspicace.
L'intrigue policière est basique et anecdotique. Le héros est plutôt attachant, vulnérable et maladroit dans les rapports humains. Ambiance futuriste à peu de frais (pubs hologrammes, interfaces virtuelles, domotique). L'ensemble est passable mais des scores d'audiences catastrophiques vont entraîner un arrêt rapide de la série.



1.02, 1.03
Même mix que le pilote (enquête basique et ambiance futuriste cheap), en gros Almost Human. Mais avec un perso principal qui devient répétitif et agaçant.

1.04
Pendant une enquête policière anecdotique, le héros fait ses premières armes en drague. Intrigue banale mais qui se laisse regarder.

http://epguides.com/minorityreport/

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Allegiance


Pas maté de série depuis la deuxième de True Detective, j'y vais franchement à reculons dorénavant. Je regardais Rectify mais le hate-watchage a ses limites donc j'ai fini par arrêter et il faut dire que je me suis tapé aussi l'intégralité de Wayward Pines par masochisme donc je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même.
On retrouve Hope Davis dans cette série d'espionnage, genre que j'aime bien mais dont je suis loin d'être spécialiste. Elle est visiblement tricard au ciné, donc les séries sont son salut et c'est tant mieux car c'est une bonne actrice. Elle est même un peu trop vibrante dans ce premier épisode, on croirait parfois entendre la voix tremblante de William Hurt qui met le sort de la communauté entre les mains d'une aveugle dans The Village.
Alors le pilote: c'est déjà bien plus prenant que Le Bureau Des Légendes, mais c'était pas dur et ça ne se veut pas aussi bêtement réaliste (réaliste mon oeil hein). La série a pour sujet une famille d'espions américano-russes aux allégences différentes suivant les générations, pas forcément voulues et bien entendu problématiques. Les russes (parlant russe sous-titrés sporadiquement) font toujours de bons méchants même si ici c'est plus compliqué.
C'est cheap et moche, mais c'est pas trop gênant car la réalité l'est aussi, le Bureau des Légendes était aussi moche mais empesé, mais c'est peut-être juste que la réalité française est empesée, là ça respire bien.
Créé par le mec qui a réalisé The Adjustment Bureau, écrit The Bourne Ultimatum par exemple, c'est l'adaptation d'une série israélienne.
Campbell Scott, qui partageait la tête d'affiche d'un film d'Alan Rudolph avec Hope Davis (The Secret Lives of Dentists) fait une apparition fugace mais ne réapparaîtra visiblement plus. Dommage.
Je vais poursuivre même si j'ai peur que cette guerre d'alliances devienne un peu trop emberlificotée.