Forum de FilmDeCulte

Tout commence en 2010 par l’évasion commune de Tony Roucas dit Tony le Dingue, grand truand condamné "longue peine" et de Kenz, jeune maghrébin issu des mafias des cités. En cellule, ils vivaient dans une incompréhension totale de l’autre et n’avaient rien à se dire. Dehors, le truand vieille école et le futur jeune caïd n’auront plus le choix : ils vont devoir faire route ensemble.

C'est à désespérer de voir une bonne série du service public se gaufrer niveau audience. Ecrite par Virginie Brac, déjà derrière la saison 2 d'Engrenages, la meilleure donc, Les beaux mecs (ce qui veut dire voyous respectés dans le milieu des gangsters) racontent en parallèle l'évasion de Tony (Simon Abkarian, impérial) flanqué d'un petit caïd de cité complètement immature (Soufiane Guerrab, très drôle) qui va se remettre sur pied pour se venger de ceux qui l'ont fait tomber 25 ans plus tôt, et son ascencion dans le milieu jusqu'à son arrestation dans les années 60-80.

Même si la série sombre un peu dans le feuilleton à révélation un peu attendue dans les derniers épisodes, elle est remarquablement pêchue et interprétée, très fluide dans son agencement entre les deux époques et l'introduction des nouveaux personnages. On retrouve entre autre Victoria Abril en pute manipulatrice, Anne Consigny en épouse modèle qui fait ouin-ouin (son rôle de prédilection), Olivier Rabourdin en gitan ami de toujours (joué par Guillaume Gouix dans sa jeunesse), ou encore Philippe Nahon en commissaire pourri. L'échec de la série tient peut-être à la volonté de ne jamais angéliser les personnages principaux, qui restent des truands, avec quelques accès de violence bien sentis, ou à ne pas banquepopulairiser les dialogues.

En même temps, la série n'est pas bêtement ozienne comme le foirage de la commune, et recèle de savoureux moments improbables de déguisement genre le saint/le caméléon qui feront sans doute décrocher les haters de divertissement populaire.

En tout cas, les huit épisodes se laissent voir tout seuls.

4,5/6

Yeeeeeeaaaaaaaaah bonne nouvelle, je vais choper.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui j'ai vraiment l'impression que c'est passé totalement inaperçu, j'en avais même jamais entendu parler avant de tomber sur un épisode à la télé. Niveau marketing FT a clairement foiré le truc.

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CroqAnimement votre

Y'avait des affiches partout dans le métro et dans les gares...

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Oui y'avait eu gros battage. Ca avait démarré mollement et ça avait baissé.

Virginie Brac a le vent en poupe en tout cas.

Et puis rappelons que le spectateur moyen de France 2 a 62 ans

Heu ça a l'air simplement BANAL et plus on s'éloigne du générique de début, pire c'est : http://www.youtube.com/watch?v=bdnVQjZLrHk

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Zad, c'est l'Inquisition de la critique.

Le Bernardo Gui de la cinéphilie !

Rah ça m'énerve quand j'ai l'impression qu'on a demandé au cadreur de trembler de gauche à droite à chaque plan.

lol tout à fait tonton !

à partir de l'arrivée du commissaire qui dit "il y a du nouveau dans l'affaire de Tony le dingue" (ou un truc comme ça), tu comprends que rien n'a changé, c'est du polar à la française.

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c'est qui Bernardo Gui?

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Grand inquisiteur du début du XIV° siècle.

Personnage éminent du Nom de la rose, d'Umberto Ecco.

Il brulait les cathares comme tu brules les pellicules de films indignes

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J'ai suivi en diagonale. Je me suis surpris à de plus en plus suivre au fur et à mesure. J'ai trouvé ça très sympa.

lol

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Liam Engle: réalisateur et scénariste